La défaite du PQ - II

L’entrée en scène de PKP

Tribune libre

Le fait que PKP était disponible était notoire, c’est la raison pour laquelle Mme Marois l’avait nommé président du conseil d’administration d’Hydro-Québec. Et même s’il avait déclaré au début de la campagne qu’il ne se présenterait pas, il a changé d’idée et s’est lancé dans les circonstances que l’on sait. Je les rappelle : Il annonce sa candidature en disant qu’il veut un pays et en levant le poing. Il est un détail que cette mise en scène a fait oublier, c’est le secret entourant la venue de PKP au PQ. Le Conseil national tenu la veille ne l’a jamais su, le président du PQ e été mis au parfum une heure ou deux avant l’annonce. Même si la venue de PKP comblait un vide évident, le PQ n’avait à peu près personne venant du milieu des affaires, à l’évidence, sa candidature posait problème, j’y reviendrai.

Le poing en l’air

Que M. Péladeau annonce qu’il est indépendantiste et qu’il vient au PQ parce qu’il veut un pays avait de quoi remonter le moral des indépendantistes. Quand quelqu’un de la stature de PKP annonce qu’il sera candidat pour le PQ, il ne va pas dire qu’il vient en politique pour asphalter le troisième rang de la municipalité de St-Côme-des Épinettes! Après tout, la raison d’être du PQ, c’est de faire l’indépendance du Québec, et c’est exactement ce que PKP vient y faire. En plus, le personnage ne fait pas l’unanimité à la gauche du spectre, où le PQ a encore beaucoup d’appuis. Même s’il est loin d’être un Michel Chartrand, le poing en l’air pour l’indépendance aurait dû faire passer la pilule chez ces militants.

Comme on a surtout glosé sur le poing en l’air et ce qu’ont révélé les sondages subséquents (une chute semble-t-il spectaculaire des appuis au PQ), une certaine panique s’est emparé de la Direction du PQ. Les débats télévisés ont par ailleurs confirmé les sondages, Couillard et Legault s’en sont donné à cœur joie contre Mme Marois, qui ne voulait pas renoncer à un référendum, mais qui perdait des plumes à chaque fois qu’elle tentait de s’expliquer. Qu’aurait-il fallu faire ?

Tout d’abord, si elle avait renoncé solennellement à tenir un référendum, elle faisait perdre la face à son candidat vedette. PKP aurait été blâmé d’avoir levé le poing, et d’avoir ainsi mis le référendum à l’ordre du jour. Ensuite, on aurait continué à tirer à boulet rouge sur PKP en rappelant ses lock-out, et en expliquant que comme il ne venait plus pour faire l’indépendance, il allait saccager le Code du travail, la fonction publique et tout le tralala. On ne brule pas une carte comme celle-là ainsi, d’autant plus que la bruler n’aurait fait qu’accélérer la chute.

Même si je suis très sceptique sur les sondages, ils indiqueraient que 40 % des Québécois seraient indépendantistes. Si le chiffre est exact, où étaient-ils ? Avec ces appuis, le PQ formerait un gouvernement majoritaire. En paniquant devant sa chute de popularité dans les sondages, en tentant de faire comprendre qu’il n’y aurait pas de référendum sans le dire, Mme Marois aurait-elle fait en sorte d’éloigner beaucoup de ces indépendantistes ? Ou alors, le chiffre de 40 % est une exagération, un mirage trompeur qui nous berce d’illusion. Car tant le PQ que le Bloc ont eu à peu près le quart de vote exprimé aux deux dernières élections. On est loin du 40 % !

