Souveraineté-association, souveraineté-partenariat et confédération

Tribune libre 2009

Le premier référendum de 1980 sur la souveraineté-association a totalisé 60
% de NON, le deuxième référendum de 1995 sur la souveraineté-partenariat,
50 % et des poussières de NON. Et le prochain référendum sur le Québec
vis-à-vis le Canada ? Je suggère une vraie CONFÉDÉRATION qui devrait être
gagné à 60 % de OUI, si c’est bien présenté, pourquoi ?
Le mot CONFÉDÉRATION est déjà ce qui désigne le Canada qui n’en a jamais
été une depuis 1867. Une confédération, comme décrit dans nos dictionnaires
et Internet, est une Association d’États souverains qui ont délégué
certaines compétences à des organes communs. Ce que nous avons au Canada
«faussement nommé confédération» est une fédération centralisatrice de
simples provinces décrites comme « territoires conquis ».
Dans une fédération, c’est le pouvoir central qui a le gros bout du
manche, dans une confédération, c’est le contraire.
Le fait de prendre ce mot « CONFÉDÉRATION » pour demander aux Québécois
s’ils sont d’accord pour que le Québec fasse partie d’une CONFÉDÉRATION
CANADIENNE serait déjà moins rebutant pour les fédéralistes flexibles qui
ne souhaitent pas d’une simple séparation du Québec, principalement, du
point de vue économique et qui souhaitent encore faire partie du Canada
parce que leurs ancêtres étaient les premiers Canadiens.
La Cour suprême canadienne a déjà jugé que le ROC devrait négocier si les
Québécois donnaient une réponse claire à une question claire sur la
constitution.
Les modalités d’entente entre le ROC « uni ou en parties » et le Québec
devraient être négociées mais le Québec doit avoir une idée assez juste et
assez rapide sur ce qu’il veut conserver et ce qu’il est prêt à « séparer »
avec le ROC. Le Québec deviendrait un pays mais conserverait des liens
canadiens semblables à ceux suggérés au référendum de 1995 : Monnaie
commune, libre circulation de personnes et des biens, peut-être double
citoyenneté québécoise/canadienne, monarchie éliminée du Québec etc. On
pourrait aussi s'inspirer un peu de l'Union Européenne.
Une campagne référendaire pourrait avoir comme slogan…genre : UNE VRAIE
CONFÉDÉRATION CANADIENNE, ON LA VEUT
Si ça ne peut pas passer, rien ne va passer et le Québec restera dans le
fédéralisme asymétrique de M. Charest éternellement ou pour les prochains
100 ans.
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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2009

    @ M. Bousquet
    Vous dites :
    « Le Québec n’a pas adopté la constitution canadienne mais tout va continuer à se passer comme s’il l’avait ratifiée à moins que le Québec se déclare majoritairement prêt à choisir autre chose qu’il devra identifier préalablement...point. »
    C'est vrai que cela pourrait se passer comme ça...
    Mais cela pourrait aussi être différent...
    Le peuple souverain du Québec n'a pas adopté la Constitution du Canada. Elle n'a jamais été soumise à son approbation. Les souverainistes pourraient la soumettre... pour la répudier. Ce qui bloquerait légitimement son application. Du moins devrait le faire. Comme l'ont fait les référendums en Europe dans les pays qui ont refusé l'application de ce que l'Europe proposait et qui n'a pas été accepté.
    Ce qui détruit la prétention du Canada à se considérer comme un État valide. Ce qui change la donne. Ce qui nous donne une victoire... ce qui permet de nous reconnaitre nous-même et dans la Loi de l'État, comme peuple existant dans l'État, comme peuple démocratique et souverain du Québec, exigeant des État qui prétendent se gouverner et nous gouverner à bon droit, qu'ils soumettent TOUS, quelqu'ils soeint, l'Acte qui les fonde, les constitue et les gouverne. Cela rétablie la réciprocité et met sur le même pied l'État du Canada et l'État souverain du Québec qu'on espère. Cela détruit le statu quo

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2009

    M. Jean-Claude Michaud,
    Merci de votre compréhension qui est assez rare jusqu'à maintenant parce que les solutions pratiques à une majorité demandent une bonne dose de réflexion aux fédéralistes et aux indépendantistes qui sont gelés sur leurs positions constitutionnelles.
    Si je trouve une autre solution pratique pour abattre le mur qui se dresse devant la souveraineté pure du Québec, je vais laisser aller l'idée de CONFÉDÉRATION.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2009

