1759-2009 - 250 ans de bonheur canadian...

Et la relève de la Garde sur les Plaines d'Abraham ?

Tribune libre 2009

Pour bien souligner la victoire des Anglais sur les Plaines à Québec, il y
a la Citadelle, la résidence de notre gouverneur-général et les Plaines
d'Abraham qui appartiennent au pouvoir fédéral central. Voici ce qui s'y
passe chaque été :
« Le Royal 22e Régiment perpétue la tradition de la Relève de la Garde à
La Citadelle de Québec. Tous les ans, les visiteurs peuvent renouer avec
les traditions militaires, en assistant aux cérémonies de la Relève de la
garde et de la retraite, en plus de visiter le site de cette importante
forteresse. La Musique de la garde rehausse le tout en jouant des marches
militaires.
La grande tenue des sous-officiers et des soldats est la tenue écarlate
garnie de sept boutons, du modèle standard de l'infanterie et identique à
la première tunique reçue par la milice canadienne au début des années
1880.»
Est-ce que les scandalisés de la reconstitution de la bataille des Plaines
d'Abraham ont déjà protesté contre cette relève de ls Garde qui, à part
d'être touristique, comme la reconstitution de la bataille, confirme autant
notre conquête par les Anglais, il y a presque 250 ans ?
Ça ne me semblerait pas une meilleure idée de vouloir protester contre
cette Relève qui est aussi touristique, simplement parce que ça
rappellerait un mauvais moment aux Québécois francophones de souche.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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12 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    3 février 2009

    C'est que la relève de la garde, c'est une tradition militaire, et je dirais qu'à Québec, elle intéresse relativement peu de gens, cette cérémonie de relève. C'est plutôt discret.
    Avec la commémoration, en grandes pompes, en y investissnant des ressources considérables, de la défaite de nos ancêtres sur les Plaines d'Abraham, on parle de tout autre chose!

  • Grégory Vézeau Répondre

    28 janvier 2009

    Monsieur Bousquet, vous avez dit:
    On vient de m’apprendre que : « Si les Anglais n’avaient pas gagné la bataille alors que la France avait totalement laissé tomber la Nouvelle France, nous serions tous américains en 2009. Napoléon avait besoin d’argent et a vendu la Louisiane pour 11 millions en 1803. Nous serions passés dans la vente et, qu’en 150 ans la France avait réussi à peupler sa colonie de seulement 65,000 habitants alors que les Britanniques comptaient plus d’un million juste au nord de la frontière, de 1608 a 1759. La chance n’était pas trop trop de notre bord »
    Fait que, notre destin était alors scellé : Battus par les Anglais ou vendus par les Français. Est-ce que l’on se sent mieux battus que vendus ? Dur à dire.
    J'ai un peu de difficulté à avaler votre analyse. La Nouvelle-France a été saignée à blanc par les Anglais afin de leur permettre de survivre au blocus continental de Napoléon. Si bien que Napoléon à même envisagé et dressé des plans d'invasion de la Nouvelle-France afin de couper définitivement les vivres aux Anglais.
    Mais convaincu de la victoire toute proche, il s'est montré imprudent en optant finalement pour envahir l'Angleterre avec la grande flotte qu'il avait assemblé grâce aux Espagnols. Ce qui fut malheureusement un échec.
    De plus si la Nouvelle-France n'était pas tombée au mains des Anglais, puis cédée officiellement par la France, c'est parce que la guerre européenne aurait eue un autre dénouement. Et l'avenir aurait été fort différent.
    Donc ne sautez pas aux conclusions.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    @ M. Bousquet
    Cette lecture de l'histoire fondée sur l'hypothèse de la victoire des Armées de France contre l'envahisseur britannique, ne nous fait pas pour autant vendus comme la Louisiane par Napoléon... Entretemps, il y a eu l'indépendance des États-Unis, la Révolution française. Bien des choses auraient pu survenir. Dont notre indépendance de la France...