Tout cet imbroglio provient de l’ambiguïté du PQ en ce qui concerne l’accession du Québec à l’indépendance. Au début des années 70, le PQ devait prendre le pouvoir, former un bon gouvernement et démontrer aux Québécois qu’on est capable de se gouverner. J’avais compris qu’une fois la démonstration faite, il y aurait un référendum et qu’on passerait à autre chose. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Le PQ prend maintenant le pouvoir comme le PLQ, administre le Québec, et cède le pouvoir sans avoir jamais parlé d’indépendance. L’indépendance devient alors comme le certificat de baptême de quelqu’un qui ne pratique plus sa religion. S’il en a besoin pour se marier, pour faire inhumer son père, sa conjointe, il le ressort, mais autrement, il ne pratique pas. De 1976 à 1980, le PQ a formé l’un des meilleurs gouvernements de l’histoire moderne du Québec, sinon le meilleur. La démonstration est faite, nous pouvons former un bon gouvernement et nous devrions en avoir convaincu les Québécois. Si ça ne marche pas, est-ce qu’on peut passer à autre chose ? Nous devons lever cette ambigüité, sinon le PQ ne sera bientôt plus qu’un parti à la recherche d’un programme, façon PLQ ou CAQ, mais toujours à risque d’une attaque frontale sur sa ferveur indépendantiste, tant par les fédéralistes que par les indépendantistes. Ou on s’arrange pour être un parti indépendantiste, et on bâtit un programme autour de ça. Ou on devient un parti comme les autres, et on bâtit un programme autour de ça aussi. Mais cette élection aura sonné le glas de l’étapisme. Et si PKP a un mérite, c’est de nous en avoir fait prendre conscience. Il n’est en rien responsable de cette situation au PQ, il en est même victime, comme tous les indépendantistes.

Le personnage

Un autre effet de son entrée en scène, moins commenté, mais quand même important, aura été la fuite de certains éléments de la gauche du PQ. Ils n’aimaient pas le personnage, et ils sont allés chez QS, ou sont restés chez eux. Combien étaient-ils ? Difficile à évaluer, mais quand on gagne avec une aussi courte majorité que celle de 2012, il ne faut pas perdre trop de votes pour se retrouver dans l’embarras. Il faudra toutefois bien évaluer ce phénomène avant de lui confier la chefferie du PQ. Car à droite de notre spectre politique, ce n’est pas le choix qui manque ! Et je le répète, en tout respect pour les sondeurs, le chiffre de 40 % d’appuis au projet souverainiste me semble optimiste. Et encore une fois, PKP aurait dû aller chercher des votes à droite du spectre. Mais on ne l’a pas beaucoup entendu, c’est Mme Marois qu’on entendait, il faisait de la figuration. Et il n’est certes pas allé chercher d’appuis à droite.


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2014

    En commentaire à M. Champagne
    J'ai beaucoup de sympathie pour Bernard Drainville. Sa famille vient de mon coin de pays. Je connais son père et un de ses frères.Les Drainville sont reconnus comme des gens bien.
    Cependant, au plan politique, il est brûlé, quant à moi, en regard d'une éventuelle course à la chefferie. Re: la charte. Il aurait dû voir à accepter le compromis de la CAQ, sur la charte, avant d'aller en élections. Je ne doute point, cependant, qu'il soit un excellent député.
    Quant à PKP, il faut attendre avant d'en faire "un messie", comme vous dites. Je suis d'accord avec vous. Chose certaine: le PQ est à un tournant! Je trouve sage le fait que PKP soit discret, pour le moment.
    Plusieurs gens d'affaires venus en politique se sont cassé le nez. Il s'agissait de libéraux...mais qui n'ont pas fait long feu: Gobeil, Mcdonald et d'autres.Le sens politique, ce n'est pas donné à tout le monde. A suivre!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2014

