Dire NON au PQ

Réfléchissons bien avant de le dire

Tribune libre

Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser une commission d’enquête sur la corruption.
Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser de faire un grand ménage dans le financement des partis politiques.
Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser d’adopter une Charte de la laïcité
Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser et accepter d’empêcher le français de devenir minoritaire
Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser la volonté d’établir une gestion plus intelligente de notre immigration
Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser de récolter au moins 50% des revenus tirés de nos ressources naturelles
Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser l’indépendance énergétique du Québec
Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser d’appuyer l’économie sociale, solidaire, coopérative
Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser de gouverner comme une nation et à tracer un parcours vers la souveraineté
Dire NON au Parti Québécois c’est
Refuser une femme première ministre
Pourquoi diriez-vous NON au vrai changement?
Pourquoi déserteriez-vous le PQ?
Qu'ont a offrir les autres partis politiques?
Ne croyez-vous qu'il faille prendre le pouvoir d'abord pour ensuite se donner notre souveraineté?
Au delà des chefs il y a un programme politique.
J’attends vos réponses.
Roger Kemp, Trois-Rivières, www.roger-kemp.blogspot.com

Featured 46fbc2a38e3d4ccc9f329692d2b92d34

Roger Kemp110 articles

  • 86 914

Pamphlétaire actif à Trois-Rivières Membre actif à la SSJB de la Mauricie





Laissez un commentaire



7 commentaires

  • Claude G. Thompson Répondre

    6 juillet 2011

    Monsieur Barberis-Gervais.
    Vos deux remarques sur les circonstances politiques qui ont donné l’occasion de s’exprimer à ce que vous qualifiez de « déferlante anti-Marois » sont loin d’être les causes d’un quelconque désarroi à l’intérieur du mouvement indépendantiste. Soit votre mémoire est sélective, soit elle est défaillante.

    En ce qui me concerne, ne désirant pas m’exprimer pour autrui, j’ai suffisamment expliqué dans mes différentes interventions sur Vigile les raisons qui m’amènent à ne pas faire confiance à Madame Marois. Il suffit d’en relire quelques unes pour constater que je ne suis pas arrivé à cette conclusion sous le coup d’une prise de position « volatile » de la situation et encore moins sous celui d’une quelconque « manipulation » de ceux que vous qualifiez de « vous savez qui ».
    Que je ne reçoive pas votre « imprimatur » et que vous me « retiriez de votre liste » dont je ne me suis, en fait, « pas retiré moi-même », me laisse songeur. Je serais porté à vous demander :
    “ Pour qui vous prenez-vous ? ”
    Pontifier n’aidera pas à améliorer les relations entre les indépendantistes. Je respecte vos efforts pour faire l’union des forces indépendantistes et je refuse de me laisser aller à l’insulte.
    Quand vous écrivez :
    “ […au lieu de dire stupidement et agressivement : "le plan Marois à la poubelle" (et Marois elle-même...), pourquoi ne pas se demander qu’est-ce qui pourrait être ajouté ou retranché pour l’améliorer…],
    vous faites exactement ce que vous reprochez à ceux qui ne partagent pas votre point de vue en les traitant « d’agressifs et de stupides ».
    Excusez-moi de vous le dire, mais ce n’est pas ainsi que nous arriverons à quelque chose.
    En ce qui concerne votre remarque à propos d’un article à venir de M. Parent, je vous recommande de bien relire mon texte. Vous réaliserez que j’y commentais un envoi de ce dernier daté du 16 juin intitulé « sauver les meubles » dans lequel il parlait de l’indépendance de Québec et de Madame Marois et qu’il ne s’agissait pas d’un texte à venir. Rien, du reste, dans ce que j’ai écrit, ne laissait entendre qu’il pouvait en être ainsi.
    Patriotiquement vôtre,
    Claude G. Thompson

