Médiacrassie

Ça ne vous fait rien d’être manipulés?

L'indignation au quotidien

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Tribune libre

Vous entamez votre semaine de travail en détestant le métier que vous faites. Vous trouvez que vous êtes mal payés pour toute la sueur que votre métier vous oblige à verser. Vous êtes endettés et vous vivez sur vos cartes de crédits car il n’y a aucun moyen de consommer adéquatement avec ce que rapportent vos deux salaires. Plusieurs vous disent que vous gaspillez au-delà de vos moyens, pourtant vous n’avez pas grand-chose. Tout augmente à part vos salaires. Vous avez une vie remplie de stress et vous avez besoin de vous changer les idées. Vous avez hâte à la fin de semaine pour pouvoir prendre quelques bières et fumer un bon joint, gracieuseté de Ti-Clin Justin qui vous l’autorise depuis octobre 2018. Vous ne voulez rien savoir de la politique. Vous pensez que voter pour un ou pour l’autre, c’est du pareil au même. Vous êtes désabusés. Il n’y a aucune lumière au bout du tunnel. Vous idolâtrez des millionnaires qui ne vivront jamais ce que vous vivez.


Vous avez hâte que le « Canadien de Montréal » retrouve son aplomb et vous dormez mal parce que Gallagher n’a pas compté de buts, depuis un bout. Vous achetez des billets qui vous coûtent une fortune pour aller les voir jouer, même si les parties sont télévisées. Vous appelez sur les lignes ouvertes pour demander à Ron Fournier comment il se fait que Carey Price, le plus grand gardien de but au monde n’a pas l’air heureux de gagner 10 millions par année? Vous exposez vos vues sur l’alignement des joueurs et jouer aux gérants d’estrades en vous pétant les bretelles d’être un grand stratège sportif. Vous priorisez l’inutile et vous rejetez le plus important. Vous refusez de prendre des décisions et vous pensez que les gouvernements devraient les prendre à votre place. Quand ils agissent contre vos valeurs, vous sautez dans les brancards. Vos priorités personnelles sont plus importantes que celles des gens qui vous entourent. Quand vous êtes touchés directement par leurs décisions, vous réagissez, mais quand ça arrive aux autres, vous vous en foutez. Vous voulez que tout le monde comprenne vos malheurs et vous êtes insensibles à ceux des autres. Pendant ce temps, vos gouvernements se réjouissent de votre individualisme, qu’ils ont institué dans une charte. Ils se nourrissent de votre indifférence à leurs décisions. Ils peuvent vous manier comme bon leur semblent, en vous faisant croire qu’ils connaissent les solutions à vos problèmes personnels. Vous pensez que j’exagère? Voyons quelques méthodes qu’ils utilisent :


Hydro-Québec nous aurait surchargé les coûts de son électricité entre 2008 et 2016. Nous aurions payé 1,4 milliards en trop. Au lieu de nous les rembourser, le nouveau gouvernement de François Legault a décidé qu’il ne forcerait pas le remboursement des trop-perçus. C’est ce même parti dans l’opposition qui avait déchiré sa chemise en demandant aux libéraux de retourner ces surplus aux citoyens. Il avait même validé une pétition à cet effet. Maintenant qu’il est au pouvoir, le gouvernement de la CAQ agit de la même façon que les libéraux le faisaient quand ils étaient au pouvoir. Hydro-Québec parle plutôt de nous rembourser 50% des sommes perçues en trop, au terme de l’année 2017 seulement. On peut se demander pourquoi on se contenterait de recevoir la moitié de ce qu’on nous a pris injustement pendant huit ans : « Je te prends 1000$ de trop dans tes poches mais je suis fin, je vais t’en redonner 500 ».