    M. Champagne
    Vous écrivez à propos de PKP: «Vous avez bien le droit de voir en lui le Messie, nous en avons vu d’autres au PQ. Mais aucun ne nous a encore conduits à la terre promise.»
    Croyez-vous avoir le monopole de l'esprit critique? J'ai déjà écrit que PKP présente pour nous un espoir. Pourquoi transformez-vous péjorativement cet espoir en le déformant et en disant que nous voyons en lui le Messie?
    Tenez-vous en à la position sensée que vous prenez en écrivant:« PKP a maintenant le champ libre. Je laisse sa chance au coureur. Il n’a pas fait beaucoup de propositions jusqu’à maintenant, il attend avec sagesse le début de la campagne à la chefferie pour montrer son jeu, ce qui est de bonne guerre. » Et ne mettez pas de religion partout en parlant de Messie.
    Vous avez bien raison de parler de mon anxiété à propos de vos opinions sur Drainville et la Charte. Quand on sait que l'interdiction des signes religieux ostensibles était perçue par vous comme une contestation de votre foi intime et une manifestation de ce que vous appelez sur votre page Facebook «de l'intégrisme laïc», il y a de quoi être inquiet. Je vous ai vu moins prompt à condamner l'intégrisme musulman à tel point qu'on se demande si vous croyez qu'il existe au Québec. En tout cas, pour vous, il n'y a aucun rapport entre le port plus ou moins obligatoire du voile et l'intégrisme musulman. Ce qui est une prouesse que je n'ai pas encore réussi à élucider. Pour vous, semble-t-il, il n'y a aucune rapport entre le port du voile musulman et l'égalité homme-femme. C'est une autre prouesse qui échappe à mon entendement.
    RBG, 26 juin 2014

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2014

    Tous ces tergiversations sont passionnantes... MAIS, on fait quoi avec les résultats du vote populaire ??? Ceux qui ont balayé le Bloc et le PQ.
    On dirait que ces résultats démocratiques n'ont aucune incidence... Est-ce une vertu de ne pas vouloir en tenir compte ?
    Croyons-nous avoir le contrôle d'une machine médiatique capable de convaincre ce qui reste de la majorité francophone au Québec ???
    Avec la vague mondialisante, il n'y a pas de Gauche qui tienne au Québec, surtout lestée par une volonté de séparation.... Et ne me parlez pas d'une Droite indépendantiste !!!!
    Alors si tout ce que l'on veut, c'est un parti d'opposition qui garde vivante l'idée d'indépendance et qui ne pourra aspirer au pouvoir. OK je peux comprendre...

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2014

    Les stratèges du PQ ont erré sur toute la ligne en ce qui concerne l'entrée de PKP.
    D'évidence, PKP est un personnage contreversé. Pour ma part, j'aurais préféré qu'on l'amène dans une partielle. ..et non pas dans une élection générale. Justement pcq il est contreversé.
    Les stratèges ont pensé que la venue de PKP allait attirer des votes dans la région de Québec. Re: Québecor et le Colisée et le hockey. Seule Agnès Maltais a été élue par la peau des dents.
    L'entrée de PKP aurait dû se faire dans un contexte économique...pas dans un contexte de patente constitutionnelle. Re: Stratégie.
    L'entrée de PKP a été faite par des amateurs en matière de stratégie et de communication. Re: Le poing!
    Le venue de gens d'affaires en politique est souvent difficile pcq, en politique, on ne dit pas n'importe quoi n'importe quand. Le sens politique et le sens des affaires sont 2 choses totalement distinctes!