    À M. André Vincent
    Vous écrivez : «Voilà bien encore l’un de ces astuces de branleux dans l’ manche, sous le couvert d’un prétendu pragmatisme qui ne mène nulle part»
    Où ça l’astuce ? Appeler une chose par son vrai nom n’est pas une astuce.
    Vous continuez : «Et vous allez répondre quoi quand les fédés diront (avec raison d’ailleurs) que ce n’est qu’une astuce de plus pour camoufler le véritable objectif qui est l’indépendance ? Encore une fois, nous allons nous priver de le force intrinsèque du projet d’indépendance et comme en ’80, les fédés vont parler de souveraineté et nous d’association (ou confédération). Brillant votre affaire... !»
    M. Vincent, continuez à parler de l’indépendance seule du Québec si vous voulez si ça peut vous faire plaisir mais les Québécois n’en veulent qu’à 38 %. Je suggère qu'on aborde le ROC en leur disant : "On veut une confédération", ce qui n’est pas une astuce.
    Ils seraient obligés de répondre : Une confédération ce n’est pas bon pour vous, pas bon, pas bon.
    Si la solution d’indépendance seule « la séparation du Québec » sans entente préalable ne peut pas passer faute d’avoir un assez grand nombre de joueurs québécois parce qu’ils ont peur de ça, on fait quoi ?
    Vous terminez par : «Le milieu n’a pas de voile... monsieur Bousquet.»
    Les Palestiniens ne sont pas dans le milieu eux, ils ont plein de voiles et ne branlent pas dans le manche mais sont tous en train de se faire tuer, emmurer, déporter, bombarder avec l’approbation "démocratique" du Canada.
    Le ROC va aimer mieux une confédération qui changerait la Province de Québec en État du Québec souverain dans une confédéraiton canadienne que de se faire couper le pays en deux avec le Québec full-séparé au milieux....vu ?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2009

    M. Luc Archambault écrit : «Ce Canada-là pourrait éventuellement ressembler à celui que décrit votre projet de Re-Confédération du Canada»
    Ce n'est pas un projet de Re-Confédération parce que nous n'avons jamais eu de confédération au Canada "Le Canada n'a jamais été une confédération, c'est une fédération de provinces faussement nommée en 1867".
    Le Québec n'a pas adopté la constitution canadienne mais tout va continuer à se passer comme s'il l'avait ratifiée à moins que le Québec se déclare majoritairement prêt à choisir autre chose qu'il devra identifier préalablement...point.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2009

