Anglicisation

L’indépendance pour sauver notre langue

Diplomatie canadienne

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Tribune libre

 


 


On a assisté dernièrement aux Communes à une effluve de déclarations d’amour envers la défense du français au Québec, plusieurs des ministres libéraux allant même jusqu’à citer, au cours de leur envolée oratoire, les grands auteurs québécois.

Or, pendant ce temps, la diplomatie canadienne, qui est censée représenter le vrai visage du pays à l’étranger, regorge de diplomates anglophones au détriment des diplomates francophones qui sont à toutes fins pratiques marginalisés. À titre d’exemples, la haute direction du ministère canadien des Affaires étrangères a mis de côté les francophones, aucun francophone ne siégeant parmi les quatre sous-ministres, et un seul francophone parmi les douze sous-ministres adjoints.

Une seule conclusion s’impose, le bilinguisme au Canada a connu ses années de gloire sous Pierre Elliot Trudeau à une période où le mouvement souverainiste au Québec avait atteint son apogée au début des années ’80. Dans le but d’atténuer la flamme indépendantiste, le fédéral a sorti la carte du bilinguisme pour donner aux Québécois l’impression qu’on les respectait. 

À mon sens, un seul constat émerge de ces entourloupettes partisanes : ce n’est pas de belles paroles dont le Québec a besoin pour sauver le français mais de maîtriser pleinement son destin, bref d’un pays indépendant s’exprimant fièrement en français sur la scène diplomatique.

Le fédéral et l’anglicisation pernicieuse des Collèges du Québec

« Ottawa investit cette année au Québec 42 millions de dollars pour l’enseignement de l’anglais « langue de la minorité » et 18,4 millions pour l’enseignement de l’anglais langue seconde. »

https://www.ledevoir.com/societe/education/592104/ottawa-finance-des-cours-en-anglais-au-quebec


Henri Marineau, Québec

 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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