Ça y est. Goliath vient de terrasser David avec l’aide du PQ. Édifiant !
L’un des rares journaux québécois indépendantistes, Le Québécois, vient de se faire porter un coup dur. Le moral des militants bénévoles surtout : si les coups bas viennent désormais de notre propre camp, que nous reste-t-il ? Un espace de liberté est mis en péril.
Les souverainistes militant au RRQ n’auront pu se réjouir que quelques jours. En stratèges avisés, les fédéraux ont retourné vers le PQ le « canon » que le RRQ avait tourné vers eux (ne partez pas en peur : j’utilise le mot « canon » comme une image : je n’ai vraiment pas envie de me servir de ceux des plaines, et n’envoyez pas l’armée ni la police chez moi). Ça apprendra aux Québécois à dire à un organisme fédéral quoi faire ! Vous voyez comme les fédéraux sont rompus à l’art de la guerre ? Ils font faire la job sale par les alliés de leurs ennemis. Incroyable !
Quelle sera la prochaine frappe préventive des fédéraux par l’entremise de l’arsenal du PQ ? Le site Internet Vigile ? Québec radio ? Ces outils vivotent tant bien que mal, avec un millième de l’argent donné par nos impôts à la fondation Historica, qui a pris le relais du Conseil pour l’Unité canadienne et compte des dizaines d’employés rémunérés (voir leur site).
Moi, j’ai compris le message : je ne donnerai plus un sou qui vaille au PQ mais je financerai le Québécois, dans lequel j’écris fièrement, pour compenser quelque peu ses pertes.
L’argent qui me restera ira aux Éditions du Québécois, à Québec radio, à Vigile et au Conseil de la souveraineté. C’est là qu’il servira le mieux la cause.
Jean-François Vallée
Réseau de résistance du Québécois
Québec