    M. Bousquet,
    Vous recherchez un référendum gagnant pour rompre ce qui nous lie au statu quo.
    « Si ça ne peut pas passer, rien ne va passer et le Québec restera dans le fédéralisme asymétrique de M. Charest éternellement ou pour les prochains 100 ans. »
    Vous dites que qu'il nous faut convaincre les « fédéralistes » d'adhérer à une forme de souveraineté qui serait négociée suite à un référendum gagnant portant sur une nouvelle Confédération. Une réelle Confédération. Ce qui serait essentiellement comparable à la souveraineté-partenariat. Cela en prenant pour acquis que le 10% des voix qui ont manqué au dernier référendum est fédéraliste. Il nous faut donc leur trouver une formule proche du fédéralisme, ce sera le confédéralisme.
    Clarifions quelques éléments. Le 38% de voix en faveur de la souveraineté est établi sur quels sondages ? Quelle est la question posée dans ces sondages ? J'ai cru comprendre sans pouvoir vérifier qu'il s'agit de sondages qui ne parle pas de souveraineté-partenariat. Si c'est le cas, il faudrait disposer de sondages qui posent la même question que celle posée en 1995. Dans cette absence, je préfère tabler sur une adhésion à la souveraineté-partenariat qui n'aurait pas véritablement changée depuis 1995. Pourquoi aurait-elle changée ? Le Canada se serait-il métamorphosé depuis au point de sembler plus attrayant qu'il ne l'était en 1995 ?
    Tablant donc que ± 50% des voix, il nous manque malgré tout toujours 10% des voix pour disposer d'une expression largement majoritaire et non équivoque de la volonté du peuple démocratique et souverain du Québec. Vous dites qu'il est impossible de l'obtenir. Le 50% qui a refusé de fonder l'État souverain en 1995 est composé d'après vous de fédéralistes qui ne peuvent adhérer à la fondation de l'État souverain du peuple souverain du Québec.
    Je conteste cette analyse. Je ne crois pas que 50% des Québécois soit fédéraliste. Certainement pas à cette hauteur. Ils ont voté contre l'accession à l'État souverain mais ce n'est pas parce qu'ils sont fédéralistes. C'est parce que le Canada profère des menaces de représailles. Ce qui ne change rien au résultat, mais qui change la donne au niveau de ce qu'il faut convoquer pour changer la donne.
    Face au problème que posent ces menaces de représailles, vous supposez qu'il nous faut donc « négocier » avec le Canada, ce qui serait le meilleur moyen de pouvoir choisir un statut qui nous sied en brisant le statu quo. Pour ce faire, il faudrait lui présenter une offre alléchante, ou une offre qui permettrait d'obtenir l'adhésion de 60% des voix du peuple souverain du Québec. Une vraie Confédération serait cette offre. Or, quelle alternative avons-nous si cette offre est refusée ? La souveraineté de l'État du Québec ? Une alternative qui nous replace dans la même situation. Nous aurons entretemps gagné un référendum portant sur une Confédération ? Et après...
    Prenons le problème autrement. Les Québécois refusent le Canada actuel, en très grande majorité. Même les fédéralistes québécois le refusent. Cet État ne correspond pas à ce que désire le peuple souverain du Québec. De plus cet État n'émane pas du peuple. Jamais on ne l'a nommément soumis à l'approbation du peuple.
    Le peuple du Québec n'est pas majoritairement fédéraliste. Il est majoritairement souverainiste. Ce peuple désire fonder un État qui le reconnaisse et qui lui permette d'assumer librement son destin et qui lui permette de disposer des pouvoirs afférents. Ce pourrait être dans un Canada renouvelé ou être dans un État souverain du Québec dans un contexte Nord Américain auquel il participerait portes ouvertes. Librement implique le fait que les menaces de représailles sont choses du passé. Car ces menaces inhibent ce désir profond du peuple du Québec. Avec raison. On aura beau dire que ces menaces ne sont que des instruments pour infléchir la libre décision du peuple, qu'elles ne seront pas mises en pratique, pour l'heure, nous ne sommes pas parvenu à nous en majoritairement convaincre.
    Pourquoi ? Parce que le Canada est considéré comme un État valide par la communauté internationale. Un État reconnu. Un État qui s'impose par sa seule force d'inertie et celle de ses Institutions. D'autant que 2 référendums n'ont pas permis ni de fonder l'État que ce peuple espère fonder, ni d'entamer pour cette raison, la crédibilité de cet État du Canada. Pire, d'aucuns prétendent qu'en ne choisissant pas l'État souverain du Québec, le peuple souverain du Québec a par conséquent choisi le Canada. Ce qui bien sûr est faux, mais comment rendre cette falsification évidente.
    Nous, le peuple...
    Pour l'heure, le souverainisme étatique historique est fondé sur la souveraineté de l'État. Celle-là ne prévoit rien d'autre en ce qui concerne la souveraineté du peuple que le fait qu'il fonde l'État souverain. S'il ne le fonde pas, rien d'autre n'est prévu. C'est ce défaut qui m'a frappé quand Jacques Parizeau nous a invité à écrire la page blanche du Préambule de la future Constitution du Québec souverain lors de l'avant campagne référendaire de 1995, en citant les premiers mots de la Constitution des États-Unis : « Nous, le peuple... » Ce peuple ne peut exister dans le Canada et ne peut exister que dans un État souverain du Québec. Cela m’a toujours paru une évidence et me paraissait normal. Or, à la lecture du discours prévu en cas d’un référendum gagnant, Jacques Parizeau prévoyait déclarer, on l’a su plus tard :
    « Le peuple québécois, par son vote majoritaire aujourd'hui, vient d'affirmer au monde qu'il existe. (...) Aujourd'hui, donc, les Québécois ont décidé de devenir souverains. »
    Parizeau, Jacques, « Si le Québec avait dit OUI. Le discours à la nation que l'ex-premier ministre avait en poche le soir du référendum du 30 octobre 1995 dans l'éventualité d'une victoire du OUI. » 1er paragraphe, 2e phrase et 15e paragraphe, 1ère phrase. Le Devoir, 22 février 1996, p. A-7.
    « Le peuple du Québec vient d’affirmer à la face du monde qu’il existe… ». Le corollaire logique obligé dans cette défaite crève-cœur étant : « Le peuple du Québec vient d’affirmer à la face du monde… qu’il n’existe pas… ». Ce qui m’a fait questionner cette logique étonnante du souverainisme étatique historique qui m’est apparue d’emblée comme erronée. En effet, comment conclure que ce peuple affirme qu’il n’existe pas ?
    Pour échapper à cette logique il faut donc que l’État souverain soit autre chose que l’affirmation de l’existence du peuple et de sa souveraineté. En fait, il faudrait d’abord affirmer que le peuple du Québec est démocratique et souverain, ce qui lui permet ensuite de fonder l’État souverain, en toute légitimité. C'est l'État qui est subsidiaire, le peuple lui est le centre dont dépend l'État, et non l'inverse. Or, le souverainisme historique a toujours fait comme si le tout devait obligatoirement se jouer d’un trait. Or, l’État souverain ne peut émaner que d’un peuple affirmant d’abord sa souveraineté démocratique. C’est seulement un peuple démocratique et souverain qui peut fonder l’État souverain. Et non l’État souverain qui fonde le peuple. Le peuple préexiste à l’État, c’est lui qui le fonde, et non l’inverse. Le principe de la souveraineté du peuple est préalable et non subsidiaire. Cela a plusieurs conséquences.
    Si donc existe un peuple démocratique, si nous vivons en démocratie, le peuple du Québec, qui existe, lui qui est appelé à se prononcer sur la fondation de l’État, est d’abord souverain et c’est bel et bien en vertu de cette souveraineté démocratique du peuple affirmée au yeux du monde, qu’il peut, qu’il est habilité, qu’il est le seul habilité à fonder l’État souverain qu’il désire. Réciproquement et asymétriquement, nous vivons dans un État qui lui, n’a pas été fondé par le peuple souverain. L’État du Canada n’a jamais nommément soumis l’Acte qui le fonde, le constitue et qui gouverne celles et ceux qui le gouvernent, au peuple souverain du Québec. Voilà bien ce qui illustre et dénonce à la fois, l’asymétrie de ce qui est exigé de nous, selon qu’il est question de l’État du Canada ou de l’État souverain du Québec. Dans un cas, l’État se doit d’émaner nommément, directement et « clairement » du peuple, et dans l’autre, un État pourrait sans coup férir, sans mal, sans blâme, s’imposer d’autorité sans être validé par les voix du peuple souverain. Il y a quelque chose qui cloche. Pas étonnant qu'on tourne en rond. Pas étonnant que vive dans un cercle vicieux débilitant.
    Il faut trouver le vice du cercle qui nous enferme
    Le Canada s’est bien gardé d’appeler le peuple souverain du Québec à le valider. Parce qu’une défaite l’aurait invalidé. Quand on a soumis Meech aux voix du peuple, on s’est bien gardé d’assujettir dans le libellé un rejet de Meech à un rejet de l’État du Canada unilatéral imposé de force et d’autorité aux peuples souverains du Canada, donc aussi, au peuple souverain et sans voix du Québec. Pourquoi ? Parce qu'une telle invalidation aurait eu de graves conséquences pour le Canada.
    Assurément, ce Canada n’obtient pas l’aval du peuple du Québec. Si vous voulez un référendum gagnant, il suffirait d’appeler le peuple souverain du Québec à se prononcer sur le Canada actuel et sa Constitution unilatéralement imposé en 1982 par Pierre Elliott Trudeau, un supposé démocrate qui n’a jamais osé soumettre aux voix du peuple sa Constitution. Entretemps, ses héritiers des manœuvres commanditaires et référendaires, nous disent que tout ça ne sont que des virgules dans lesquelles on ne saurait accepter de s’enfarger… ( Jean Pelletier )
    Suite : « La vraie souveraineté... »

