Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) Philippe Couillard subit en ce moment les critiques de ses troupes pour avoir tenu secret une perquisition de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) au siège social de son parti en juillet dernier. Comme l’a soutenu Norbert Morin, député libéral de Côte-du-Sud, les députés du PLQ sont déçus et auraient aimé être tenu au courant de cette opération policière avant de l’apprendre comme tout le monde dans les divers médias. Monsieur Couillard qui a affirmé ne ressentir aucun regret a par ailleurs dit avoir agi de la sorte – suite à une «discussion poussée» dans un «comité restreint» du conseil exécutif du parti – parce qu’il croyait que cela allait nuire aux enquêtes policières et compte tenu du fait que la nouvelle deviendrait publique de toute façon.
Dans un tel contexte, les élus libéraux et tous les membres du parti devraient sérieusement se demander s’ils peuvent encore faire confiance à leur chef. Même si Monsieur Morin a minimisé la gravité de l’erreur commise, le fait qu’une telle bourde soit celle d’un chef qui avait promis plus tôt cette année d’élever les standards de transparence, la réponse à cette question devrait être négative.
Je ne prétends évidemment pas sans fondement que Monsieur Couillard détient des informations et des détails à propos de cette perquisition et qu’il devrait les révéler à son parti ainsi qu’au grand public en faisant fi des enquêtes. Mon propos est plutôt d’affirmer que si Philippe Couillard avait fait preuve de responsabilité et de respect envers ses élus, il aurait refusé de participer à la culture du secret qui a comme conséquence néfaste d’attiser le cynisme et la colère de la population à l’égard de la classe politique.
Faire partie d’une organisation politique, d’autant plus lorsqu’on en est le chef, c’est assumer ensemble les bons coups et les embûches qui se présentent. Pour l’instant, ce que l’on sait, c’est que le PLQ vient de décider de se donner des nouvelles mesures afin que ses députés soient mieux informés à l’avenir. Une question persiste : y-a-t’il autre chose que Monsieur Couillard cache à ses députés?
Perquisition de l'UPAC chez les libéraux
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
20 septembre 2013Il faudra me passer sur le corps dit Couillard.
L'UPAC l'as pris au mot
Son souhait vient d'être exaucer par l'UPAC.
Archives de Vigile Répondre
20 septembre 2013Un lapsus est la plupart du temps révélateur. Quand Philippe Couillard utilisa l’expression les « escouades politiques » à la fin de son point de presse, mercredi, alors qu’il venait de révéler avoir été interrogé par des policiers
Les seuls polices politiques que je connaisse sont celles du parti Libéral :Robert Poeti et Guy Ouellette derrière lesquelles le plq corrompu de Couillard se cache .
Le député libéral de Robert-Baldwin a sollicité des dons dans une synagogue en prenant soin de rappeler les «contributions généreuses» du Parti libéral à la communauté juive, incluant un «permis de garderie.
Ou sont les polices politique politiciennes du plq ...les Poéti et Ouellette pour dénoncer leur chef au DGE?
Le député libéral s'excuse et regrette
Je désire présenter mes excuses aux membres de cette assemblée ainsi qu'à tous ceux qui auraient pu être offensés par ce geste maladroit.
En réalité il regrette de s'est fait prendre.
Apres son silence sur la descente de l'UPAC garder secrète par le plq et l'argent demander par des lettres du plq laisser aux portes des synaguogues pour financer leur caisse électorale la transparence promise par Couillard était une entourloupette comme celle que Charest utilisait pour emfumer les québécois.
Demander de l'argent a une communauté culturelle en échange de service bonifier s'apparente a de l'extorsion.
La communauté juive et aucune autre n'ont pas a payer de cote part ,de dime,ou verser quelque montant que ce soit a la caisse électorale du parti libéral de Couillard pour avoir les services auxquels elle ont droit.
Ce genre de pression sur des communautés ethniques et religieuses pour leur soutirer de l'argent pour la caisse électorale du plq en échange de services bonifier est intolérable et innaceptable dans une société démocratique.
Les libéraux de Couillard on franchi ce pas.
Dans le Québec honteux d'André Pratte de Gesca cette affaire as été complètement abscente de tout les blogs gescaciens.
Pourtant le fédé libéral Gilbert Lavoie n'en manque jamais une sur son blog pour s'attaquer a tout ce qui bouge au parti québécois.
Non seulement il n'y as rien de changer au plq mais la situation empire dramatiquement depuis le départ de Charest
Après les promesses de transparence et d'éthiques non tenus par le plq suite aux révélations de la commission Charbonneau force est de constater que ce parti vient encore de prouver une nouvelle fois qu'il est totalement irréformable.
Archives de Vigile Répondre
19 septembre 2013La question que les journalistes évitent d’approfondir : pourquoi se limiter à Couillard, si c’est le gouvernement Charest qui est concerné d'abord? Qui protège John James Charest? Est-il immunisé de Haut? Les liens de Desmarais avec les Voltigeurs de Québec plongent-ils plus profondément dans les forces policières québécoises?
On sait que Charest « œuvre » actuellement dans l’ombre (payé par 5 firmes différentes d’avocats!) avec son complice Pierre-Marc Johnson sur l’Entente commerciale secrète Canada/Europe, dont Jean-François Lisée, le ministre supposément responsable du dossier au présent gouvernement, de par le peu qu’il en a à dire, projette l’image d’une marionnette d’information superficielle et émissaire plutôt qu’un acteur véritable dans ce dossier. Est-ce cette œuvre, ce travail au noir pour ainsi dire, que l'on ne veut ou peut pas perturber?
Et, à travers ce déviement de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) à interroger Couillard uniquement, mais pas Charest, et faisant ainsi suivre soporifiquement les projecteurs médiatiques vers ce seul paravent prédatorial, on peut se demander de quelle grosseur est le reste de l’iceberg plongé dans les noirs desseins qui se trament dans le dos des québécois, pas ceux commencés d’hier, mais ceux se poursuivant aujourd'hui, pour hypothéquer nos demains prospères.
Y-a-t-il un véritable enquêteur-journaliste digne de ce nom dans la salle de presse? demande un Diogène-citoyen avec sa lanterne presqu’éteinte, par manque d’oxygène dans cet air plus vicié que jamais dans cet environnement fermé, élitiste et apublic. Nous baignons dans des complicités si fortement tissées entre les privatiseurs de service, contrôlant État et institutions, qu’il est à se demander si le « Désobéissez! » de Victor-Lévy Beaulieu n’est pas le plus réaliste des remèdes à nos enlisements : un appel au seul pouvoir du peuple sur lui-même pour lui-même.
ChristianP