Les journalistes acceptent les leçons de ce grand justicier !!!

Denis Coderre est le sosie (plus enrobé) de Gérald Tremblay.

Le candidat qui dit une chose et en fait une autre.

Tribune libre

Denis Coderre et Gérald Tremblay ont plusieurs points en commun.
Les deux sont des libéraux fédéralistes.
Les deux ont été députés et ministres dans des gouvernements libéraux, l’un à Ottawa, l’autre à Québec.
La mairie de Montréal n’est pas leur premier choix. L’un rêvait de devenir premier ministre du Canada, l’autre, premier ministre du Québec.
Les deux hommes sont des verbo-moteurs. Ils n’ont pas d’idées, seulement des opinions. Denis Coderre a toujours utilisé cette expression qui le caractérise; « on passe à autre chose ». Quant à Gérald Tremblay, sa réplique célèbre et ineffable était: « je ne savais pas ».
Les deux ont déjà été financés par les Italiens dans la partie Nord de Montréal : Lino Zambito, Giuseppe Borsellino, etc, que la Commission Charbonneau a mis en vedette.
Les deux sont liés à Union Montréal (UM). Tremblay a créé ce parti en 2001 et Coderre veut le continuer en 2013, sous le vocable Équipe Denis Coderre.
L'Équipe Coderre récupère plus du tiers des élus d’UM de 2009.
Lors des élections de novembre 2009, UM a fait élire le maire Tremblay et 68 maires d’arrondissement, conseillers de ville et conseillers d’arrondissement.
Des 68 élus en 2009, Denis Coderre récupère 25 maires et conseillers d’Union Montréal, dont un indépendant très proche de ce parti et plusieurs transfuges de Vision Montréal (maires d’arrondissement : Anie Samson de Villeray, Parc-Extension et Saint-Michel et Chantal Rouleau de Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles).

Ainsi, en ajoutant à ces deux maires les quatre autres maires d’arrondissement se présentant sous la bannière Équipe Coderre : Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Saint-Léonard et Saint-Laurent, ce dernier peut se targuer qu’il a le tiers des mairies d’arrondissement.
D’autres maires de l’ex UM, élus en 2009, ont choisi une autre voie. Ils ont créé des équipes locales : Équipe Luis Miranda (Anjou), Équipe Richard Bélanger (Île-Bizard-Sainte-Geneviève), Équipe Manon Barbe (Lasalle), Équipe Claude Dauphin (Lachine), Marie Cinq-Mars (Outremont), Équipe Andrée Champoux (Verdun) et Équipe André Savard (Verdun). Cet éparpillement surtout dans des anciennes municipalités va permettre à Denis Coderre de faire des alliances avec ces petites formations.
Si nous comparons les liens entre l’ex-UM et l’Équipe Coderre, nous voyons qu’il a pu recruter quatre fois plus d’élus d’UM que la Coalition Harel-Côté (25 contre 6).
Denis Coderre et sa drôle de façon de faire de la politique.
Denis Coderre a une façon très particulière de faire de la politique. En avril 2011, lors de sa dernière élection fédérale, il accepte et se dit enchanté de recevoir le support de Clementina Têti-Tomassi, conseillère municipale à UM, et surtout épouse de Tony Tomassi. Nous savons que la majorité de la communauté italienne du Nord de Montréal appuie et finance ces campagnes. Or en 2013, celui qui veut passer pour Monsieur Net a un problème de taille. Le 16 août 2013, tous les élus de l’ex-UM de Montréal-Nord passent dans son équipe. Mais que faire de Clementina Têti-Tomassi ?
D’une part, depuis qu’il est candidat à la mairie, il répète aux journalistes que les ex-élus d’UM ne doivent pas être reconnus coupables par association : cette petite réponse passe-partout est répétée ad nauseam.
Encore le 30 août 2013, il fait la leçon aux journalistes en affirmant : « Vous savez aujourd'hui, 24 personnes anciennement d'Union Montréal sur les 103 candidats à venir. Moi, j'ai dit que je voulais être un antidote au cynisme. On va arrêter de mettre tout le monde coupable par association. Je veux m'assurer qu'on envoie ce message que la très majorité des hommes et des femmes qui siègent à l'hôtel de ville ou les employés pour la ville de Montréal, c'est des gens qui sont honnêtes ».