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2009

    L.P. écrit : «On ne peut pas jouer à la cachette avec les mots.»
    Exact, faut prendre les mots pour ce qu’ils veulent dire. C’est les Pères de la Confédération qui ont joué avec les mots en 1867, faut juste rectifier maintenant.
    Vous continuez : «Je n’y croie pas jusqu’à preuve du contraire, le Canada anglais ayant rejeté Meech et Charlottetown.»
    C’est ce que le Québec veut qui est important. Tant que le Québec ne sera pas prêt à voter clairement pour une solution autre que la fédération actuelle, rien ne va changer au Canada incluant notre statut de province subordonnée au gouvernement central. Le Canada ne voudra pas mais devra négocier ce que le Québec veut vraiment et le Québec ne semble pas vouloir majoritairement de l'indépendance pure du Québec. Il en est très loin à 38 %.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2009

    Voilà bien encore l'un de ces astuces de branleux dans l' manche, sous le couvert d'un prétendu pragmatisme qui ne mène nulle part.
    Et vous allez répondre quoi quand les fédés diront (avec raison d'ailleurs) que ce n'est qu'une astuce de plus pour camoufler le véritable objectif qui est l'indépendance ? Encore une fois, nous allons nous priver de le force intrinsèque du projet d'indépendance et comme en '80, les fédés vont parler de souveraineté et nous d'association (ou confédération). Brillant votre affaire... !
    Le milieu n'a pas de voile... monsieur Bousquet.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2009

