On croyait bien que la fin de session à l’Assemblée Nationale du Québec marquait la fin pour quelques mois de sujet politique très controversé. Eh bien non, hier, la commission Bastarache se mettait en branle et comme par hasard, ( y a-t-il des hasards en politique ??).
Marc Bellemare est lui aussi sortie dans les médias. Voir ici ( Radio-Canada, TVA-Canoe, ( bizarrement (!) rien sur Bellemare dans Cyberpresse à 6hr30 ce matin) , Le Devoir.
Dans les détails intéressants de cette journée, il y a quelques éléments qui retiennent mon attention. Pourquoi Marc Bellemare a t il parlé à Paul Larocque et Claude Poirier de TVA et non pas au toujours subjectif et subtil comme une gratte, rouge teindu des 2 bords avec un jupon rouge qui dépasse à chaque fois quand il ouvre la bouche, de Jean Lapierre ( ca c’est très étonnant).
Bellemare dit : que la commission Bastarache est un “piège à cons” : « le commissaire Michel Bastarache n’est pas impartial » et « n’est pas indépendant du gouvernement ». Croyez-vous sérieusement que l’ancien juge de la cour Suprême du Canada Bastarache, qui travaille pour Heenan Blaikie, un bureau d’avocats qui a reçu de nombreux contrats gouvernementaux et qui est proche des libéraux. « Il y a au moins 100 avocats de Heenan Blaikie qui ont contribué en 2008 à la caisse électorale du Parti libéral », a ajouté l’ex-ministre de la Justice qui a souligné que 10 ministres libéraux ont assisté au party pour célébrer l’agrandissement des bureaux d’Heenan Blaikie à Québec en septembre 2006, Bellemare croit qu’il n’aurait pas « la liberté morale de conclure, que le premier ministre a menti [...] parce que son rôle c’est de jauger la crédibilité de deux personnes, celui qui vous parle et Jean Charest ».
Bastarache ne peut faire une mise à mort politique de Jean Charest.
Or, il a surement raison puisque Jean Charest a déclenché cette commission après une seule allégation concernant non pas le processus mais bien l’influence politique dans la nomination des juges alors qu’il y presque 250 cas répertoriés d’allégations entourant le financement du PLQ et la corruption et toujours pas de Commission d’enquête publique sur le financement du PLQ.
De plus, Bellemare ajoute qu’il contestera toute assignation à comparaitre puisqu’il juge que la commission Bastarache est une mise en scène théâtrale pour finalement redorer l’image politique de Jean Charest. On en est presque déjà à dire : Basta Basta ( Basta Ya ! (“Ça suffit !”)
Bastarache, Une commission déjà caduque ????, Oui Bellemare a déjà démontré hier que cette commission est inutile. OUI ca suffit , Oui ca suffit déjà…
Mais une question sans réponse me trotte dans la tète : Est ce qu’un mouvement citoyen peut faire arrêter immédiatement ce piège à cons ???? Parce ce n’est pas Charest qui va arrêter ca. On verra bien, je suis pas mal sur que les rebondissements dans cette histoire ne sont pas finis.
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Auteur : Luc Ménard