  • Louis Champagne Répondre

    26 juin 2014

    Pour répondre à Robert Barberis-Gervais,
    Je me garde bien d’évaluer ou de commenter maintenant des propositions que fera PKP le jour où il se lancera en campagne à la chefferie, tout comme ses aptitudes à diriger le Québec à l’indépendance. Je n’ai pas de don pour la clairvoyance, je laisse ça à d’autres. Je me contente de commenter son arrivée dans la campagne, et le résultat de cette venue. Ne vous en déplaise, la preuve que les Québécois peuvent bien se gouverner n’est plus à faire, et depuis longtemps. Le but de l’étapisme, en autant que je me souvienne, consistait à faire cette démonstration. C’est fait. On peut continuer à prendre le pouvoir pour administrer la province, à cacher comme ses fesses la raison d’être du PQ, l’indépendance, nous n’aboutirons à rien en ce qui concerne l’indépendance, et il va devenir de plus en plus difficile de prendre et de garder le pouvoir. On cache ce qui est honteux, cacher notre raison d’être, faire semblant qu’on fera l’indépendance sans même en parler, c’est lui nuire plus durement que tous les discours des ténors fédéralistes. Qui ferait confiance à ce genre d’individus, qui auraient en mains le projet du siècle, mais n’en parlent jamais dès qu’ils sont au pouvoir ? Et si nous sommes incapables de proposer des politiques, des moyens et des projets qui pourraient nous mener à l’indépendance, devenons un parti progressiste, social-démocrate, conservateur, ce qu’on voudra, nous avons tenté d’être tout cela en même temps, mais renonçons alors à l’indépendance pour un bon moment, sinon à jamais.
    Je ne connais le SPQ que par les journaux. Je n’en suis pas membre, je ne l’ai jamais été. Et j’ai apprécié à sa juste valeur le coup de poignard dans le dos que Laviolette a donné à Mme Marois il y a un peu plus de deux ans. Dans mon premier papier, quand je parle de ces indépendantistes qui ont mené une campagne agressive contre Mme Marois, le SPQ était du lot. Ce n’est pas moi qui ai dit qu’il avait donné ce coup de poignard, c’est Laviolette lui-même. Il est moins hypocrite que d’autres, mais guère plus brillant. Et pour ce qui est de la solidarité, on repassera. Je constate simplement que PKP ne venait certes pas amener des votes de la gauche au PQ, et que les votes de la droite qu’on espérait le voir aller chercher ne se sont pas matérialisés. J’ai même ajouté qu’il n’en est pas responsable, on lui a fait faire de la figuration. Et à droite, Mme Marois ne faisait pas le poids ni devant Legault, ni devant Couillard. Au moins, en prenant sur elle la défaite, elle n’embarrasse pas PKP. Tout comme elle l’a protégé en refusant de s’engager formellement à ne pas tenir de référendum.
    PKP a maintenant le champ libre. Je laisse sa chance au coureur. Il n’a pas fait beaucoup de propositions jusqu’à maintenant, il attend avec sagesse le début de la campagne à la chefferie pour montrer son jeu, ce qui est de bonne guerre. Vous avez bien le droit de voir en lui le Messie, nous en avons vu d’autres au PQ. Mais aucun ne nous a encore conduits à la terre promise.
    En ce qui concerne Bernard Drainville, je vous souligne qu’il n’a pas fait que des erreurs. Et je vous recommande d’attendre mes textes, tous mes textes, pour voir ce que je pense de lui. Soyez patient, votre anxiété finira par vous jouer des tours.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2014

    Nous sommes passés trop prêt, en 1995, pour que la machine anti souveraineté ne soit pas bien huilée et opérationnelle.... MAIS, la menace de souveraineté doit aussi demeurer possible pour FAVORISER un vote majoritaire en faveur du PLQ.... ( Delà, les sondages près du 40 %...)
    Ne soyons pas dupes... Tentez de reprendre le pouvoir avec l'illusion de pouvoir convaincre une majorité de voter pour un parti indépendantiste, c'est continuer de faire le jeu du ROC!!! Et l'idée de l'etapisme ne peut pas fonctionner aussi, sans le pouvoir.
    Alors, il nous faut un nouveau parti aseptisé de l'idée d'indépendance, vraiment sociale démocrate et qui maintiendra les acquis des Québécois en terme d'autonomie et de valeurs communes. L'ensemble des Québécois ont des valeurs plus européennes et plus humanistes que celles des Canadians trop influencés par la droite républicaine américaine.
    Il serait faux de croire que tous les fédéralistes sont contre la protection de la lanque francophone et de sa défense. Débarrassé de sa référence indépendantiste, ce nouveau parti deviendrait attrayant pour une plus grande majorité de Québécois intéressés par des valeurs égalitaires, par la justice sociale et une plus grande autonomie politique au sein d'un Canada que nous continuerons de garder à l'œil !!!
    Rien n'empêche la promotion de la souveraineté par d'autres moyens qui ne n'empêchent pas de garder les mains sur le volant de notre destinée...
    Malheureusement le PQ qui a pourtant été utile à une certaine époque est devenu, aujourd'hui, contre productif et il attise des rancunes de par et d'autre dans l'électorat. L'etat actuel de notre démocratie ne donnera pas d'autres résultats que ceux que l'on a reçus depuis ces dernières années...
    Alors on aide ou on nuit à notre avenir????

