On vient d'apprendre que Pauline Marois demande l'arrêt immédiat du
processus de la commission Bastarache. Elle rejoint donc la demande de
L'ADQ hier.
Le pire, c'est que cette demande des partis d'opposition restera lettre
morte.
Jean Charest s'est piégé lui-même.
Il ne peut reculer. Il doit aller au bout du ridicule de la situation.
Lorsque le processus sera bloqué par les demandes de Marc Bellemare d'avoir
l'avis des tribunaux sur la légalité, l'impartialité, et l'absence de
conflit d'intérêt, tout cela risque de prendre beaucoup de temps.
Il est fort probable qu'il y ait des élections avant que les procédures
judiciaires n'aient abouti à des décisions finales. Et c'est là que le
jugement de la population fera le plus mal au PLQ et à Jean Charest.
Imaginez le topo.
Élections du PQ avec 80 sièges, Pauline Marois déclenche une commission
d'enquête publique sur le financement du PLQ, c'est 10 fois plus grave que
l'on sait présentement.
Les sondages POUR la souveraineté est à 55%. Pauline Marois décide juste
après la commission d'enquête de tenir un référendum sur la souveraineté.
Voilà un scénario fort plausible et c'est justement celui-ci que Jean
Charest tente par tous les moyens possibles et impossibles d'éviter...
C'est là le grand enjeu de la situation actuelle du PLQ et de Jean Charest.
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Auteur : Luc Ménard
Marois demande l'arrêt du processus Bastarache
Jean Charest s'est piégé lui-même
Il ne peut reculer. Il doit aller au bout du ridicule de la situation
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
19 juin 201008 décembre 2008 + 5 ans = 8 décembre 2013.
Nous sommes le 19 juin 2010, il reste donc 3ans, 4 mois et 19 jours avant l'obligation de tenir une éléction au Québec.
Le piège n'est pas très étroit...
Archives de Vigile Répondre
18 juin 2010Je partage votre point de vue. La conjoncture actuelle, très favorable au P.Q., cette conjoncture peut changer bien évidemment, mais il se peut très bien aussi qu’elle ne change plus. Charest pourrait bien avoir entraîné son parti avec le même aveuglement que naguère celui de Jean Chrétien.
Si le P.Q. pouvait seulement s’adresser à Nous, en crescendo, un véritable verrou politique pourrait s’appliquer de la même façon qu’il existe présentement un verrou politique à l’encontre du parti libéral fédéral.
Tout serait possible alors si le P.Q. ne dort pas. Wake up P.Q.