Il était 2è derrière PKP

Cloutier, la suite logique au PQ?

Quel est votre choix?

Tribune libre

De retour à la case départ, le PQ, semble-t-il, profitera d'un candidat émergent de choix en la candidature de M. Alexandre Cloutier. Cet homme au talent rassembleur, issu de la nouvelle vague avec la force de Gibraltar, se présente comme un levier efficace qui colporte des thèmes porteurs. Il saura apporter le renouveau qui dynamisera et vitaminera le PQ. Sa vision ainsi que sa compréhension de la joute politique sont excellentes.
À l'aube de la gloire, deuxième avec 29% des votes lors de la dernière course à la chefferie du PQ derrière PKP, M. Cloutier se pointe comme la suite logique dans le processus hiérarchique de sélection à la tête du PQ. De l'autre côté, Mme Hivon, si elle se lance, devra attendre son tour. «Je pense que je suis capable de voler de mes propres ailes», avait-elle dit, tout en assurant que sa relation d'amitié avec Alexandre Cloutier demeurait «intacte». «Ce que j'entends, c'est que les gens cherchent une candidature avec un profil économique»
En ce qui concerne Jean-Martin Aussant, c'eût été gênant de se présenter après avoir largué le bateau du PQ dans le passé. M. Aussant a certainement placé loin derrière lui son départ du PQ en 2011 alors qu'il reprochait à Pauline Marois sa mollesse et sa crainte de s'engager face à la souveraineté. Un retour de celui-ci aurait certainement été considéré comme un 3è essai et 10 verges à franchir! Par ailleurs, il est clair que Jean-Martin Aussant ne peut pas vivre sans musique. Son exil à Londres l'a certainement fait réfléchir en ayant un angle différent à partir de l'étranger, cela aide parfois à la réflexion.
«Mes fonctions actuelles demandent que je demeure neutre sur le plan de la politique partisane, mais je ne cacherai jamais ma préférence pour un Québec souverain. Je passe donc mon tour cette fois-ci pour un retour à la vie politique», a-t-il souligné.
Nicolas Marceau et Martine Ouellet, sont également pressentis comme candidats à la direction du parti. En ce qui concerne Martine Ouellet, la flamme brille et son désir de mieux servir les québécois semble vouloir passer par le poste de chef du PQ. Elle dit ouvertement vouloir « arrêter le saccage libéral, pour que le Parti Québécois reprenne le pouvoir » et ultimement réaliser l'indépendance. La voilà branchée sur une bonne volonté de faire. Dans son cas, la motricité ne fera certes pas défaut.
Mais à travers toute cette belle offre de la part des candidats, qui sera le grand gagnant au fil d'arrivée? Aurons-nous besoin d'un photo-finish pour départager?
Permettez-moi de miser sur Alexandre Cloutier, cela sans manque de respect envers les autres candidats. Plus que jamais, Alexandre Cloutier demeure la suite logique pour le progrès du PQ.
Et vous, qui est donc votre choix dans cette belle panoplie? En quoi sera composé le nouvel arsenal du PQ?


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2016

    oubliez l indépandance du qc avec cloutier,ce gars la veut simplement faire une belle carriere politique

  • François Ricard Répondre

    9 mai 2016

    Mme Hivon est venu nous rencontrer à Wickham durant l'automne 2013.
    À cette occasion elle nous a rappelé que pour les immigrants, il faut nous montrer rassembleurs et ne pas trop exiger. Elle avait aussi insister sur le fait que l'indépendance était l'affaire de tous les Québécois et non pas seulement des Québécois francophones. À ce sujet, ses idées sont fort près de celles d'Alexandre Cloutier.
    Pourtant les Québécois, de nationalité "canadienne" , ne tiennent nullement à l'indépendance.
    On na beau vouloir rassembler....il y a des gens qui ne répondront jamais à votre invitation.