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2014

    M. Champagne
    Vous écrivez que «PKP aurait dû aller chercher des votes à droite du spectre». J'ajouterais qu'il aurait dû aller chercher des votes chez des indépendantistes.
    Votre usage des catégories gauche-droite vise-t-il à enfermer PKP dans la droite pour justifier, plus tard, les réserves que vous ne manquerez pas d'avoir quant à son leadership au PQ comme l'a fait le duo Pierre Dubuc- Marc Laviolette du SPQ? Je pose la question à l'ancien syndicaliste président du syndicat des ingénieurs d'Hydro-Québec. Une sous-question qui ne s'adresse pas à vous: est-ce que le SPQ consulte ses membres avant de se prononcer, quand et comment?
    Je vous fais remarquer que vous ne savez pas encore où se situera PKP comme homme politique. Ne l'enfermez pas trop vite dans vos catégories gauche-droite. Peut-être que la notion de bien commun ou d'intérêt public saura l'influencer dans ses prises de position.
    Quand vous écrivez que la démonstration est faite que le Parti québécois est capable de former un bon gouvernement, vous supposez que cette démonstration est faite une fois pour toutes, ce qui est faux et même absurde. Le bon gouvernement du PQ dont vous faites l'éloge de 1976 à 1981, c'est du passé. Ce n'est pas avec ce genre de faux raisonnement que le Parti québécois règlera la question de l'articulation entre le bon gouvernement et l'objectif de l'indépendance. On ne peut pas passer à autre chose, comme vous dites. La démonstration est toujours à faire que les personnes en place au PQ peuvent former un bon gouvernement. Et ils ont aussi à faire la démonstration qu'ils savent comment s'y prendre pour faire accéder le Québec à son indépendance. Ce qu'on sait et c'est précieux de le savoir, c'est que la méthode Marois-gouvernance souverainiste n'a pas marché. Vous croyez avoir réglé le problème en écrivant que PKP a mis fin à l'étapisme. Si vous avez raison, c'est un exploit (après 40 ans d'étapisme de 1973 à 2014) qui le place en tête dans la course à direction du PQ.


    Vous écrivez: «De 1976 à 1980, le PQ a formé l’un des meilleurs gouvernements de l’histoire moderne du Québec, sinon le meilleur.» Je vous fais remarquer que les gouvernements libéraux de Jean Lesage- René Lévesque de 1960 à 1966 étaient pas mal non plus.
    En terminant, comme il y aura sûrement un autre texte où vous analyserez le thème de la Charte des valeurs en rapport avec la défaite, je prévois des propos peu charitables et peut-être injustes à l'endroit de Bernard Drainville. Je m'attends à ce que vous tombiez dans toutes les ornières dont nous ont gratifié les «inclusifs».
    Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 25 juin 2014

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2014

    Je suis certaine que PKP est notre nouveau premier Ministre n'en déplaise aux peureux!
    Mr Péladeau s'est expliqué plus d'une fois sur la gestion de ses employés, maintenant il est en politique. Se servir de l'entreprise de PKP pour le définir en politique fait le jeu des fédéralistes. Mais je crois que PKP est un gars qui pourra faire face à la musique des fédéralistes et du système médiatique deux choses que seul PKP a que les autres n'ont pas.
    Mme Marois s'est faite avaler pendant les débats des chefs, je pense que ce sera plus difficile avec un PKP qui fait ses classes présentement.