  • Marcel Haché Répondre

    6 juillet 2011

    M. Kemp.
    N’attendez pas de réponses. Vous n’en aurez pas.
    Derrière le procès qu’ils font, tantôt à la « gouvernance souverainiste », tantôt à la chefferie de Mme Marois, c’est en réalité le procès du P.Q. qu’ils font en permanence.
    Dans cette machine de guerre anti-souverainiste, les intérêts les plus divers et souvent opposés s’unissent en espérant pouvoir promouvoir leur agenda.
    Il reste que votre nomenclature de ce qu’ils refusent serait refusée d’emblée par les libéraux. Eux, au moins, ne cacheraient pas leur couleurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2011



    J'ai écrit: "Je demande donc à Nicole Hébert, Andrée Ferretti, Jean-Claude Pomerleau, Marcel Haché, René-Marcel Sauvé, Louis Champagne et d’autres que je m’excuse d’oublier, de continuer le combat. Et aussi Richard Le Hir, Yvan Parent et Claude G. Thompson."
    J’avais oublié Roger Kemp qui vient de publier sur Vigile :
    Dire NON au PQ : réfléchissons avant de le dire.
    Quant à Claude G. Thompson, il est un disciple de l’avocat à la retraite. Il écrit :
    "Malgré les louables efforts de M. Barberis-Gervais, je n’arrive pas à me rendre à ses arguments. Je n’ai pas confiance en M. Marois et il faudra bien autre chose que sa « gouvernance actuelle du PQ » pour me convaincre de ses qualités de cheffe."
    Alors Claude G. s’est retranché lui-même de ma liste. Il avait annoncé un texte de Ivan Parent qu’on n’a pas encore vu. Comme j’en prévois le contenu, je retire Ivan Parent de ma liste de ceux qui vont "continuer le combat" quitte à me rectifier.
    Quelques remarques sur les circonstances politiques qui ont donné l’occasion de s’exprimer à cette déferlante anti-Marois.
    1- Ce qui cause le désarroi dans le mouvement indépendantiste, c’est la défaite du 2 mai où le Bloc est passé de 47 députés à 4. C’est tellement évident mais il faut le dire. La conclusion : on peut s’attendre à tout de l’électorat québécois qualifié pudiquement de "volatile" mais moi je dirais plutôt "manipulable" par on sait qui : Power et La Presse-CROP- Radio-Canada.

    Conséquence : il pourrait arriver la même chose au Parti québécois surtout après la démission de Lisette Lapointe-Parizeau ; Louise Beaudoin ; Pierre Curzi et surtout de Jean-Martin Aussant qui a dit exactement la même chose que Claude G. Thompson ici cité.
    Pour éviter cette déconfiture possible, on met tout sur le dos de Pauline Marois et on lui demande de laisser la place à quelqu’un d’autre. Je désapprouve mais je comprends.
    2- A propos du PQ-Marois. Ce raccourci est polémique plus que politique.
    A- Bernard Drainville demande que l’insistance soit mise sur l’équipe ;
    B- Ce qu’on appelle le plan Marois de gouvernance souverainiste a été conçu par une équipe de députés parmi lesquels se trouvait Bernard Drainville ; on a aussi noté l’influence du Plan Larose. Et il a été adopté par un congrès, celui d’avril 2011. Ce n’est pas juste politiquement (et honnête intellectuellement) de profiter des critiques qu’on peut faire à ce projet de gouvernance souverainiste pour planter Madame Marois, personnellement, comme chef.
    C- A cause du ton des attaques et des insultes et injures, on a oublié une perspective que j’ai déjà eue et à laquelle il faudrait revenir qui est la suivante :
    au lieu de dire stupidement et agressivement : "le plan Marois à la poubelle" (et Marois elle-même...), pourquoi ne pas se demander qu’est-ce qui pourrait être ajouté ou retranché pour l’améliorer ?
    Ainsi, par exemple, si on dit qu’il faut formuler un programme qui affirme la souveraineté du peuple québécois pour contester la constitution de 1982 qui a déjà été rejetée par le NON de l’Assemblée nationale qui parle au nom du peuple québécois, un texte pourrait chapeauter "la gouvernance souverainiste".
    Si Luc Archambault veut m’envoyer ce texte écrit dans un français accessible au commun des mortels, je le prendrai à mon propre compte et je le publierai sur Vigile. Luc A. ne rejette pas la gouvernance souverainiste, si je comprends bien. Il dit qu’"il lui manque quelque chose de fondamental pour mériter le qualificatif de "souverainiste".
    Sur les amendements possibles, il me faudra revenir à des articles que j’ai déjà écrits et aussi lire les nombreux articles de Pierre Cloutier publiés sur Vigile sur le sujet, quel pensum ! Surtout quand on sait que sur les 200 articles que Cloutier a écrits, il y en a une quinzaine (en plus de très nombreux "commentaires") qui réclament le départ de Pauline Marois et le retour de son ami Bernard Landry. Toutes ses contestations s’habillent de la rationalité archiviste et du légalisme sélectif (sans oublier les insultes pseudo-humoristiques du genre BCBG et les imbécilités du genre "chouveraineté" et "provincialisme de merde") et ne sont que des prétextes pour obtenir le départ de Pauline Marois.
    Jusqu’à souhaiter l’élection du tandem Sirois-Legault dans une mentalité ABPM : anybody but Pauline Marois tel que décrit par Louis Champagne ici même.
    Robert Barberis-Gervais, 6 juillet 2011

