Deux mythes qui s'effondrent en même temps : l' "Europe" et la "Belgique"

Actualité internationale

Deux mythes qui s'effondrent en même temps : l' "Europe" et la "Belgique" ... Et, pour l'instant, la désinformation continue ...

De :
Denis Griesmar

Incorrigible Jean Quatremer ! Européiste béat, donc belgicain béat (c'est la même chose) ...
Effarant, l'effarement des deux députés français, découvrant tout à coup le problème ... ce qui donne la mesure de la désinformation permanente à laquelle se livrent les journalistes sur la question, rédigeant leurs articles en forme de pirouettes, hypostasiant une "Belgique" qui n'a jamais existé, refusant obstinément de regarder les réalités en face (que De Gaulle, lui, connaissait bien), et donc responsables de l'impréparation des politiciens français (alors que le peuple, lui, dans son bon sens, est favorable à la réunion de la Wallonie à la France).
On peut tout de même espérer maintenant que ces mêmes politiciens chercheront rapidement à s'informer, à lire nos articles sur la question, à prendre conscience de l'extrême intérêt géopolitique qu'il y a à assurer la continuité territoriale entre la Wallonie et Bruxelles, à assurer le respect de la volonté des populations (dans la périphérie de Bruxelles comme dans les Fourons), et à cesser de brader les intérêts de la Nation pour les beaux yeux d'une "Europe" qui n'est qu'un psychovirus.
Non, le "refus de la solidarité entre riches et pauvres" n'est pas le moteur de la crise belge. On ne décide pas de son appartenance nationale pour un point de PNB ! (Ces journalistes raisonnent faux de bout en bout).
Il faudra que ce soit les Wallons (et les Bruxellois, revenus de leur rêve belgicano-bourguignon), Wallons qui sont aussi français que les Berrichons ou les Poitevins, qui donnent aux "responsables" français une leçon d'Histoire, de Droit, de dignité et d'intérêt national !
Sans agresser quiconque, mais avec le sentiment serein de réparer enfin un accident de l'Histoire, et une injustice.

France a écrit :

« Il était une fois la fin de la Belgique http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/07/il-%C3%A9tait-une-fois-la-fin-de-la-belgique.html | Accueil http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/ Le Salon beige 10.7.2011


*vendredi 08 juillet 2011*


*La France* s’inquiète d’une possible scission de la Belgique

Deux députés français, Robert Lecou, élu UMP de l’Hérault, et Jean-Pierre Kucheida, élu PS du Pas-de-Calais, étaient en Belgique, hier et aujourd’hui, pour préparer un rapport parlementaire sur la crise belge qui devrait être publié à la rentrée. Le hasard faisant bien les choses, ils ont débarqué dans le Royaume au moment où Bart De Wever le précipitait dans l’abime (lire l’article précédent).

Ils ont rencontré politiques et journalistes (belges et français, dont moi-même) afin de se faire une idée de la gravité de la crise. Les deux parlementaires étaient manifestement effarés de découvrir l’ampleur du fossé séparant les Francophones des Néerlandophones. Ils ont notamment posé beaucoup de questions sur les scénarios qui pourraient mener à un éclatement du pays et sur un éventuel rattachement de la Wallonie à la France… En juillet 2010, déjà, le quai d’Orsay avait lancé une réflexion sur le sujet afin de ne pas être pris par surprise si le pire arrivait. On peut comprendre l’angoisse, tardive, des autorités françaises, puisque, c’est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, qu’une telle instabilité menace directement ses frontières, instabilité qui pourrait créer de graves tensions entre les « puissances européennes ».

« Puissances européennes », un langage du XIXe siècle tout à fait adapté, car c’est tout le modèle européen qui prend l’eau en ce moment : une Belgique, modèle de cohabitation entre communautés, qui prend le gite, une zone euro attaquée par les marchés faute de vouloir franchir le pas fédéral, une Allemagne tentée par le Sonderweg (le chemin solitaire)… Autant de crises qui ont un point commun : le refus de la solidarité entre riches et pauvres, la certitude que seuls on s’en sort mieux, le rejet de l’autre. On sait où cela a mené l'Europe dans le passé.

COULISSES DE BRUXELLES

La Belgique, plus que jamais dans l'impasse http://feedproxy.google.com/%7Er/lesalonbeigeblog/%7E3/VFzbMz_PtjQ/la-belgique-plus-que-jamais-dans-limpasse.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email

Posted: 09 Jul 2011 06:46 AM PDT

Lu sur le blog de Jean Quatremer http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/07/il-%C3%A9tait-une-fois-la-fin-de-la-belgique.html :

S http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e201538fc4dd09970b-pi "En refusant, hier, le compromis d’Elio Di Rupo, le socialiste francophone et formateur royal, Bart De Wever, le patron de la N-VA, un parti indépendantiste et nationaliste flamand, vient de faire entrer le royaume, sans gouvernement depuis le 26 avril 2010, en territoire inconnu. En effet, **toutes les formules de compromis entre les partis flamands et francophones semblent épuisées, et personne ne voit comment le pays pourrait se sortir de cette crise qui creuse chaque jour davantage le fossé séparant le nord du sud du royaume**. [...]
Le roi des Belges, Albert II, a qualifié tout à l'heure la situation de //"grave"//. [...] A cette division communautaire, s’ajoute un profond fossé idéologique : la N-VA est un parti de droite dure sur le plan économique (son programme est très proche de celui du Voka, le patronat flamand), alors que le PS n’a pas fait sa mue social-démocrate et défend un modèle que le Nord qualifie «d’assistanat». La N-VA est loin d’être isolée : en Flandre, la gauche ne pèse que 21% contre 64,5% au sud (PS, CDH et Ecolo).

Di Rupo est pourtant parvenu à proposer un compromis, lundi, long d’une centaine de pages, qui fait la part belle aux thèses des flamingants (notamment en leur accordant la scission de l’arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde, ce qui assure la continuité territoriale de la Flandre, ou en donnant une large autonomie fiscale aux régions), ainsi qu’aux revendications socio-économiques de la droite flamande (notamment sur la dégressivité de l’indemnisation du chômage ou le plafonnement des dépenses publiques). Tous les partis francophones, sans exception, ont accepté ce texte comme base de discussion pour former un gouvernement tout comme, au nord, le VLD, le SPA et Groen ! (écologistes). Mais, tout dépendait en réalité de la N-VA, le parti qui a gagné les élections du 13 juin 2010 en Flandre.** La réponse n’a même pas été un «non mais» que certains espéraient, mais un «non» tout court**.//"//

En France, certains s'inquiètent d'une possible scission belge http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/07/la-france-sinqui%C3%A8te-dune-possible-scission-de-la-belgique.html . Et un rapport parlementaire devrait être publié en septembre.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2011

    Une précision s'impose.
    "Sonderweg" ne signifie pas chemin solitaire mais chemin particulier.
    Ce fut une velléité promptement écartée lors de la création de la défunte République démocratique allemande.
    Solitaire se traduit par einsam, la solitude par einsamheit. En revanche, particularité s'appelle Besonderheit.