    La vraie souveraineté, d’abord celle du peuple souverain du Québec
    Tout a été dit, nous voilà plongés d’un côté comme de l’autre dans un vide d’État, dans un vide de blocage, dans un statu quo qui semble éternel et forteresse éternellement inexpugnable. Les fédéralistes ne parviennent pas à emporter l’adhésion du peuple souverain du Québec, c’est pourquoi ils développent et mobilisent tant de ressources, d’énergie, pour contrer les souverainistes. Les souverainistes de leur côté ne parviennent pas à contrer les menaces de représailles et emporter l’adhésion de ce peuple à ce qu’il désire vraiment. Vivre en paix dans un État qui émane de lui, quelqu’il soit. Qu'il soit Canada re-confédéré comme vous le proposez, qu'il soit dans une État du Québec souverain, partenaires de ses voisins américains.
    Ce vide d’apesanteur irréelle, celui de nos cauchemars qui nous livrent impuissants à la pesanteur paralysée de nos membres ankylosés par le sommeil et qui ne parviennent pas à nous faire marcher, courir ou librement nous mouvoir, alors que c’est tout ce que notre rêve appelle, nous cherchons l’issue.
    Cet état de vide est, me semble-t-il, salutaire, alors que d'aucuns y voit un piétinement voire un recul. Une pose, plutôt, où chacun sans reculer, panse et pense ses plaies. Les batailles de ces dernières 50 années ont été féroces. D’un côté comme de l’autre nous sommes cloués à nos tranchées qui n’ont pas bougées. C’est un moment pour prendre le temps de revoir nos stratégies respectives. Et je crois que c’est bien ainsi. Ce qui expliquerait aussi notre appétit à nous enivrer de fêtes sans conséquences cette dernière année du 400e. D'aucun y voient de la désespérances, moi j'y vois qu'une pose salutaire, une permission de rêve, une trêve du repos du guerrier.
    On dit que les humains peuvent avoir prise sur leurs rêves. Une pratique nous apprend qu’il suffit de comprendre qu’il s’agit bel et bien d’un rêve. Et que dans un rêve tout est possible. L’inconscient trouve les solutions. L’inconscient collectif supposé endormi serait en train de trouver la solution.
    La solution réside dans le rêve. D’abord savoir qu’on rêve. D’abord se rendre compte que nous avons rêvé. Nous avons cru ce qu’on nous a dit. On croit ce qu’on nous dit, alors que nous écoutons des rêveurs. Le Canada est un rêve. Le Canada se rêve capable sans faire aucune concession d’emporter l’adhésion du peuple souverain du Québec. Nous nous rêvons que nous pourrons avancer sans le réveiller. Nous pensons pouvoir avancer en l’endormant avec des parades.
    Je préconise le réveil-rêvé. Je préconise l’introduction de la conscience dans le rêve, celle qui nous fait continuer à rêver en sachant que l’on rêve. Nous avons rêvé soit, nous rêvons, soit. Soyons fidèle à nos rêves mais dans un nouvel éveil. Il nous faut recommencer par le début, dans la logique de la fin. Nous voulons fonder un État qui émane du peuple. Un État qui soit fondé nommément par le peuple démocratique et souverain. Il nous faut remettre au centre de notre action, de notre fin, de notre commencement, la réalité de la démocratique et incontournable existence et souveraineté du peuple que nous sommes. Nous sommes le peuple souverain du Québec.
    NOUS, LE PEUPLE…
    Voilà par quoi tout commence dans un État démocratique. Voilà par quoi tout devrait commencer. C’est ce que les souverainistes ont compris il y a longtemps. Ce pourquoi ils ont décidé d’assujettir la fondation de l’État à la démocratique approbation du peuple souverain du Québec. L’imminence de cet avènement nous a fait cependant oublier que nous vivons dans un État qui n’émane pas du peuple. Qu’importe, l’État souverain est à nos portes, suffit de le fonder. Or, cette imminence n’est plus à l’ordre du jour. Jusqu’à maintenant même les longs ajournements ne nous ont pas fait perdre ce sentiment d’imminence. Mais ce n’est plus le cas. Depuis quelques années, nous vivons une perte. L’État souverain n’est plus à portée de main. C’est la perte de l’imminence…
    Voir Vigile -
    - PQ, QS et PI : la crise de l’unité souverainiste
    Tribune libre de Vigile 23 novembre 2008
    - VIGILE-2008 11 25 Antonis LABBÉ-RÉPLIQUE À LUC ARCHAMBAULT-
    La théorie de l’imminence
    - Vigile-2008 11 27 - Antonis LABBÉ- Une question d’unité
    - Vigile-2008 11 27 - Antonis LABBÉ - Que le débat continue ! -
    Rétrospectivement nous pourrions dire que nous avons vécu un souverainisme de l’imminence. Un « souverainisme imminentiste ». Cette perte pourrait nous permettre d’aller à la rencontre d’une réalité autre dans ce vide charnière qui nous entoure. Une réalité qui ait plus de substance que celle tablant sur une imminence qui n’est plus réelle. À croire même que nous avons rêvé à cette imminence. La réalité pourrait même nous indiquer rétrospectivement qu’elle n’a jamais existé cette imminence. La preuve, nous n’avons toujours pas d’État qui émane du peuple souverain. Si nous tablions sur cette imminence rêvée, d'autre ont tablé sur le fait que l'imminence était tout sauf avérée.