Mais qu’est-ce que cette manière de faire? La société d’État évalue qu’elle a fait payer 92 millions de trop pour 2017 et ainsi qu’elle doit rembourser 50% de ce montant soit 46 millions. Pourquoi un remboursement de 50%? Pourquoi un remboursement de l’année 2017 seulement? La société d’État n’accepterait jamais un compromis de la sorte si c’était nous qui leur devions de l’argent. Quand tu es la seule institution à fournir de l’électricité dans la société et qu’il n’y a pas de véritables concurrents, il n’est pas rare de voir cette sorte d’arrogance inutile et très choquante, émergée brutalement sans avertissements. J’appelle cela : Le syndrome de Bell. Quand elle avait le monopole en téléphonie, cette compagnie se moquait complètement de ses clients, en ce qui concernait le service à la clientèle. Remarquez qu’à ce niveau, les choses n’ont pas changé pour le mieux depuis. La compagnie a été obligée de modifier les préceptes de son arrogance depuis qu’elle n’a plus le monopole du marché des communications.


Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’aimerais bien qu’on me remette mon argent que j’ai payé en trop. Moi dans la vie, je n’accumule pas de profits. Je survis. Je suis révolté du « Deux poids, deux mesures », surtout quand j’apprends qu’Hydro-Québec a versé des primes secrètes de près de 2 millions$ à ses dirigeants pour la seule année 2017 qui s’ajoutaient aux 24 millions de bonis qui leur ont été accordés de façon officielle. Les dirigeants de la société d’État ne reçoivent pas seulement 50 pour cent de leur dû. Ils le touchent en argent sonnant. Pourquoi les citoyens ne pourraient-ils pas avoir droit au même égard?


Que dire de l’histoire de Bombardier maintenant. Alain Bellemare, le grand patron se prend pour le « Quêteux Suprême ». Un PDG multimillionnaire qui vient sucer l’argent de l’État pour les mauvaises raisons. Il y a quelques semaines, ce gentil monsieur annonçait l’élimination de 2,500 emplois au Québec par un simple communiqué. Pas de rencontres avec les employés. Zéro explication. Pas d’excuse. Zéro entrevue. Un silence cousu de mépris. Pierre Fitzgibbon, le nouveau ministre de l’économie et de l’innovation l’avait convoqué pour une rencontre spéciale. L’empereur Bellemare ne s’y est pas présenté, trop occuper à aller vanter sa gestion devant un parquet d’hommes d’affaires à Toronto, tous en extase devant son éminente grandeur. Pourquoi s’abaisser à venir rencontrer un poids plume comme un ministre du Québec? À 14 millions $ par année, Bellemare est beaucoup plus pressé à venir rencontrer les ministres, quand il s’agit de leur quêter des milliards. Je me disais que la prochaine fois qu’il viendrait demander de l’argent au gouvernement, ce serait plaisant de savoir que la condition première d’une future subvention, pourrait être d’exiger sa démission, a priori, en amenant avec lui ses associés millionnaires. Le pire c’est que dans une étonnante incohérence, le gouvernement Legault s’est empressé de rassurer l’institution en lui réaffirmant qu’il ne fermait pas la porte à les aider financièrement si le besoin s’en faisait sentir. Quelques jours après cette déclaration, nous avons appris que Pierre Fitzgibbon, le ministre de l’économie et de l’innovation détenait des actions dans la compagnie Héroux-Devtek qui était reliée collatéralement à Bombardier. Une commission d’enquête a été déclenchée pour faire la lumière sur cette histoire qui ressemble à un conflit d’intérêt.


Nous avons également appris dernièrement, que le site d’Élections-Québec avait été piratée. Au lendemain du déclenchement des élections, un hacker aurait pris le contrôle d’un poste informatique d’Élections Québec. Au lieu de contacter la police et d’inspecter l’ordinateur, le directeur général des élections (DGEQ) a formaté les données, effaçant toutes preuves ainsi que les traces du piratage. Il y a tellement d’idiots qui occupent ces postes qu’on en vient à se demander si tout ceci n’était pas voulu et arranger. J’ai souvent des discussions avec des amis qui me disent qu’ils ont l’impression que les élections sont arrangées. J’essaye de ne pas le croire mais des situations aussi farfelues que cette intrusion leur donne un peu raison. En 2014, avant la campagne électorale au Québec, Pauline Marois avait redouté l’ingérence d’étudiants ontariens et d’ailleurs au Canada dans les élections québécoises. La Presse avait révélé qu’au moins cinq circonscriptions, à Montréal et en Estrie, avaient dénoté un flux inusité d’étudiants anglophones et allophones qui souhaitaient voter au scrutin du 7 avril 2014. Parmi eux figuraient des étudiants de passage qui n’étaient pas domiciliés au Québec, contrevenant ainsi à la loi électorale.