    Pour vraiment refaire l'histoire, on ne saurait changer que l'une de ces composantes en conservant constant toute les autres variables. Du reste pour refaire l'histoire et changer la donne, il faut aussi changer ce qui a permis de la faire. Ainsi dans cette hypothèse de non-Conquête, il faut faire de la France non pas un État qui abandonne la Nouvelle-France, mais une France qui a voulue la défendre. Pour cela, il faut supposer que la France a comme l'Angleterre l'a fait pour la Nouvelle-Angleterre, peuplé la Nouvelle-France. Disons non pas en nous faisant dix moins nombreux qu'en Nouvelle-Angleterre mais disons seulement 2 fois moins nombreux, pour cela, sur 150 ans, en transportant ici, 400 colons de plus dès les débuts de la colonie. Ce qui nous aurait permis d'occuper mieux le territoire et le défendre. Cette France qui a aidé les États-Unis dans leur quête d'indépendance aurait pu très bien créer les conditions pour que la Nouvelle-France obtienne la sienne... Ce qui aurait fait de l'Amérique, une Amérique française... Non en fait, une Amérique québécoise... sauf en Nouvelle-Angleterre qui serai devenue les États-Unis... La Floride et le Texas espagnols, auraient pu être vendues ou cédés à cette Amérique québécoise...
    Avec des si on peut mettre Paris en bouteille.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    J'ajouterais à l'intention particulière de Denis Julien la référence suivante qu'on peut lire dans Wikipédia au titre de France et sous-titre « Évolution du nom « France » et du territoire » :
    « La Révolution française constitue l’acte de naissance de la Nation française, et du peuple français en tant qu’acteur politique. Il ne s’agit alors pourtant encore que de concepts tout théoriques. »
    Wikipédia - France
    Une assertion qui n'oblitère pas pour autant ce qui a précédé et qui fait partie pleine et entière de l'histoire de la France et du peuple démocratique et souverain de France.
    Ce qui précède au même sous-titre est fort instructif... dont entre autres :
    « En 1204, le mot Francia désigne, pour la première fois, le territoire sur lequel s’exerce l’autorité de ce roi des Francs, qui commence sporadiquement à se nommer rex Francie sous saint Louis. Cette autorité se limite encore à celle qu’autorise le lien de vassalité, et ne porte donc que sur les seigneurs eux-mêmes, à l’exclusion de leurs territoires, de la population de ceux-ci, et même des propres vassaux de ces seigneurs. On peut donc par exemple rapprocher cet événement de l’utilisation à partir de 1957 d’Europe dans un sens politico-économique. »
    Nous pourrions dire à cet égard que la conscience d'appartenir à un peuple distinct du peuple de France est partie d'une construction qui s'échafaude au fil des ans, voire des siècles. Des événements charnières vienne cristalliser telle ou telle transformation. Ce n'est souvent que longtemps après qu'on peut, se retournant vers son passé, son histoire, prendre conscience que avant telle date, nous étions ceci et après telle date ou événement nous avions été transformé, en ceci ou cela. On dit qu'avant la Révolution, le peuple de France n'était plus ce qu'il était avant la Révolution, cela ne veut pas dire qu'il n'existait pas ou que son histoire commence à la Révolution.
    Du reste, le sentiment identitaire peut lui, évoluer en parallèle. On dit plus loin qu'il faudra attendre les guerres Napoléonienne pour voir surgir et se construire une vraie identité d'appartenance au peuple de France :
    « Ce sont les guerres napoléoniennes, et surtout les grandes guerres de 1870, 1914 et 1939 qui font de la nation française une image mentale partagée par les Français. Les difficultés économiques liées à la mondialisation du début et de la fin du XXe siècle exacerbent (comme dans le reste de l’Europe) ce sentiment national en un nationalisme. »
    Je n'attaque pas la France. Je dis que la lignée du Souverain de France n'a pas accordé à la Nouvelle-France l'attention que l'Angleterre a accordé à la Nouvelle-Angleterre. Ce qui a amené cette lignée de Souverain à la défaite en Nouvelle-France, dix fois moins populeuse que la Nouvelle-Angleterre à l'époque de la Conquête. Si cette lignée n'avait pas cru qu'il ne s'agissait ici que de « quelques arpents de neige », il en aurait été probablement autrement de notre histoire.