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    9 mai 2016

    Depuis deux ans, tous les candidats actuellement pressentis ont travaillé d'arrache-pied et à l'unisson pour avoir la tête de PKP qui avait, selon eux, le très grave défaut d'être sincère dans son désir de faire l'indépendance. Et ils sont parvenus à leur but.
    Comme d'habitude, ces tristes sires auront la bouche toute pleine d'indépendance quand il s'agira, en petits cénacles réservés aux indépendantistes, de les convaincre de travailler gratuitement pour les faire élire tout en gardant un silence total, complet et obstiné sur les arguments les plus convaincants en faveur de la souveraineté et ce, à chaque fois qu'un journaliste de Radio-Canada, de TVA, de TQS ou de CBC leur mettra un micro sous le nez.
    En effet, essayer de convaincre la population du fait que l'indépendance sera une affaire payante pourrait gravement nuire à leur réélection.
    Comme éviter systématiquement le sujet de l'indépendance empêchera le projet de progresser dans la population et dans les sondages, ils pourront nous dire, au soir de la prochaine élection, comme c'est la tradition au PQ depuis le très brave Lucien Bouchard, ¨qu'on n'a pas le pourcentage pour faire un référendum¨. Et, une nouvelle fois, le tour sera joué: eux se seront assuré leurs salaires et leurs pensions de députés et nous, on restera Gros-Jean comme devant.
    Tant que ces petites gens refuseront de se servir des énormes temps libres dont ils disposent dans l'opposition pour faire la promotion des arguments les plus convaincants en faveur de l'indépendance auprès de la population normale, ils resteront ce qu'ils sont; à savoir de petits magouilleurs qui sont pire que les élus du PLQ; des gens qui, tout corrompus qu'ils soient, donnent quand même à leurs militants exactement ce que ceux-ci leur demandent de faire et de donner.
    Pourquoi sont-ce toujours les fédéralistes qui ont le sourire aux lèvres et la joie d'obtenir tout ce qu'ils veulent? Pourquoi l'amertume, la déception et les désappointements sont-ils toujours réservés aux indépendantistes? Parce que nos chefs n'ont aucun courage.
    Notre peuple va donc s'étioler et disparaître sans jamais avoir connu la beauté, la grandeur, le panache, le plaisir et la joie d'être des gagnants, d'être indépendants, puissants, respectés et riches?

    Désolé les boys et les girls, mais le projet a été définitivement abandonné! C'est l'essence de la stratégie secrète de nos chefs patriotes qui sont, comme chacun sait, d'une qualité exceptionnelle. J'en suis tout exalté!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mai 2016

    Je suis inquiet: Madame Chapdelaine écrit: " Yann Perreau résume très bien ma pensée : Véronique Hivon. Jeune. Femme. Sincère. Expérimentée. Rigoureuse. Rassembleuse. Dévouée. Humble. Inattaquable. Claire comme de l’eau de roc." Très bien tout cela, mais pourquoi indépendantiste n'est pas dans la liste? Personne ne s'en soucie? Parce qu'on peut dire de Legault qu'il est sincère, expérimenté, dévoué ou de Lucien Bouchard qu'il était rigoureux, rassembleur et inattaquable (quoique certains Canadians voulaient le mettre en prison...), mais quel est son plan pour nous mener à l'indépendance? A-t-elle dit quelque part que si elle était à la tête d'un gouvernement du Pq, ce ne serait pas un gouvernement de gérance provinciale mais de libération nationale? (Sinon, j'ai hâte de voir ses positions à cet effet!) Si le plan , c'est de ne rien changer concernant le régime et de promettre un bon gouvernement pour remplacer un mauvais gouvernement libéral, ça va finir par un mauvais gouvernement péquiste que d'autres gestionnaires provincialistes vont vouloir remplacer par après.

  • Peter Benoit Répondre

    9 mai 2016

    Les fédéralistes qui contrôlent de larges pans des médias au Québec vont mousser la candidature péquiste conforme à leurs intérêts. Ils vont donc favoriser le candidat qui:
    1) Se prononce sur un référendum le plus vite possible (dixit Jean Charest);
    2) Repousse le débat identitaire le plus possible c'est-à-dire le plus opposé possible à la Charte et autres questions associées;
    3) Possède le bagage économique le plus faible possible.
    Je vous laisse penser aux candidats potentiels...

