Selon une étude menée par l'Institut Angus Reid, le Québec serait la province la moins aimée du reste du Canada. Au-delà de l'indifférence, le Québec est accusé par plus de la moitié des répondants au sondage de soutirer des fonds à la fédération canadienne plus qu'il en apporte. Pire encore, on y apprend qu'une infime minorité de Canadiens font confiance aux Québécois. Enfin, seulement 6 % des répondants canadiens vivant hors Québec disent avoir l'impression que le Québec entretient des liens étroits avec la province dans laquelle ils résident et démontre une attitude amicale à son égard.
Un portrait plutôt sombre qui démontre à quel point l’« unité canadienne », un des leitmotivs si chers au premier ministre Trudeau, est sérieusement ébranlée, et tout ce branle-bas à moins d’un an des élections fédérales.
En ce qui a trait aux motifs justifiant une tel tiraillement entre les provinces, on peut citer les propos acerbes de François Legault eu égard au dossier de l'oléoduc Énergie-Est, les « généreux » versements de péréquation du gouvernement fédéral au Québec alors que l'Alberta s'en voit éliminée, et la sortie du premier ministre manitobain, Brian Pallister, lequel n'a guère apprécié les tactiques de « marchandage politique » du premier ministre du Québec lors de sa rencontre avec Justin Trudeau en pleine période pré-électorale.
La fédération canadienne serait-elle en danger d’implosion? Une question qui peut sembler prématurée mais qui mérite, à mes yeux, d’être déposée sur la table de travail des journalistes politiques…
À propos de la chronique de Michel David...
Henri Marineau, Québec
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