Considérant l’importance de la tâche qu’ils exercent auprès d’une partie de la population, je ne peux que souscrire à la position du gouvernement caquiste eu égard à l’interdiction des signes religieux pour le personnel de l’État en fonction d’autorité, y compris les enseignants qui, sans l’ombre d’un doute, exercent une fonction d’autorité auprès des élèves.
Dans toute cette saga que se livrent les promoteurs de l’interdiction des signes religieux aux défenseurs des droits individuels inscrits dans la Charte des droits et libertés, il ne faudrait pas oublier que ce débat s’inscrit dans le grand chapitre sur la laïcité de l’État dont l’objectif ultime est de séparer la religion du politique, lequel se définit par l’ « exercice du pouvoir dans l’État ».
Dans cet optique, laïcité de l’État et interdiction des signes religieux aux personnels de l’État exerçant une fonction d’autorité sont indissociablement liés entre eux sans quoi la laïcité de l’État demeure un concept dénué de points d’ancrage qui lui permettent de se concrétiser dans des actes, notamment dans l’interdiction des signes religieux.
Opinion de Joseph Facal sur l'interdiction des signes religieux chez les enseignants... En plein dans le mille!
https://www.journaldequebec.com/2018/10/27/laicite-faire-a-notre-maniere
Henri Marineau, Québec
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