  • Normand Paiement Répondre

    9 mai 2016

    Monsieur Beaumont,
    Permettez-moi de ne pas partager votre enthousiasme au sujet d'Alexandre Cloutier et de vous inviter à lire attentivement ces trois textes, qui portent sur les dangers qui guettent le PQ dans cette nouvelle course à la chefferie: http://vigile.quebec/Danger-mortel-pour-le-PQ, http://www.journaldemontreal.com/2016/05/07/le-mirage-du-nationalisme-sans-identite et http://vigile.quebec/Un-PQ-sans-identite.
    Ces billets ont fini par me convaincre qu'aucun des candidats éventuels à la succession de PKP issus de la députation péquiste ne possède les qualités nécessaires pour tenir solidement la barre du PQ. Pis encore, ceux-ci seraient bien capables de priver le vaisseau amiral de l'indépendance de sa raison d'être, qui est de faire du Québec un pays!
    Aussi, au risque de refroidir vos ardeurs et d'avoir l'air de dire une grosse bêtise, je prends l'initiative de vous suggérer le nom d'une personne dont les états de service, la stature et la popularité pourraient permettre au PQ de percer enfin le «mystère Québec» tout en mettant par la même occasion résolument le cap sur l'indépendance: Régis Labeaume (https://fr.wikipedia.org/wiki/Régis_Labeaume)!
    Si quelqu'un de l'envergure de PKP pouvait réussir à convaincre cet homme d'affaires et actuel maire de Québec de relever ce nouveau défi, je suis persuadé que celui-ci aurait la vision, l'intelligence, la détermination et le courage nécessaires pour mener le bateau de la souveraineté à bon port.
    À défaut pour Régis Labeaume, qui aurait jadis envisagé de succéder à Pauline Marois (http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/07/20100727-053102.html), de se laisser tenter par l'idée de prendre la relève de PKP, je crains que le PQ retombe rapidement dans les ornières de la «gouvernance souverainiste» et de l'ambiguïté qui le caractérisent depuis au moins vingt ans.
    Cordialement,
    Normand Paiement

  • Monique Chapdelaine Répondre

    9 mai 2016

    Je mise pour l'instant sur Véronique Hivon. Sur son compte twitter du 3 mai dernier, Yann Perreau résume très bien ma pensée : Véronique Hivon. Jeune. Femme. Sincère. Expérimentée. Rigoureuse. Rassembleuse. Dévouée. Humble. Inattaquable. Claire comme de l'eau de roc.
    Mais j'attends sa position sur les questions de l'identité québécoise et de l'immigration, deux dossiers qui me tiennent particulièrement à coeur. En ce qui concerne l'identité, je ne me contenterai pas d'un nationalisme civique.

  • Jean Lespérance Répondre

    8 mai 2016

    Je l'ai dit et je le répète, je préfère avoir une femme de la stature de Marine Le Pen mais s'il y avait un homme capable de démontrer qu'il veut suivre son exemple, je suis prêt à l'appuyer à 100%. QS n'a pas de chef et pourtant les choses vont bien pour Québec Solidaire, pourquoi? Il y a une cohésion dans leurs prises de décisions alors nul besoin d'avoir un chef pour ramener le monde à l'ordre. Cohésion et cohérence sont deux choses différentes, mais ils ont le droit à l'erreur, le PQ n'en a pas de droit à l'erreur sinon toute erreur est montrée du doigt et amplifiée. Je suis optimiste pour la suite des choses et voyant ceux qui se présentent et ceux qui ne se présentent pas, je me dis enfin, nous avons enfin une chance d'avoir du succès.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mai 2016

    Cloutier était le deuxième avec 29% des votes mais je suis sidérée de voir sur les réseaux sociaux le nombre de militants qui menacent de quitter le PQ si Cloutier devient le prochain chef. J'aime bien Alexandre Cloutier mais j'aime moins sa peur de la question identitaire, son reniement de la Charte et son ouverture à l'immigration en masse, comme à QS. Certains le perçoivent comme un indépendantiste mou.
    Tous les candidats et toutes les candidates ont des qualités indéniables. Il ne faut pas sous-estimer Véronique Hivon très aimée de la population.
    Personnellement, tout comme à la dernière course je n'ai aucun coup de cœur. Je ferai donc ce que j'ai fait, soit attendre de les avoir tous entendus dans les débats avant de faire mon choix.