Raymond Lambert - Nous formions encore un nous, un Québec uni, en cette soirée de manifestation festive en face des bureaux du premier ministre libéral, Jean Charest, en ce lundi 18 octobre 2010. Il faisait froid et ça me faisait chaud au coeur de vous voir tous unis.
Nous étions tous là. Unis comme une seule nation comme je le préconise cette immense tâche d'unir notre nation est trop grande pour un seul homme pour une seule femme quel qu'il soit quelle qu'elle soit. Elle revient à chacun d'entre nous. Nous étions de tous les milieux, de toutes les classes et de tous les âges. Une magnifique union. Des jeunes. Des vieux. Des étudiants. Des travailleurs. Des retraités. Des itinérants. Des assistés. Des chômeurs. Des artistes, Des politiciens. Des hommes. Des femmes. Vous étiez tous là. Je vous en remercie. Et j'en félicite les organisateurs. J'en félicite ceux qui ont pris la parole pour nous et chanté pour nous. Vous étiez à la hauteur des élites d'une nation pendant qu'un premier ministre s'abaissait à légaliser les écoles passerelles anglophones.
Personnellement, je n'ai rien contre que les nouveaux arrivants veulent s'instruire et parler en anglais. Encore ce matin dans l'autobus 69 j'ai suggéré à un nouvel immigrant qui voulait bénéficier d'une instruction en anglais de déménager dans une région anglophone. Le chum de ma cousine en arrivant ici n'a pas voulu apprendre le français. Je suis bien heureux qu'il soit déménagé en Ontario. Il peut parler en anglais comme il veut. Instruire ses enfants en anglais. Et il ne nous importune pas avec ses anglaises revendications. Ce qui fait que nous nous entendons encore à merveille, lui en Ontario, moi au Québec, Salut Salamat. Merci encore d'être parti parler anglais à Toronto.
Si vous avez besoin d'un politicien à Toronto pour défendre la cause anglophone, nous en avons un de trop ici. Salamat tu n'aurais pas un emploi dans l'un de tes restaurants à lui fournir? Dans la façon qu'il veut nous emplir il est sûrement capable d'emplir des sous marins à tes restaurants?
D'ailleurs, à vouloir nous passer des écoles passerelles, je crois qu'il nous prend pour des marins soûls qui se laissent emplir de n'importe quoi. Il faudra juste que tu surveilles un peu plus que tes autres employés ce qu'il mettra dans tes sous marins car c'est le politicien Jean Charest que je te réfère.
Tu devras aussi faire attention qu'il ne vende pas ton commerce à ses amis. Il est un petit peu ratoureux des fois. Il nous a vendu notre industrie hippique et rien y parait, il n'en reste plus rien à la collectivité. Et comme par un heureux hasard le fond de terrain est administré par l'un de ses amis. Et nous nous n'avons plus d'affaire dans cela. Pour remédier aux inconvénients nous pouvons t'aider et faire une collecte pour te dédommager de l'embauche de notre premier ministre. En plus que si tu manques de liquidité, il a d'excellents collecteurs de fond tu sais. Parmi les néolibéraux il est comme un prophète. Un prophète à ton service Salamat. Et puis si tu l'embauches nous serions bien des québécois à te traiter en véritable héros national Salamat. Tu n'es pas obligé de prendre le père noël, le bonhomme carnaval et l'itinérant mais nous te serions bien gré de prendre chez toi en Ontario notre actuel premier ministre, Monsieur Jean Charest. Il est encore tout jeune. Il a deux ans de plus jeune que moi. Il est tous frais. Il ne s'est jamais épuisé à exécuter des tâches au salaire minimum. Un gars pas fatigué. C'est juste nous autres qui sommes fatigués de lui. Prend le en Ontario Salamat?
Merci aux organisateurs et aux participants qui ont rendu possible que nous soyons unis. N'en doutez pas! Cette manifestation est un réel succès. Dans le contexte d'aujourd'hui c'est un grand succès au niveau de la participation qui frôlait les cinq milles (5000) personnes. C'est très bien quand on songe aux milliers de parents, de travailleurs, qui n'ont pu s'y rendre parce qu'ils avaient leurs enfants à aller chercher à la garderie et à préparer le souper et ceux trop fatigués pour manifester après leur journée de labeur. En comparaison de la dernière nuit des sans abris qui n'attira que deux cents cinquante (250) personnes à Montréal un vendredi soir dans le contexte où les participants avaient toute la fin de semaine pour se reposer, cette manifestation de lundi soir est un succès.
Merci à la Société Saint-Jean-Baptiste, au Mouvement Montréal Français, au Mouvement Montérégie Français, au Mouvement National des Québécoises et Québécois, à Impératif Français, à l'Union Des Artistes, aux Artistes Volontaires, à la Commission Scolaire de Montréal, au MESUM de l'Université de Montréal, au Mouvement pour l'Indépendance du Québec, à l'Union des Écrivaines et des Écrivains Québécois, à IPSO, au SPQ Libre, à la CSQ, à la CSN, à la FTQ, au SFPQ (syndicat de la fonction publique du Québec), à la Fédération Autonome de l'Enseignement, au Bloc Québécois, au Parti Québécois, au Forum Jeunesse du Bloc Québécois, à Québec Solidaire, au Comité National des Jeunes du Parti Québécois, à L'Action Nationale, au Réseau de Résistance Québécois, à Messieurs Mario Beaulieu, Jacques Larose, Julien Poulin, Daniel Boucher, à Mesdames Pauline Marois, Françoise David, Claudette Charbonneau, et à tous les autres et toutes les autres que j'oublie.
Un merci spécial à une aimable personne du monument national qui me rappela cet événement lors de notre participation commune à la nuit des sans abris de Montréal.
Bonne Vie
Raymond Lambert
Montréal, le 20 octobre 2010.
PS Maintenant Madame Marois vous devez désirer suffisamment nous gouverner pour demander des élections et désirer suffisamment notre souveraineté pour nous mener au prochain référendum. rl