L’Ontario veut enlever des droits aux anciens terroristes

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Mauvaise idée : il faut simplement les empêcher de revenir !

 Le gouvernement ontarien de Doug Ford déposera la semaine prochaine un projet de loi pour retirer certains droits, comme l’accès à l’assurance-maladie ou aux prêts étudiants, aux anciens combattants de l’État islamique de retour au pays.


L’Ontario compte aussi empêcher les ex-djihadistes de toucher des subventions provinciales, en plus de les priver de leur permis de conduire.


«J’ai comme conviction personnelle que lorsque quelqu’un qui a commis des actes terroristes à l’extérieur du Canada revient en Ontario, il ne doit pas avoir les mêmes privilèges qu’un résident de l’Ontario», a affirmé au Toronto Star le député conservateur provincial Dave Smith, qui a confirmé qu’il présentera un projet de loi la semaine prochaine à Queen’s Park.


À noter que des dispositions du Code criminel, de juridiction fédérale, prévoient déjà des sanctions pour les personnes coupables d’activités terroristes, mais la loi ontarienne irait plus loin.


«Si vous quittez le Canada pour aller combattre avec l’État islamique, vous ne devriez pas être reçu à bras ouverts. Comme Justin Trudeau ne prenait pas ça sérieusement, Dave Smith prend des actions pour envoyer comme message qu’il y a des conséquences à quitter l’Ontario pour commettre des crimes indéfendables», a renchéri vendredi soir sur Twitter, le premier ministre Doug Ford.


Dossier chaud à Ottawa


L’initiative des conservateurs ontariens arrive une semaine après que le leader conservateur fédéral, Andrew Scheer, eut questionné le premier ministre Trudeau en chambre sur la possible arrivée au pays du présumé djihadiste Jack Letts.


Letts est citoyen britannique, mais le Royaume-Uni refuse de lui venir en aide comme il possède aussi la citoyenneté canadienne.


Actuellement détenu en Syrie, il a confirmé par correspondance à Global News que le gouvernement canadien l’avait rejoint ainsi que d’autres prisonniers.