    Et, il y a eu Conquête. Cette Conquête ne s'est matérialisée que d'autorité. Toujours encore imposée de force aujourd'hui, sans jamais nommément consulter le peuple démocratique et souverain que nous sommes. LE Canada n'a pas Conquis nos coeurs, nous refusons cet État abuseur qui s'est imposé et s'impose toujours de force et d'autorité, hier par la force brute des armes, aujourd'hui par la force d'inertie, la propagande, l'occupation des médias de masse et des Institutions, toujours sans nommément consulter le peuple souverain du Québec.
    Un peuple dont nous pourrions fêter pour la première fois la naissance en tant que peuple souverain du Québec le 13 septembre 2009. Comme on a fêté le 200e anniversaire de la Révolution Française en 1989. Cela n'a pas oblitéré l'histoire de France. Du reste cela a provoqué un débat... mais n'a pas empêché les célébrations et l'adhésion du peuple de France à ces célébrations.
    Nous sommes avides de célébrations. Pourquoi ? Parce que nous voulons nous célébrer nous-mêmes, sans attendre d'autres reconnaissance que celles qu'on nous refuse. Voilà pourquoi nous pouvons nous donner de bonnes raisons de célébrer, des raisons qui s'opposent aux raisons qui nous empêchent de célébrer la victoire des canadianisateurs qui tablent fort habilement sur notre appétit de célébrations.
    Fêter un anniversaire n'oblitère pas le passé, ni notre histoire familiale. Fêter un anniversaire de naissance, fête la naissance d'un être nouveau qui participe à l'histoire familiale. Cet être nouveau, c'est le peuple souverain du Québec qui participe à l'histoire de l'humanité en tant que peuple distinct de tout autre. En tant que ce qu'il est lui, en tant qu'être capable de se constituer lui-même, peuple souverain. En tant qu'entité apte et capable de se Constituer en tant qu'État d'un peuple démocratique du peuple souverain. D'autant qu'il n'est pas né d'hier. D'autant qu'il est né distinct de tout autre, il y a 250 ans.
    Abondons donc dans la célébration en nous donnant de bonnes raisons de célébrer ce que nous sommes : le peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec, né distinct du peuple de France le 13 septembre 1759, il y a 250 longues années. Un peuple qui désire fonder un État qui émane de lui. Un véritable État démocratique.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    On vient de m'apprendre que : «Si les Anglais n'avaient pas gagné la bataille alors que la France avait totalement laissé tomber la Nouvelle France, nous serions tous américains en 2009. Napoléon avait besoin d'argent et a vendu la Louisiane pour 11 millions en 1803. Nous serions passés dans la vente et, qu'en 150 ans la France avait réussi à peupler sa colonie de seulement 65,000 habitants alors que les Britanniques comptaient plus d'un million juste au nord de la frontière, de 1608 a 1759. La chance n'était pas trop trop de notre bord»
    Fait que, notre destin était alors scellé : Battus par les Anglais ou vendus par les Français. Est-ce que l'on se sent mieux battus que vendus ? Dur à dire.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    M. Julien
    Bien sûr que le peuple souverain du Québec a une histoire qui s'étend de 1608 à aujourd'hui. Même davantage, elle remonte aux Gaulois et même avant encore. Par ailleurs elle englobe aussi celle des peuples nordiques Normands. Là n'est pas la question. Il y a nos origines, notre histoire, et il y a ce que nous sommes et qui nous définit maintenant. Ce qui nous définit aujourd'hui ne peut plus être ce que nous étions avant la Conquête, alors que nous étions Français, partie du peuple de France. Ce que nous ne sommes plus, même si notre histoire et toujours partie de celle du peuple de France, ici en Nouvelle-France, comme ailleurs en France.
    En 1608, nous étions partie du peuple de France, nous étions le peuple de France en Nouvelle-France, plus tard, les générations nées ici succédant aux premiers arrivant qui continuaient à arriver ici jusqu'à nos jours et dont nous sommes les descendants et les héritiers, étaient Français, sous un Régime français. Cela même s'ils s'appelaient Canadiens, Canayens, Acadiens, etc. Toute cette population ne formait pas en peuple en tant que tel, mais étaient partie du peuple de France, ils vivaient dans l'État du Roi de France, leur souverain.
