La réduction des GES dépend du prix du brut canadien, dit Kent

Autrement dit, la qualité de l'environnement est un luxe de riches. Si on est pauvre, c'est le laissez-faire. Belle mentalité...


Ottawa – La capacité des secteurs pétrolier et gazier d’absorber des contrôles plus serrés du gouvernement sur les émissions de gaz à effet de serre dépend de l’obtention de meilleurs prix pour le pétrole canadien, a fait valoir le ministre fédéral de l’Environnement, Peter Kent.
Les revenus supplémentaires permettraient aux entreprises d’investir significativement dans la technologie de pointe servant à réduire les émissions polluantes, a affirmé dimanche le ministre en entrevue depuis Londres.
M. Kent a soutenu qu’il fallait d’abord obtenir un meilleur prix des États-Unis, et qu’ainsi le Canada aurait certainement plus de latitude pour investir dans la technologie, « avec ou sans le projet Keystone XL ».
Le gouvernement et l’industrie perçoivent depuis longtemps le projet de pipeline Keystone XL - qui n’a pas encore été approuvé - comme une manière de réclamer des prix plus avantageux aux États-Unis pour le brut canadien.
Actuellement, le brut canadien est vendu aux États-Unis à un prix qui fluctue, mais qui est significativement moindre que sur les marchés mondiaux. Un nouveau pipeline vers la côte ouest, selon plusieurs, accorderait un meilleur accès aux marchés pour l’Alberta, faisant du même coup augmenter les prix.
Tandis que certaines portions de l’industrie pétrolière et gazière pourraient déjà absorber les coûts supplémentaires d’éventuelles réglementations sur les émissions de gaz à effet de serre, cela n’est pas le cas partout, a fait valoir M. Kent.
Le ministre a dit toujours espérer une décision favorable pour Keystone « plus tôt que tard ».
TransCanada a déjà soutenu que des délais feraient grimper significativement les coûts et retarderaient le début des opérations vers la fin de 2015.


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