    Il nous faut donc revenir à une réalité tangible qui ne soit pas soumise aux contingences, soumise à ce qui nous échappe. Revenir sur nos pas en somme, pour trouver quelque chose qui soit immanent, qui ne soit pas soumis aux contingences. Quelque chose qui soit hors la contingence et les aléas des circonstances adverses. En ne comptant plus sur l'espérance de circonstances favorables.
    L'Être ou le néant
    C’est « L’Être et le néant » de Jean-Paul Sartre. « L'Être ou le néant » pourrions-nous dire. Être, exister, contre le fait d'être dans le néant. C'est ce dans quoi nous sommes depuis 250 ans en septembe prochain. Nous étions partie du peuple de France. On nous a arraché à l'amère patrie... qui nous a abondonné à nos « quelques arpents de neige » à jamais souillé du sang de notre naissance en tant que peuple distinct de la France et de tout autre peuple. Nous voilà depuis dans le néant de l'État, jamais reconnu par lui et lui, jamais reconnu par nous.
    L’être, l’existence qui précède toute contingence et qui lui survit quelqu’elles soient. C’est le principe de l’existence du peuple qui précède celle de l’État quelqu’il soit. Qui précède l’État valide et démocratique. Les États passent, les peuples restent.
    Ce peuple existe. Mais il n’existe pas dans l’État. Et aucun État n’est validé par ce peuple. Aucun État n’existe par et pour le peuple souverain du Québec. Aucun n’est valide. Mais cela ne s’incarne pas dans l’État, puisqu’aucun État n’a appelé le peuple à se prononcer à cet égard sauf celui qui par deux fois a été rejeté, nous livrant au néant de l'histoire des États. Nous vivons dans un vide d’État. L’État qui nous gouverne survit dans ce vide, aussi vide que le vide qui nous environne.
    La solution réside dans l’incarnation de cette existence dans l’État, sans pour autant fonder un État. Le Canada ne peut être cet État, il ne peut être validé par le peuple souverain du Québec, cet État-là est rejeté en l'état, et il ne veut pas changer d'état. L’État souverain du Québec ne peut parvenir à emporter l’adhésion du peuple, le Canada s’évertue à contrer ce mouvement. Par contre, si nous ne parvenons pas à nous entendre sur l’État que l’on désire, nous pouvons nous entendre sur l’État qu’on refuse.
    Nous ne pouvons nous entendre sur un projet à soumettre au Canada. Vous ne parvenez pas à obtenir l’adhésion des souverainistes sur un projet de Confédération. Peut-être cependant pourrions-nous commencer par nous entendre sur ce que nous ne voulons pas. Nous ne voulons pas l’État du Canada actuel. Une large majorité peut être obtenue de ce côté.
    Invalider l'État actuel du Canada
    Les souverainistes pourraient décider d’appeler le peuple souverain du Québec à se prononcer sur la réalité de l’État qui s’impose à nous. Appeler le peuple souverain du Québec à invalider l’État du Canada actuel. À invalider la Constitution actuelle du Canada. Cela, accompagné d’une exigence qui rétablirait la réciprocité. Tous les États quelqu’ils soient, présents ou futurs, doivent pour être considérés valides et légitimes, désormais être soumis nommément à la démocratique approbation du peuple souverain du Québec.
    Un tel appel aux voix du peuple souverain du Québec permettrait de faire voler en éclat le statu quo sans pour autant engager ce qui est engagé par la création de l’État souverain. Il s’agit d’un appel aux voix qui est ouvert. L’État du Canada sommé de se soumettre aux voix du peuple démocratique et souverain du Québec pourra proposer à son approbation une Constitution qui lui agrée. Les souverainistes pourront faire de même.
    Ce Canada-là pourrait éventuellement ressembler à celui que décrit votre projet de Re-Confédération du Canada. À une nuance près. Le maître du jeu, ce ne sont plus les négociateurs, les fabricants de Constitutions, qui imposent l’État qu’ils désirent, mais bien, le peuple démocratique et souverain. Ce n’est plus une question de négociation et de rapport de force à pomper et manigancer selon des circonstances contingentes des aléas politiques. Il s’agit non plus de prendre sur notre dos et à notre charge le fait de soumettre une Constitution qui soit agréable au Canada, mais l'exact contraire de cette démarche qui nous fait quémander ne serait-ce que l'attention du Canada. Tout le contraire, c'est d'obliger le Canada à concevoir et nous soumettre une Constitution qui soit capable de un de reconnaitre l’existence et la souveraineté du peuple souverain du Québec, et de deux qui lui accorde les pouvoirs et la marge de manœuvre qu’il désire pour vivre « libre de choisir son destin ». L'État actuel nous le rejetons, à lui de trouver ce que nous pourrions ne pas rejeter. À lui s'amender. Lui qui refuse de bouger. Qu'il bouge... C'est nous le peuple, nous le peuple souverain, nous le peuple démocratique et souverain. L'État est soumis à notre volonté. En démocratie, c'est ça. C'est le peuple qui décide.
    Ainsi, le peuple souverain du Québec et son destin se trouve libéré des contingences qui jusqu’à maintenant l’ont empêché d’exprimer sa libre volonté. Celle qui consiste à vouloir vivre dans un État qui émane de lui et qui le reconnaisse comme existant et souverain, « libre de choisir son destin ».