    Aujourd'hui en 2009, nous ne sommes pas partie du peuple de France, nous ne sommes plus partie du peuple de France. On nous a dit que nous étions canadiens, partie du peuple du Canada, un État qui ne nous reconnaît pas en tant que peuple du Québec dans les Actes qui ont fondé les États qui se sont succédés ici depuis que l'État de France a abandonné sa souveraineté sur la Nouvelle-France.
    Nous avons dit que nous ne sommes pas partie du peuple du Canada, nous l'avons toujours dit. Si nous sommes un peuple distinct du peuple du Canada, si nous sommes le peuple souverain du Québec, nous le sommes depuis que nous ne sommes plus partie du peuple de France, depuis que nous ne sommes plus sous la souveraineté du Souverain de la France. Nous ne le sommes plus depuis la Conquête. Nous sommes donc à ce moment précis devenu un peuple sans Souverain, un peuple sans Souverain de France et sans Souverain tout court parce que nous n'avons jamais consenti ni officieusement ni officiellement à reconnaître le Souverain Britannique comme étant le nôtre, comme ayant la capacité d'être le nôtre.
    Notre histoire de peuple remonte bien avant ce moment, par contre, nous sommes devenu peuple distinct de tout autre, peuple à part entière et non un partie d'un peuple de France, à la Conquête. Ce pourquoi il s'agit bien de notre Acte de naissance en tant que peuple démocratique et souverain du Québec. Ce qui veut dire qu'en tant que peuple souverain du Québec, nous avons 250 ans, nous fêtons notre 250e anniversaire de naissance.
    Avant la Conquête nous n'étions pas le peuple souverain du Québec, nous étions une population partie du peuple et de l'État monarchique du peuple de France. Un État autocratique et non démocratique. À la Conquête, par la triple abdication de Louis XV à l'égard de sa souveraineté sur nous, nous sommes devenus ce que nous sommes toujours aujourd'hui, 30 ans avant la Révolution française, cette Révolution qui a déposé la lignée du Roi de France qui nous avait abandonné à notre sort et qui avait cédé sa souveraineté sur nous. Comme si un peuple pouvait être objet de Cession ! Un peuple n'est pas la propriété du Souverain. Le Souverain n'est que l'incarnation de la souveraineté du peuple. En abdiquant, le Souverain remet entre nos mains notre propre souveraineté du peuple, puisqu'aucun autre Souverain n'est habilité à l'incarner.
    Nous sommes devenus avant tout autre, un peuple démocratique parce que nous nous sommes troué à être un peuple sans Souverain. Un peuple démocratique et souverain, le peuple démocratique et souverain du Québec. Ce que nous sommes toujours.
    En 1759, la défaite des Armées du Roi de France consacre son abdication de fait. Il a abdiqué son devoir premier de protéger son peuple contre l'envahisseur. Il a abandonné de fait sa souveraineté sur nous et sur ses territoires de Nouvelle-France. En acquiesçant à l'Acte de capitulation il abdiquait officiellement pour la première fois. Avec le traité de Paris, et l'Acte de Session, il abdiquait officiellement et officieusement pour une troisième fois.
    Nous sommes en somme tel M. Jourdain qui s'aperçoit dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière, qu'il faisait « de la prose sans le savoir ». Nous avons été avant le peuple de France, un peuple sans Souverain, donc un peuple qui était démocratique, sans nommément s'en apercevoir. Quoique... nous n'avons jamais accepté de reconnaitre l'autorité monarchique de l'Occupation anglaise, ni le fait que le Souverain britannique puisse être notre Souverain. Ainsi, nous avons bien avant le régime démocratique britannique vécu hors la monarchie, dans la démocratie. Une démocratie innommée. Une démocratie qui ne s'incarne toujours pas dans l'État puisque jamais l'État qui nous gouverne ne nous a appelé à nommément s'incarner dans la volonté démocratique du peuple souverain du Québec que nous sommes.