D’autre part, la lutte électorale ne sera pas facile puisque le fils de l’ancien maire de Montréal-Nord, Guy Ryan, se présente pour l’Équipe Marcel Côté dans cet arrondissement. Si on se fie aux seuls propos de Denis Coderre, Clementina devrait être candidate de son parti puisque le fait d’être l’épouse de Tony n’est pas en soi un péché.

Déjà, il a repêché 25 ex-élus d’UM (maire Gagnier de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville est indépendant depuis le début de 2011 et vote avec UM). Va-t-il aller dans la voie de la culpabilité par association et choisir de laver plus blanc que blanc ?
Il tergiverse et les pressions des électeurs italiens restent nombreuses. Et puis, un jour, il se décide à mettre en action sa phrase célèbre : « on passe à autre chose ».
Le 11 septembre 2013 (presqu’un mois après que tous les ex-membres de l’ex-UM de Montréal-Nord, ont rejoint son équipe, Denis Coderre présente une de ses ex-attachés politiques au fédéral et commissaire la Commission scolaire English-Montreal, Bianco Lo Bianco, pour remplacer Têti-Tomassi. Elle est d’origine italienne, très proche de lui et a été membre de l’ex-UM depuis 2008. Il y a eu certainement une forme de marchandage; les anciens d’UM tenaient à ce que la nouvelle candidate correspondante à l’ancienne (Clementina) : fédéraliste, italienne anglophone et libérale.
Ce seul exemple de gestion à la Coderre : dire une chose et en faire une autre, devraient inciter les Montréalais de ne pas voter pour homme politique qui fait de la vieille politique.
Denis Coderre a un objectif politique : satisfaire ses ambitions politiques. Point à la ligne.


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2013

    Je ne comprends pas pourquoi on ne parle pas du tout du "Strippergate" (saga Coderre-Montpetit). Il me semble que ce n'est pas rien. Coderre a trempé dans une affaire plus que louche. Regardez le site ci-joint; ça vaut le détour!!
    http://freako-jemesouviens.blogspot.ca/2012/06/strippergate-la-saga-coderre-montpetit.html
    http://marie-claudemontpetit.blogspot.ca/2008/10/un-autre-pisode-de-la-saga-coderre.html

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2013

    M. Coderre va passer son message dans une mosquée.
    Ce que je trouve aberrant, c'est que la majorité de ces politiciens ne croient pas du tout a ces balivernes religieuses, mais font semblant que cela les intéressent.
    C'est simplement pour des VOTES. Pour ces libéraux leur libéralisme est devenu une idéologie
    http://www.journaldemontreal.com/2013/10/04/coderre-passe-son-message-dans-une-mosquee
    Faire de la discrimination, n'intéressent pas ces libéraux, ils préfèrent noyer leurs concitoyens dans une mer de citoyens non intégrables, pour faciliter leurs disparitions, plus vite cela se fera, plus vite ils en seront débarrassés de leurs concitoyens, ainsi ils pourront mieux respirer.
    Selon cet auteur, nous devons faire de la discrimination si nous voulons survivre.
    Nous en faisons régulièrement au quotidien de la discrimination, nous ne laissons pas nos portes de maisons ouvertes afin que tous puissent y avoir accès sans discrimination.
    On doit faire la même manière avec nos portes de l'immigration, car notre nation c'est NOTRE MAISON.
    Si nous laissons entrer tous sans discrimination, il y aura des conséquences indésirables et notre société est condamnée a disparaitre.
    http://caesartort.blogspot.ca/2009/09/larry-auster.html

  • Jean Archambault Répondre

    13 octobre 2013

    Correction.
    Le prénom de la candidate Lo Bianco de l'Équipe Coderre est Sylvia et non Bianco.
    Merci

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    13 octobre 2013

    Coderre, Coté, Joly, tous membre en règle du réseau libéral. Ce qui garanti la mains misent des libéraux sur la Ville de Montréal :
    http://denoncezuntraitre.com/image%20/PNG/mairieMTL.png
    JCPomerleau

  • Jean Lespérance Répondre

    12 octobre 2013

    Quand je vois Coderre et Côté, j'ai l'impression de voir la réplique de Couillard et Legault.
    Des ennemis en apparence mais ayant la même vision, le même but.
    Ils peuvent aussi s'associer ensemble, collusionner pour défranciser Montréal, noyer Montréal dans un magma fédéraliste.