    Cet appel aux voix du peuple rétablit la réciprocité des États. Tous doivent se nommément et clairement soumettre à la volonté du peuple démocratique et souverain pour disposer aux yeux du monde d’un État démocratique crédible et reconnu. Pas seulement l'État souverain du Québec... finit l'asymétrie.
    Cet appel aux voix du peuple permet aussi d’incarner dans la lettre de la Loi de l’État, son existence et sa souveraineté démocratique. Certes, un tel appel aux voix du peuple démocratique et souverain ne fonde aucun État valide, certes, cette incarnation dans l’État se fait à travers un État invalide, mais cet appel aux voix du peuple permet qu’il existe en tant que tel dans une Institution de l’État, à savoir, la consultation référendaire démocratiquement tenue sous les auspices de l’Assemblée nationale. Une consultation éventuellement soumise à la surveillance d'instances internationales invitées à le faire, officiellement ou officieusement pour nous préserver du pouvoir de l'État du Canada qui refuse de se soumettre aux lois du Québec et à ses virgules...
    Cela, parce que le libellé de l’appel aux voix inscrirait dans la lettre de la Loi, dans la lettre de la question posée, la réalité de l’existence et de la souveraineté du peuple du Québec. Ce qui fonde dans l'État, le peuple souverain et fonde son droit à exiger que l'État se fonde sur lui. Ce qui non seulement brise le statu quo mais opère un renversement paradigmatique de ce qui fonde jusqu’à ce jour l’État du Canada, à savoir, la monarchie de droit divin, qui par là s’exempte de consulter nommément le peuple sur ce qui le fonde, puisqu’il se fonde sur la lignée de sa Souveraine. « L’État c’est moi » aurait dit Louis XIV. Et il avait tout à fait raison même s'il ne l'a pas dit, Cette assertion serait une légende. Or, ce que cet appel au peuple dirait, exprimerait, c’est qu’en cet État du Canada, l’État ce n’est plus l’État et sa Souveraine, mais bien
    NOUS, LE PEUPLE… NOUS, LE PEUPLE SOUVERAIN DU QUÉBEC
    J’ai mis du temps à me convaincre du bien-fondé de cette approche inédite. Elle me semble pourtant bien correspondre à mes rêves. En déportant celui qui m’a porté vers l’État souverain vers un centre différent qui se trouve dans la réalité de l’existence du peuple démocratique et souverain, je me trouve à être au centre même de mon rêve. Si je risque de perdre l’État souverain dans la foulée, parce qu’un improbable État du Canada se métamorphoserait en État capable de se soumettre à la volonté libre du peuple souverain du Québec, lui accordant reconnaissance et pouvoirs, je me trouve encore au centre de mon rêve souverain.
    Je risque aussi cependant, de trouver là le fondement de ce qui anime profondément ce peuple, à savoir, vivre en peuple démocratique et souverain. Dans la foulée, qui dit qu’il n’y trouvera pas au contraire, le courage de fonder le vrai État qu’il désire, un État souverain, ouvert non plus seulement sur un Canada validé par un improbable retournement de l’histoire, mais ouvert directement sur le monde entier, celui qui ne manque pas de nous accueillir les bras ouverts partout où nos artistes et athlètes performent, partout où la production de nos travailleurs s’exporte, partout où nos connaissances et nos savoirs se déploient.
    Je suis prêt à prendre le risque de la confiance. Je fais confiance au libre-arbitre de l’Être libre. Je suis prêt à faire confiance à ce peuple souverain du Québec qui a réussi contre toute attente, contre sa mort annoncées et programmée tant de fois, à survivre 200 ans dans la misère de l’humiliation de la Conquête, dans le désespoir du ratatinement, du mépris qui n’aura qu’un temps, et qui depuis 50 ans le 13 septembre de cette année 2009, est parvenu à se hisser au plus haut niveau des peuples cultivés et développés échappant au quart monde qui a été trop longtemps son triste lot.
    Nous fêterons cette année 2009 le 250e anniversaire de naissance de ce peuple souverain distinct du peuple de France. Ce pourrait être l’occasion d’imposer un souverainiste de l’immanence, celui qui se fonde au-dessus des contingences.
    1759-2009 – 250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec.
    Avant, nous étions partie du peuple de France. La Conquête se trouve ainsi le creuset sanglant de notre douloureuse naissance livré aux mains d’un tuteur ayant vaincu les armées désarmées par le Souverain de notre amère patrie. Nous sommes né le 13 septembre 1759 en tant que peuple sans Souverain, peuple de Nouvelle-France, peuple souverain du Québec devenu.
    Voir aussi
    Réplique à Michel David - « Joyeux anniversaire ! »
    250 ans de refus
    Nous fêterons 250 ans de lutte contre l’assimilation, 250 ans de refus, 250 ans de souveraine existence -
    Tribune libre de Vigile - 8 janvier 2009
    1759-2009
    En faveur de la reconstitution de la bataille des Plaines d’Abraham -
    Gilles BOUSQUET Tribune libre de Vigile - 16 janvier 2009