Les circonscriptions touchées étaient Sainte-Marie—Saint-Jacques, Saint-Henri—Sainte-Anne, Westmount-Saint-Louis _ toutes à Montréal _ de même que Saint-François et Sherbrooke, en Estrie. Trois d’entre elles (Sainte-Marie—Saint-Jacques, Saint-François et Sherbrooke) étaient détenues par le PQ. Le DGE, Jacques Drouin, affirmait qu’il n’avait rien trouvé d’anormal. « On nous a parlé d’une grande affluence dans les commissions de révision (de la liste électorale) de certaines circonscriptions par rapport à d’autres, mais quand on les a comparées avec les autres […], il n’y avait pas vraiment de craintes à y avoir ».


Au moment où j’écris ces lignes, Doug Ford, le premier ministre Ontarien a laissé tomber la construction prévue d’une Université francophone à Toronto. Il a également aboli le Commissariat aux services en français pour les franco-Ontariens. Après une montée aux barricades, les francophones hors-Québec lui ont fait faire un pas en arrière, mais le mal était fait. Doug Ford est le reflet d’un mépris évident du Canada anglais envers la francophonie en général. Denise Bombardier s’était faite apostrophée sur les réseaux sociaux quand elle avait raconté à l’émission TLMEP comment le français en Ontario était en déclin. Elle s’était appuyée sur des statistiques. Tout de suite, les trolls du web s’étaient déchaînés pour l’écraser verbalement, comme à toutes les fois qu’un défenseur du français s’exprime.


Mélanie Joly la ministre de la francophonie est venue jeter son fiel sur les méchants conservateurs en disant qu’à toutes les fois qu’ils étaient élus dans une province, le français était en péril. Comme si les libéraux étaient les plus grands défenseurs du français au Canada! À un an des élections fédérales, les propos de Madame semblaient trop électoralistes pour qu’on la croit subitement devenue la grande défenderesse des francophones. Il fallait bien qu’elle se trouve une cause à défendre pour faire oublier son incompétence dans l’affaire Netflix. Une pierre, deux coups.


Andrew Scheer et tous les autres premiers ministres du pays, à part François Legault, ne se sont pas levés à l’unisson pour critiquer l’attaque de Ford contre les francophones franco-Ontariens. S’il avait fallu que ce soient les anglophones du Québec qui subissent le même sort, je suis sûr qu’il y aurait eu une montée aux barricades des Canadiens anglophones pour dénoncer une telle injustice. Ils n’auraient pas manqué la chance de nous traiter de racistes. D’ici l’élection de 2019, Justin va se relever les manches (comme il le fait toujours) en nous disant qu’il défendra toujours le français au Canada et qu’il est prêt à mettre son siège en jeu (Ça me rappelle quelqu’un!). En réalité, il ne fera rien de concret. La beauté en politique c’est que tu peux promettre tout ce que tu veux mais une fois élu, tu peux changer d’idée sans en subir les répercussions. J’ai l’impression que Doug Ford et Andrew Scheer viennent de sceller l’issu des prochaines élections en faveur de Trudeau.


Pendant ce temps, notre très cohérent premier ministre du Canada s’apprête à acheter des C-F 18 vétustes qui viennent d’Australie et dont personne ne veut. Malgré le fait qu’il y ait une pénurie de pilotes au Canada, notre ado national s’entête à vouloir quand même les acquérir. Il faut dire que Justin a le don de se faire avoir.