    Nous voulons vivre dans un État démocratique, dans un État qui émane nommément du peuple démocratique, qui émane donc du peuple souverain du Québec. Nous avons été le premier peuple occidental à vivre sans Souverain, mais la Conquête nous aura fait vivre depuis 250 ans hors l'État démocratique tel qu'il doit s'incarner dans la volonté souveraine du peuple. Ce qui n'est pas le cas du Canada qui s'est imposé par la force et les armes de la Conquête, et qui s'impose toujours par la force d'inertie de cette Histoire qui se prolonge dans un État du Canada qui s'impose d'autorité sans nommément consulter le peuple démocratique et souverain du Québec. Ce peuple devenu distinct du peuple de France à la Conquête. Pourquoi pas donc, à l'instant même des armées du Roi de France, le 13 septembre 1759 ?
    Ce pourquoi nous pouvons célébrer cette année le 250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec, dont l'histoire remonte à 1608 au moment où nos ancêtres se sont installés à Québec pour de bon. Encore que... il faudrait savoir si vivent actuellement des personnes étant les descendant de ceux et celles qui se sont installé ici en 1608 grâce à Samuel de Champlain. Cependant grâce à lui, nos ancêtres ont pu peupler cette terre qui est la nôtre depuis la Conquête. Avant, elle était celle de notre Souverain de France.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    Mme Marois a trouvé la bonne réponse à cette commémoration : Les députés n'y iront pas et le PQ va souligner l'anniversaire à sa façon mais elle ne va pas jusqu'à demander l'annulation de la reconstitution des événements de 1759. Parfait !

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    Monsieur Archambault,
    Je m'explique mal que vous en preniez à la France dans vos propos. Je regrette mais la patrie québécoise n'est pas née au lendemain du 13 septembre 1759. Elle est née en 1608 lors de la fondation de Québec. On connaît le sort que le gouvernement canadien a fait aux fêtes du 400ème. La quintessence de l'amnésie collective mais là n'est pas mon propos.
    Nos ancêtres ont subit durant la guerre de Sept ans opposant la France et l'Angleterre une véritable opération de nettoyage ethnique où plus de 10,000 des nôtres sont morts. Je vous rappelle les atrocités faites à la population civile sur la côte sud et l'état de ruine fumante de Québec après trois mois de bombardements intensifs.Les hommes qui se sont battus sur les plaines d'Abraham ont fait de leur mieux pour défendre leur patrie qui existait déjà. Je vous rappelle que la Nouvelle-France avait 150 ans lors du siège de Québec.
    L'un de mes ancêtres reposent dans le cimetière des Augustines dédiés aux soldats qui ont défendu leur patrie contre l'envahisseur britannique. Mon ancêtre se nomme Joseph Julien dit Bellefleur du régiment de Béarn. Il s'est probablement battu dans la péninsule du Niagara et autour de la ville actuelle de Philadelphie.Je lui rend hommage!
    En terminant, je vous assure que la patrie québécoise était une réalité bien avant 1759.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    Ce grand peuple souverain dont vous parlez monsieur Archambault va festoyer sa plus grande défaite sur les Plaines cet été sous les défilées militaires. Les stands de souvenirs seront bien présents afin d'offrir moultes bouteilles d'eau de source, t-shirts, popcorn et barbe-à-papa. Et pour citer Éric Caire député adéquiste: ''On l'a perdu la bataille des plaines d'Abraham ; faut faire avec!'' N'est-ce pas? Il ne faut pas gâcher ce beau happening et comme le disait si bien ce qui nous sert de maire: ''Ce qui est important, c'est de faire le party!''Comme une image vaut mille mots. Que restera-t-il dans la mémoire des jeunes analphabets fonctionnels qui sortent de nos écoles québécoises en 2009 et qui n'ont pas reçu une seule heure d'histoire du Québec? Que restera-t-il dans leur mémoire monsieur Archambault, lorsqu'ils verront le drapeau britannique flotter et que les figurants représentant les régiments français tomberont comme des mouches au sol. Je vais vous le dire ce qui restera. Qu'on en a manger toute une en 1759 et tenons-nous le pour dit pour l'avenir! Excusez-la!

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    J'ajouterais que tant que je suis seul à proclamer que nous fêterons le 13 septembre 2009 le 250e aniversaire de naissance du peuple souverain du Québec, nous sommes dans l'impasse et l'impuissance.