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2009

    Cher monsieur Bousquet,
    Vous savez que moi aussi je suis favorable à ce genre de solution pour régler la question nationale! Je crois qu'une telle proposition pourrait recevoir un large appui de la population du Québec. Seulement 30-35% des Québécois environ sont de vrais indépendantistes purs et durs mais 50-60% sont soit des souverainistes-confédérationnistes, des indépendantistes ou des autonomistes et ils faut pas négliger de les rassembler sous un projet unificateur pour notre peuple!
    Je serais favorable à une confédération dans laquelle on a en commun la monnaie, les douanes, les passeports Québec-Canada, la sécurité du territoire pan-canadien par le biais d'une agence commune de sécurité et du renseignement et même une collaboration entre la défense nationale Canadienne-anglaise et la défense nationale du Québec pour protéger le territoire canadien et ses eaux : Fleuve St-Laurent et Golf St-Laurent, Arctique, Pacifique, Atlantique et se joindre à des missions de paix conjointes. On pourrait avoir deux parlements souverains qui votent un traité de partenariat avec un conseil exécutif nommé par les deux pays pour gérer les institutions communes.
    Le Bloc pourrait enfin quitter Ottawa et rapatrier ses députés de talents au service du Gouvernement du Québec!
    Continuez de promouvoir vos idées monsieur Bousquet!
    Jean-Claude Michaud
    Deux-Montagnes
    Citoyen du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2009

    Il faudra bien expliquer aux électeurs que la véritable confédération n'existe que si la souveraineté réside dans l'état du Québec confédéré volontairement avec d'autres états, les provinces actuelles qui voudront bien s'ériger en état, donc ce sera la souveraineté partenariat ou association en fait. On ne peut pas jouer à la cachette avec les mots.
    Quant à savoir si, bien expliqué ce mot de confédération emporterait l'adhésion de la majorité québécoise et canadienne, car il faut que les autres acquiescent pour ériger une confédération, il faudrait un sondage auprès des populations des provinces.
    Je n'y croie pas jusqu'à preuve du contraire, le Canada anglais ayant rejeté Meech et Charlottetown.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2009

    MichelG écrit : «On croirait Dumont ressuscité . Les canadians n’ont aucune raison de vouloir une véritable confédération.
    Vive l’indépendance du Québec et notre ouverture souveraine au monde et notre représentation dans toutes les instances internationales»
    Réaction :
    C'est vrai que les Canadians ne voudraient pas d'une confédération mais ils aimeraient encore moins une séparation québécoise "qui leur séparerait le pays en deux" sauf qu'un avis de la Cour Suprême oblige le ROC à négocier si un gouvernement du Québec réussi à obtenir avec un appui clair et majoritaire des Québécois. Faut commencer par là. Sans appui clair et majoritaire, rien ne se passera.
    Un État du Québec souverain, dans une confédération, nous donnerait une ouverture au monde aussi grande que nous aimerions. Si nous pensions avoir de l'influence à l'ONU, à l'UNESCO ou à l'OTAN versus le coût...parfait. Si nous voulions une ambassade au Timor oriental ou en Martinique, pas de problème.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2009

    M. L.P.écrit : «En science politique on enseigne que le Canada est une confédération, mais une confédération de provinces. On voit le tour de passe-passe. Pour ne pas perdre de crédibilité auprès de l’électeur qui serait tout mêlés et auprès de ceux avec lesquels il faut négocier, je crois que les mot souveraineté ou indépendance sont les seuls ici qui conviennent.»
    Si les sciences politiques se trompent et font des tours de passe-passe, il faut simplement qu’elles changent. Ils ne peuvent pas affirmer de fausses choses. Faut être clair dans la vie et nommer une chose par son nom. Je ne crois pas que l’électeur soit mêlé si on lui explique bien LA chose. Sont pas bêtes, les Québécois.
    Si vous tentez, comme vous le suggérez, de nous limiter aux mots SOUVERAINETÉ ou INDÉPENDANCE, nous allons simplement avoir un autre NON merci…selon moi. L’avenir nous le dira.
    Même si le PQ ou le PI passaient leur temps à mousser l'indépendance du Québec, les fédéralistes flexibles, qu'il faut convertir, pour ajouter aux 38 % de souverainistes dans les sondages au Québec, ne changeront pas facilement pour une question sur la SOUVERAINETÉ, l'INDÉPENDANCE ou la SÉPARATION qui veulent dire la même chose pour eux, quand il n'y a pas d'ententes préalables de négociées, comme faudrait le faire pour une CONFÉDÉRATION canadienne.

  • Michel Guay Répondre

    22 janvier 2009

    On croirait Dumonr ressuscité . Les canadians n'ont aucune raison de vouloir une véritable confédération.
    Vive l'indépendance du Québec et notre ouverture souveraine au monde et notre représentation dans toutes les instances internationales

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2009

    Pour la population, les électeurs, le mot confédération prêtera à confusion. On dira que nous avons déjà ce que nous demandons, ce mot étant utilisé à toutes les sauces. Pensez au Conseil de la Confédération de Charest et de Mario. En science politique on enseigne que le Canada est une confédération, mais une confédération de provinces. On voit le tour de passe-passe.
    Pour ne pas perdre de crédibilité auprès de l'électeur qui serait tout mêlés et auprès de ceux avec lesquels il faut négocier, je crois que les mot souveraineté ou indépendance sont les seuls ici qui conviennent.