C’est comme sa transaction pour acheter le pipeline de Trans Mountain. Juste avant que la compagnie Texane ne baisse les bras et ferme les portes, notre Premier ministre a payé 4,3 milliards pour l’acquérir. J’imagine les cris de joie des propriétaires Texans qui devaient se dire que Dieu habite sûrement au Canada. Après avoir menacé la Colombie-Britannique qu’il passerait le pipeline coûte que coûte, prétextant la sécurité nationale, le très cohérent premier ministre s’est fait remettre à sa place par la Cour d’appel du Canada qui a invalidé le projet de Trans Mountain, parce qu’il n’aurait pas tenu compte des revendications de groupes des Premières Nations et des risques environnementaux de son projet. C’est ce qu’on appelle: gaspiller généreusement l’argent des contribuables pour rien et se faire avoir comme un junior. Il n’en est pas à son premier gaspillage éhonté. Monsieur « la larme facile » Trudeau a donné 16 milliards aux entreprises du pays en accumulant d’énormes déficits, sans avoir le moindre plan pour ré équilibrer les finances publiques. Saviez-vous que le parti libéral de notre ado préféré avait payé 500,000$ pour la confection d’un logo de son parti?  Saviez-vous que lors du premier budget du parti libéral, le 21 mars 2016, le gouvernement Trudeau avait payé 65,000$ pour la couverture de son document du budget? L’opposition a crié tellement fort que lors de son dernier budget, la couverture du document avait finalement coûté 500$.


Que dire de l’affaire Kossaggi! Ce journaliste d’origine Saoudienne qui travaillait pour le Washington Post aurait été tué sauvagement par les hautes instances de l’Arabie Saoudite. Le président Trump ne veut pas punir le régime, même s’il s’avère que ce meurtre atroce aurait été commandé par le prince Salman lui-même. Depuis son entrée en politique, Donald Trump mène une lutte contre la réalité et le bon sens. Sa manière de négocier l’ALENA nous a démontré son évidente mauvaise foi. La fermeture de GM à Oshawa est une répercussion concrète de cette entente signée par le Canada, sous la menace Américaine. Trump reçoit 300 milliards par année de ses échanges commerciaux avec l’Arabie Saoudite. 100 millions sont reliés à la vente d’armes. Il a décidé de tolérer le meurtre du journaliste pour une simple question d’argent. Trudeau, lui, leur vend des blindés militaires pour une valeur de 15 milliards par année. Ceux-ci servent à tuer des innocents et des milliers d’enfants. L’Arabie Saoudite sanguinaire agit à sa guise, avec la complicité silencieuse de la communauté internationale. Au diable les meurtres et les humains qui se font tuer! Vive les milliards! On ne se prive pas de toute cet argent pour un simple carnage! Après ces faiseurs de moral se vantent d’être des démocrates et versent des larmes de métal pour le sort de ceux qu’ils ont martyrisés.


Concernant la détention de Raîf Badawi, le blogueur Saoudien dont la famille vit à Sherbrooke, Trudeau a changé le refrain de sa chanson. Avant qu’il soit élu il s’était insurgé promptement pour le faire libérer. Il reprochait à l’ancien premier ministre Harper son laxisme. Depuis qu’il a été élu, ce n’est plus une priorité pour lui. Preuve que la vertu des politiciens est à géométrie variable. C’est à croire que le pouvoir diminue le bon sens. Ce jeune blogueur, père de famille doit faire 10 ans de prisons pour avoir voulu défendre la liberté d’expression dans son pays. En même temps, Ti-pet soussigne un texte collectif défendant cette même liberté d’expression.  


Que dire du droit de grève qui s’effrite de plus en plus pour les travailleurs de notre pays. Ce droit existe-t-il encore? Permettez-moi d’en douter. C’était écrit dans le ciel que l’employeur de Postes-Canada n’allait pas négocier de bonne foi dans le conflit qui l’oppose à ses travailleurs. Pourquoi l’aurait-il fait? On se doutait bien qu’un jour ou l’autre le gouvernement Trudeau interviendrait et qu’il forcerait le retour au travail des grévistes. C’est devenu la norme. Les lois spéciales qui briment le droit de grève des travailleurs. D’ailleurs avec justesse, le président de la FTQ, Daniel Boyer, faisait remarquer la semaine dernière que Postes-Canada, lors de la dernière négociation en 2011, avait agi exactement de la même manière. Oui, le gouvernement était différent et les libéraux s’étaient indignés à l’époque, mais cela n’a pas empêché, encore une fois, que le droit de grève des travailleurs a été bafoué.


