Alors que notre ministre de l'immigration, au nom très anglophone de Yolande James, décide de sabrer dans le financement des cours de francisation pour les nouveaux arrivants, apparaît, à peu près au même moment, dans le Journal de québec du 12 avril 2010, la publicité suivante:
-Cours d'anglais gratuit-
(pas besoin d'être en chômage)
"À l'école de langue Captain english inc., chaque professeur détient un certificat professionnel en enseignement du ministère de l'éducation du québec. De plus, chacun détient une maîtrise universitaire en sciences de l'Éducation et enseigne sa langue maternelle. La prochaine session gratuite de 5 semaines commence mercredi le 14 avril 2010.
-renseignements: captainenglish.com
bureau: 418 627-9470
(Captain english est un formateur agréé par le ministère de l'emploi et de la Solidarité, livre en sus)"
Surpris et voulant en savoir plus, j'ai donc aussitôt tapé sur le clavier de mon ordinater: -captainenglish.com- et voici ce que j'ai appris sur ce site relativement à l'historique de Captain english:
" - qui est Captain english(point d'interrogation)"
"Bonjour tout le monde. Je suis un anglophone de Toronto. Après mon baccalauréat (university of Toronto), j'ai reçu une maîtrise en sciences de l'éducation(Dequeen univesity), des certificats d'enseignement du pensylvania Department of education et du ministère de l'éducation du québec. J'ai fondé une école bilingue à québec en 2005. Depuis ce temps-là, plus de 3,000 pesonnes à québec ont profité de mon cours. Maintenant je veux aider tous les francophones de la province de québec à devenir bilingues."
Serait-ce une farce(point d'inter...)Malheureusement, il semble que non! Ainsi donc (quelle ironie!), il semble que nous allons vivre , avec la langue, ce que nos ancêtres ont fait vivre, avec la foi, aux amérindiens: Nous aurons donc droit, comme eux à l'époque , à des missionnaires bien intentionnés. Ah,... les plaisirs de la conquête! Je l'ai toujours dit: Nous vivons, depuis lors(la conquête)dans une maison de fous et, selon les gouvernements que nous déméritons par notre insouciance , la folie augmente parfois à un degré proche de la démence, et Dieu sait, qu'à ce chapitre, nous sommes très bien servis par le gouverment Charest. Si cela continue de même, madame Marois n'aura pas à faire des efforts pour que soit enseigner, en anglais, à nos petits enfants, l'histoire, puisque tout l'enseignement se fera bientôt naturellement en anglais!
Dirons-nous bientôt God save the queen!
N.B. : Dans ce texte, parfois une minuscule prend la place d'une majuscule et vise-versa et le pont d'interrogation manque: il ne s'agit pas d'erreurs de ma part mais d'un problème avec le clavier de mon ordinateur qui, parfois, fait fi de ma volonté.