    Pour que cette proclamation ait quelque sens et portée, il nous faudrait ensemble, collectivement l'endosser, et il nous faudrait créer une occasion de la manifester. D'adord donc obtenir une adhésion collective à telle proclamation. Ce qui n'est pas à l'ordre du jour et qui pose problème. Cependant, si cela advient, la manifestation prévue par le RRQ pour dénoncer les Re-Constitutions des batailles de Québec pourrait être transformée en manifestation et festivité de notre 250e anniversaire de naissance. Si le sens de ces Re-Constitutions a été canadianisée, si l'affiche de poignée de mains falsificatrice est toujours l'affiche de ce sens canadianisé, la manifestation de notre célébration du 250e anniversaire de la naissance du peuple souverain du Québec pourrait aussi dénoncer cet état de fait canadianisateur.
    Cela parce que nous pourrions lui opposer le principe démocratique qui veut que l'État émane du peuple, et non d'une victoire des Armées d'un Souverain conquérant que commémore les Re-Constitutions prévues. Et c'est bien qu'elles se tienne, elle sont une occasion de mobilisation. Sans elles, il n'y aurait pas de lever de bouclier actuellement.
    Le peuple sans Souverain que nous sommes devenus ce jour commémoré du 13 septembre 1759, le peuple démocratique et souverain du Québec que nous sommes aujourd'hui, manifesterait ainsi la puissance de son existence, même si elle se trouve toujours hors l'État valide que ce peuple « libre de choisir son destin » désire fonder.
    Reste donc à d'abord collectivement endosser tels principes. Nous restera à voir comment les bien manifester tout au cours de l'année 2009.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    M. Bousquet
    L'argument des retombées touristiques ne me semble pas valable, ni non plus l'argument qui voudrait que si on dénonce un signe de l'arrogance Conquérante, il faille aussi faire des Vigiles sur les lieux de tous les sites d'arrogance. On peut à bon droit choisir l'un de ses signes, ce qui dénonce tous les autres.
    Cela dit, oui, toutes les démonstrations de la victoire du Conquérant sont le signe de notre Conquête, de l'autorité qui s'est imposée et s'impose toujours à nous, le peuple souverain du Québec. Les dénoncer cependant accuse notre impuissance à renverser cet ordre qui s'impose d'autorité. Ce qui me semble être la démonstration de notre impuissance.
    Ce pourquoi j'opte plutôt pour une autre stratégie. Comme j'en ai fait état dans d'autres contributions ( voir ici-bas ). Ce pourquoi j'opte pour opposer à ces signes imposants et omniprésents, un autre signe qui pourrait devenir aussi imposant. Celui qui nous fait être ce que nous sommes. Un peuple démocratique et souverain, opposé à l'ordre qui s'impose à nous sans jamais se démocratiquement et nommément se soumettre à la démocratique et directe approbation du peuple souverain que nous sommes, si nous vivons dans un État d'ordre démocratique. Ce qui n'est pas le cas du Canada. Il ne vit pas dans un ordre démocratique qui nous convient puisque nous n'avons jamais été consulté pour valider cet État du Canada actuel. Ce qui le dénonce en faisant la démonstration de la puissance de l'ordre démocratique.
    En affirmant que nous sommes né peuple souverain à l'instant même de la défaite des Armées du Roi de France, parce que nous avons été abandonné par un Souverain qui a abdiqué son devoir premier de Souverain qui consiste à protéger son peuple contre l'envahisseur, nous affirmons la puissance de l'ordre démocratique qui veut que l'État émane du peuple souverain. Nous dénonçons l'État actuel dans la puissance des principes démocratiques qui sont les nôtres. Nous dénonçons l'ordre monarchique qui s'impose d'autorité. Un ordre qui fonde l'État non pas sur la volonté du peuple souverain mais bien sur celle du Souverain. En l'occurrence, celle de la Souveraine du Canada. Cette Souveraine qui ne saurait être la nôtre, puisque le nôtre a abdiqué. Puisque nous n'en avons plus de Souverain, ce qui nous fait peuple souverain.