Je trouve que les politiciens de notre époque sont des opportunistes plus que des représentants du peuple. Je ne suis plus capable de les entendre dire qu’ils veulent servir la population. La partisannerie politique prime sur toutes leurs décisions. Ils sont toujours en campagne électorale. Ils instrumentalisent toutes les erreurs de leurs adversaires pour s’en servir électoralement. Il n’y a plus de projets de société viables et réalistes. C’est très décourageant de vivre dans notre monde. N’êtes-vous pas tanné d’être manipulés par des politiciens qui ne sont jamais imputables de rien? Quand il n’y a aucune répercussion à leurs décisions, comment voulez-vous que les choses changent? La commission Charbonneau nous a exposé le tableau du processus de la corruption systémique. Au détriment de l’article de la revue Maclean’s qui avait dit que le Québec était la province la plus corrompue au Canada, pensez-vous vraiment que le gouvernement fédéral est blanc comme neige? Si oui, vous êtes atteint d’une belle naïveté. 


 


 

 





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2 commentaires

  • Yves Corbeil Répondre

    3 décembre 2018

    Un peuple à genoux ne voit plus que la fin du mois qui arrive toujours trop rapidement au dessus de l'écran de son téléphone maudit alors que debout il pourrait voir l'avenir lui aussi au dessus de l'écran.


    On va-tu finir par le prendre le chemin de notre liberté.


    J'ai bien peur que la très grande majorité est englué dans le système tentaculaire que nos tyrans économiques ont semé partout dans le quotidien des gens.


    Mon dernier rendez-vous chez mon doc, bien oui je fais parti des chanceux qui en ont un. Cinq dans la salle d'attente une maman sur son cell qui ne cesse de rire assis au côté de son ado qui pitone comme un enragé, sur leur droite un couple avec son enfants de 5 ans, eux aussi chacun sur leur cell pendant que la petite à son petit appareil vidéo ou je ne sais trop et elle aussi elle pitonne. Le deux premiers passe à leur rendez-vous et sont remplacé par deux monsieurs qui eux aussi arrive avec leurs cells mais comble du comble un de ceux là en a trois, il en dépose deux sur la chaise d'à côté et poursuit sa maladie sur le troisième tout en vérifiant les entrants sur les deux autres. Je me serais cru dans un bar assis au côté d'un malade de vidéo poker qui flambe son cash sur trois machine en même temps.


    J'ai fini par passé et m'en suis retourné chez nous après avoir demander à mon doc si l'élection de Legault l'inquiétait au niveau salarial, il m'a répondu non pas trop car virer le paquebot dans le canal Lachine ça va ètre long et pénible, puis lui ne sera plus là quand ça se produira...peut-être.


    Debout, on voirrait tellement plus loin.


  • Yves Corbeil Répondre

    3 décembre 2018

    Un peuple à genoux ne voit plus que la fin du mois qui arrive toujours trop rapidement au dessus de l'écran de son téléphone maudit alors que debout il pourrait voir l'avenir lui aussi au dessus de l'écran.


    On va-tu finir par le prendre le chemin de notre liberté.


    J'ai bien peur que la très grande majorité est englué dans le système tentaculaire que nos tyrans économiques ont semé partout dans le quotidien des gens.


    Mon dernier rendez-vous chez mon doc, bien oui je fais parti des chanceux qui en ont un. Cinq dans la salle d'attente une maman sur son cell qui ne cesse de rire assis au côté de son ado qui pitone comme un enragé, sur leur droite un couple avec son enfants de 5 ans, eux aussi chacun sur leur cell pendant que la petite à son petit appareil vidéo ou je ne sais trop et elle aussi elle pitonne. Le deux premiers passe à leur rendez-vous et sont remplacé par deux monsieurs qui eux aussi arrive avec leurs cells mais comble du comble un de ceux là en a trois, il en dépose deux sur la chaise d'à côté et poursuit sa maladie sur le troisième tout en vérifiant les entrants sur les deux autres. Je me serais cru dans un bar assis au côté d'un malade de vidéo poker qui flambe son cash sur trois machine en même temps.


    J'ai fini par passé et m'en suis retourné chez nous après avoir demander à mon doc si l'élection de Legault l'inquiétait au niveau salarial, il m'a répondu non pas trop car virer le paquebot dans le canal Lachine ça va ètre long et pénible, puis lui ne sera plus là quand ça se produira...peut-être.


    Debout, on voirrait tellement plus loin.