  • Olivier Kaestlé Répondre

    5 juillet 2011

    J'ai d'abord sursauté en lisant le titre mais, compte tenu de l'auteur... En effet, devant un gouvernement libéral qui a perdu la tête, un parti Legault avec une tête, mais sans structure, une ADQ, avec une structure mais sans tête, un Québec solidaire à deux têtes, mais dont l'une est partie en sabatique tandis que chez l'autre, s'abattent des tics, on ne voit pas trop quelle alternative opposer au PQ. Si seulement ce parti pouvait cesser de faire passer la mutinerie du Bounty pour un jeu de société distincte...

  • Louis Champagne Répondre

    5 juillet 2011

    Bonjour M. Kemp.
    Je vous vois aux prises avec la même sorte de raisonnements auxquels nous devons faire face depuis des semaines. Vous avez tout à fait raison, mais c’est loin d’être suffisant pour les nostalgiques des stratégies ouvertes, discutées par tous les gérants d’estrade et connues de ce fait par tous nos adversaires. Plutôt que de tirer leçon d’expériences passées désastreuses (malgré son échec retentissant, André Boisclair a bel et bien défendu le programme 2005 pendant toute la campagne électorale), certains les ont visiblement oubliées et continuent à croire que Mme Marois va s’écraser et finir par leur donner raison en démissionnant. Ils clament à qui veut l’entendre qu’ils sont indépendantistes, mais lui préférèrent le tandem Sirois-Legault. Pour des indépendantistes, ils cachent bien leur jeu!
    Leurs insultes tiennent lieu d’argument, leur obstination maladive passe pour de l’opiniâtreté et leur fixation sur l’échec de 2005 pour de la grande politique. Il ne faut surtout pas leur rappeler qu’ils travaillent ainsi très fort pour Jean Charest, ils prétendent exercer ainsi leur droit à la liberté d'expression.
    J’ai hésité à vous appuyer, vous risquez de devenir ainsi un ami du personnage louche que je suis devenu à leurs yeux depuis que j'appuie RBG appelé familièrement et de façon humoristique BCBG par celui que nous appelons ABM (Anybody but Marois). M. Kemp, je vous lis depuis des mois, et je respecte vos opinions. J'apprécie que vous soyez toujours respectueux et articulé. Ça ne va pas les satisfaire mais j’espère que ça va les inciter à nous trouver des arguments valables pour discuter. La règle du "crois ou meurs" que ABM applique ne nous impressionne pas. Elle nous horripile.
    Félicitations encore M. Kemp.
    Louis Champagne, ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2011