    Québec 1759-2009 - 250e anniversaire du peuple souverain du Québec
    Souligner le 250e anniversaire de notre naissance à ce titre, en tant que peuple souverain distinct du peuple de France, distinct de tout autre, nous permet d'être dans la puissance des moyens qui nous permettront de vaincre l'État de Conquête qui perdure depuis 250 ans. C'est une démonstration de puissance. Nous inscrivons ainsi dans l'Histoire, ce qui est la condition d'invalidité de l'État qui s'impose d'autorité. Nous inscrivons dans l'Histoire, la condition de validité d'un État légitime. Ce que n'est pas le cas de l'État du Canada.
    La Re-Constitution de la Conquête est l'illustration même de l'origine de cet État du Canada et de l'origine de l'ordre qui s'impose toujours, sans rupture, aujourd'hui. Ce pourquoi le Canada se disqualifie à l'égard de l'ordre démocratique qu'il affiche pourtant. En favorisant la représentation de cette origine, sans dénoncer l'ordre qui s'en suit, le Canada illustre son invalidité. Ce pourquoi ces re-constitutions de cet été sont essentielles. Elles ne le sont pas en vertu des arguments touristiques mais bien parce qu'elles sont la dénonciation même de ce que nous ne voulons pas. En désirant montrer l'image de l'origine autoritaire du Canada, sans démontrer comment il est parvenu à s'extraire d'un ordre abuseur, le Canada s'enfonce lui-même et fait la démonstration du fait qu'il n'a jamais fait la rupture d'avec ses origines impérialistes de Conquérant guerrier. Ce pourquoi ces reconstitutions doivent être laissées à la discrétion du Canada.
    Ce qui nous convie cependant à dénoncer non pas les Re-Constitutions en elle-même, mais le sens qu'on veut leur donner. En présentant l'image d'une poignée de main, le Canada impose toujours un ordre autocratique qui n'émane pas du peuple. En effet, une poignée de main Franco-britannique pourra un jour être autre chose que falsification propagandiste, que le jour où l'État du Canada aura fait la rupture avec l'ordre autoritaire de ses origines. Ce qui n'est pas le cas ! Ce qui ne sera pas le cas tant et aussi longtemps qu'il n'émanera pas nommément et démocratiquement du peuple démocratique et souverain du Québec.
    De là l'importance d'opposer à l'ordre canadian, l'ordre démocratique qui veut que l'État soit fondé par la volonté librement exprimée du peuple souverain. Rien d'autre que la célébration de notre naissance en tant que peuple démocratique et souverain du Québec le 13 septembre 1759 n'est plus apte et capable de dénoncer cet ordre canadian. Cela autrement qu'en faisant l'étalage de notre propre impuissance. Car il est question ce faisant d'affirmer la puissance de l'ordre démocratique et la puissance de ce qui nous constitue, contre toute falsificatrice Re-Constitution. Et non pas seulement la démonstration de notre impuissance à contrer l'arrogance d'un ordre autocratique qui s'impose d'autorité sans se nommément soumettre à la volonté libre du peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec.
    250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec
    Réplique à Michel David - « Joyeux anniversaire ! » - 250 ans de refus
    Bonne et souveraine année 2009

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2009

    Bien oui monsieur Bousquet toutes ces choses merveilleuses qui ont des retombées économiques tellement intéressantes pour les petits affairistes charognard de la belle petit ville bien provinciale de Québec.
    Et pourquoi pas installer des stands de barbe-à-papa et de popcorn sur le site même et aussi, des figurines de Montcalm avec la poitrine dégoulinante à l'endroit où il a reçu la balle mortelle.Ca ferait sûrement un beau souvenir.
    J'imagine les français acceptant que des étrangers viennent reconstituer la bataille de Waterloo sur les pelouses des Invalides à Paris.
    Il m'arrive d'avoir honte de mon peuple!Et pour paraphraser le bonhomme Carnaval LaBeaume de Québec: ''Ce qui est important; c'est de faire le party!''N'est-ce pas monsieur Bousquet?
    Les gens de Québec qui ont voté pour le PC doivent être heureux du budget conservateur.Ils ont contribué à la constitution d'un magnifique budget qui favorise l'Ontario sur toute la ligne. Bravo madame Verner! On sait maintenant pour qui vous travaillez!
    Aux gens de Québec, je leurs dit:''On a les gouvernements qu'on mérite!''
    Alors, vive 1759! Vive les cocus contents!