Échouer dans sa mission de sauver le français dans sa province bilingue aurait dû aiguiser sa caisse de résonance française… Il a voulu mettre sur un même pied d’égalité les 2 langues au NewNouveau-BrunswickBrunswick mais le taux d’assimilation s’accroissant à vue d’œil, il réalise qu’on met les 2 pieds sur sa langue dans ce beau pays multiculturel où le français n’est pas plus considéré que le mandarin. Son réflexe, organiser la campagne électorale de celui qui mène le parti qui a passé 38 ans dans l’opposition. Si ces 22,995 jours (Luc Archambault) d’opposition n’ont pas rendu son parti impertinent à se présenter toujours devant le peuple, quelle logique Bernard Lord trouve-t-il dans son argument de 6000 jours d’opposition du Bloc pour le discréditer ?…
La crédibilité d’un jeune politicien devrait lui venir de sa fierté à représenter ses semblables dans une assemblée démocratique pour faire progresser leur sort. Si, au contraire, il saute dans le train du parti qui veut « égaliser » la francophonie d’Amérique à la nation Canadian avide d’un pays unilingue anglais, un doute émerge sur ses intentions. Quel est l’intérêt d’un ancien PM néobrunswickois de sortir de la Chambre des Communes le parti qui porte les doléances d’une nation ignorée de cette Constitution depuis 1982 ? Qui scandait « No Taxation Without Representantion » ? Papineau ? Pourquoi la hargne d’un francophone à vouloir nier cette indispensable voix des nationalistes québécois qui paient taxes et impôts à ce parlement ?
Si Bernard Lord décide que cette lutte est désuète à ses yeux et qu’il choisit l’assimilation pour lui et les Acadiens, c’est son affaire. Qu’il endosse alors les discours fallacieux de Harper sur la nation dans le Canada uni, sur le déséquilibre fiscal qui gère encore la culture et la langue au Québec et qui lui permet de lui souffler à l’oreille ses idées à l’UNESCO. Mais il nous répugne de penser que son ingérence dans Notre droit de représentation aurpès du gouvernement qui nous ponctionne généreusement les fonds serait basée sur un sentiment de honte de ses origines. L’humiliation de son statut de minoritaire, un sentiment d’infériorité ethnique, c’était la motivation de Lord Durham qui proposa carrément l’assimilation de ce peuple arriéré à la noble « race » britannique, par pitié !
L’ombre de Lord Durham
L’intérêt d’un New-Brunswickois bilingue de baillonner le Québec ?
Tribune libre 2008
Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latin...
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Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.
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1 commentaire
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
21 septembre 2008ADDENDUM: Extrait d'un échange avec Luc A (22,995jours):
Bernard Lord Durham illustre à merveille le francophone à qui le conquérant a inspiré la honte : français trop petit se relève en s’assimilant. Pays minoritaire, se fondre à l’unité canadienne. Et pourquoi pas, Canada trop petit militairement, se donner aux É.U.A….
Après "Le renard et le corbeau"
"La grenouille et le boeuf"
Plusieurs fables de Lafontaine s'applique au peuple qui s'est habitué aux miettes du maître: Le loup et le chien...: Attaché? dit le loup, Vous ne courez donc pas où vous voulez?... À ces mots maître loup s'enfuit et court encore...
Pendant que le chien se contente de complaire à son maître pour recevoir sa pitence dans le diamètre de sa laisse.
Harper doit connaître tout Lafontaine.