    [1] Dire non au PQ actuel, ce n'est pas dire non au PQ, c'est dire non au PQMarois et son plan de gouvernance provinciale camouflé en gouvernance "souverainiste". Ce n'est pas pareil. Dans l'histoire du PQ, il y a eu autant de PQ différents que de chefs et cette version du PQ - le PQMarois - nous est intolérable.
    [2] Dire non au PQMarois c'est dire non à celle qui refuse de présenter à l'électorat un "projet de pays" concret et emballant, une plate-forme électorale nationale (un pays) et un programme d'État qui prévaudront sur toute plate-forme de gouvernance provinciale.
    [3] Dire non au PQMarois c'est dire non à l'étapisme dans l'étapisme.
    [4] Dire non au PQMarois, c'est refuser de passer par Paris pour aller à Rome et c'est d'appeler un chat un chat et une déclaration d'indépendance une déclaration d'indépendance.
    [5] Dire non au PQMarois, c'est refuser la "chouveraineté ronronnante et mollassone" des politiciens professionnels provincialistes qui a causé la défaite du Bloc et qui va causer celle du PQmarois.
    [6] Dire non au PQMarois c'est d'avoir le courage minimal d'affronter l'électorat avec ce qui est censé être au coeur de notre engagement politique, à savoir l'indépendance nationale de notre patrie qui s'exprime par 2 objectifs : souveraineté de l'État et souveraineté effective du peuple (déclaration d'indépendance et constituante citoyenne).
    [7] Dire non au PQMarois c'est refuser de sacrifier le noble idéal de l'indépendance de notre patrie pour un petit plat de lentilles provinciales afin de permettre à Pauline Marois de devenir la première première ministre de la province de Québec.
    [8] Dire non au PQMarois, ce n'est pas dire non à une femme pour devenir la première première ministre de la province de Québec, c'est dire non à Pauline Marois et son plan de merde et dire oui à tout homme ou à toute femme qui mettra le Cap sur l'indépendance et le projet de pays au coeur de son action.
    [9] Tout le reste, une déclaration d'indépendance et une constituante citoyenne pourront s'en occuper.
    [100 Allez refaire vos devoirs, M. Kemp.
    Pierre Cloutier

  • Luc Bertrand Répondre

    5 juillet 2011

    Vous avez raison monsieur Kemp. Ça nous prend tout ce que vous venez d'énumérer, c'est évident. Mais il ne faut pas prendre la population pour des "caves" non plus, comme disait Falardeau. Pour qu'elle suive, il faut lui donner l'exemple et non pas se contenter de lancer des concepts fumants comme la "gouvernance souverainiste", les "gestes de souveraineté" (un détournement pur, simple et malhonnête des "gestes de rupture" préconisés par Robert Laplante en 2004), la "conversation nationale" et quoi d'autre. Quand comprendrez-vous qu'il faut obligatoirement ÊTRE CLAIRS ET PRÉCIS avec la population pour un enjeu aussi important et irrévocable que l'indépendance d'un peuple ou d'une nation? Il faut d'abord commencer par le courage d'appeler les choses par leur nom. Ça fait déjà 16 ans que le PQ se défile de la mission qu'il se complaît à répéter, sans jamais y croire au point d'en faire le centre et le prérequis de toute action politique. Tous les problèmes que vous avez si justement énoncés ne sauront jamais être résolus par une simple substitution de gouvernement provincial, mais par un gouvernement véritablement NATIONAL. Ne trouvez-vous pas que 4 mandats péquistes infructeueux ou aveugles et 3 mandats libéraux désastreux de suite ne sont pas assez pour se réveiller avant que nos possibilités de réussir disparaissent?
    Il faut le dire sans détour à la population et, surtout, agir de manière cohérente à ce principe: jamais l'indépendance sans le pouvoir, jamais le pouvoir sans l'indépendance. C'est ça qu'on appelle le courage politique ou le courage de ses convictions. Si refuser de faire de la "stratégie ouverte" c'est tenir la population dans le noir, alors oubliez ça notre indépendance. La nature a horreur du vide et on sait tous qui le remplit, ce vide, à notre place. Il ne faut pas laisser Gesca et les autres mercenaires du statu quo prendre le monopole de la "vérité"!