Deux Québécois s'illustrent dans leur sport respectif

Le phénomène Laurent Duvernay-Tardif

Mikaël Kingsbury, le roi des bosses

Raison du refus:
Trop de citations. Merci de votre de compréhension.

 


À regarder évoluer les deux carrières parallèles de Laurent Duvernay-Tardif, soit sa montée époustouflante à titre de joueur de football professionnel et les succès obtenus dans ses études en médecine, il est à se demander où Laurent a puisé toutes ses énergies pour obtenir en mai 2018 son diplôme en médecine et devenir le premier joueur actif de l’histoire de la Ligue Nationale de Football à obtenir une telle diplomation.

À la fois passionné de football et de médecine, Laurent a fait la sourde oreille quand des orienteurs ou des proches lui conseillaient de choisir entre le sport et les études. Et pourtant, force est de constater que ça lui a réussi! «Tout est question d’équilibre. Ne renoncez pas à vos passions!», ne cesse-t-il de répéter aux jeunes qu’il croise dans les nombreuses conférences qu’il prononce dans les écoles. Déjà très engagé dans la communauté malgré ses horaires surhumains, Laurent est animé par le désir de transmettre le goût de l’activité physique aux jeunes et de faire la promotion des saines habitudes de vie.

Laurent Duvernay-Tardif est un phénomène de la nature, un gaillard de 6' 5"et 330 livres. Le numéro 76 des Chiefs de Kansas City, le Doc, tel que surnommé par ses coéquipiers, s’est rendu à la plus prestigieuse rencontre de football professionnel, le Super Bowl… Doué d’un charisme exceptionnel, le petit gars natif de Mont-Saint-Hilaire, en Montérégie, est certes devenu, à 28 ans, un modèle pour les jeunes Québécois, par sa détermination sans limite et sa capacité phénoménale à concilier le sport et les études. Chapeau à toi, Laurent!

Une querelle de drapeaux...

https://www.journaldemontreal.com/2020/02/04/linvisibilite-sportive-du-quebec-1

Mikaël Kingsbury, le roi des bosses

Une carrière époustouflante


Source: Wikipédia

Mikaël Kingsbury, né le 24 juillet 1992 à Sainte-Agathe-des-Monts au Québec, est un skieur acrobatique québécois s'illustrant dans l'épreuve des bosses.

Mikaël Kingsbury n’avait que 17 ans et n’était qu’un simple spectateur aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver lorsqu’Alex Bilodeau est entré dans l’histoire en gagnant la toute première médaille d’or olympique du Canada en sol canadien. Quatre ans plus tard, il partageait le podium avec Alex Bilodeau à Sotchi 2014, ayant gagné la médaille d’argent à ses débuts olympiques. Depuis lors, Mikaël Kingsbury est devenu le skieur de bosses de sexe masculin le plus dominant de l’histoire.

En 2016-2017, il a récolté son sixième globe de cristal d’affilée en tant que champion général de la Coupe du monde tant en bosses qu’en ski acrobatique. En décembre 2015 il a obtenu sa 29e victoire en carrière à la Coupe du monde, battant ainsi le record détenu par le champion olympique de 1992, Edgar Grospiron. En fin de saison 2016-2017, Michaël aura accumulé 42 victoires et 63 podiums en 80 départs en Coupe du monde. Il n’a jamais raté le podium des bosses aux Championnats du monde FIS et a remporté le bronze en 2017 après avoir enlevé l’argent en 2015. Il est double médaillé de l’édition 2015, ayant mis la main sur le titre de l’épreuve non olympique des bosses en parallèle.

Mikaël a fait ses débuts en Coupe du monde en janvier 2010 et a été nommé recrue de l’année de la Coupe du monde FIS. Il a remporté sa première victoire en Coupe du monde en décembre 2010 alors qu’il n’avait que 18 ans. En 2011, lors de sa première participation aux Championnats du monde, il a récolté deux médailles, le bronze en bosses et l’argent en bosses en parallèle, terminant tout juste derrière Alex Bilodeau dans les deux épreuves. Lorsque ce dernier a pris une pause de la compétition durant la saison 2011-2012, Mikaël est devenu le roi des skieurs acrobatiques en remportant le globe de cristal à titre de champion de la Coupe du monde.

À moins de 20 ans, il est devenu le plus jeune skieur de bosses de sexe masculin à avoir gagné le globe de cristal. Sa remarquable saison s’est soldée par une récolte record de 13 médailles à la Coupe du monde (huit d’or, quatre d’argent et une de bronze) puisqu’il a gravi les marches du podium à chacune des épreuves auxquelles il a participé. Au nombre de ces podiums figuraient six victoires consécutives en bosses, ce qui représente un record qu’il a égalé. Sa série de podiums s’est poursuivie en 2012-2013. En effet, il a remporté les cinq premières épreuves de bosses de la Coupe du monde, y compris l’épreuve test de Sotchi. Il s’est hissé également sur la plus haute marche du podium aux Championnats du monde FIS en 2013 en remportant la médaille d’or en bosses, arrachant ainsi la victoire à Alex Bilodeau. De plus, il a remporté la médaille d’argent en bosses en parallèle.

En 2018, il monte sur la première marche du podium lors de l'épreuve de ski acrobatique aux Jeux olympiques de Pyeongchang, avec plus de 4 points d'avance sur son plus proche rival. 

Lors de la saison 2018-2019, Mikael Kingsbury repart de plus belle. Il porte son record de victoires en Coupe du monde à 56, il remporte deux médailles d'or aux championnats du monde 2019 au début février à puis, le 23 du même mois, lors de l'étape de Coupe du monde disputée à Tazawako (Japon) il est le premier spécialiste des bosses à réaliser un Cork 1440 (soit une quadruple rotation désaxée) en compétition démarre la saison 2019-2020 par une nouvelle victoire (la 57e de sa carrière) à Ruka en Finlande.


En dernière heure…Kingsbury signe sa 60ième victoire


https://www.rds.ca/ski/ski-acrobatique-mikael-kingsbury-remporte-l-epreuve-des-bosses-a-calgary-signe-sa-60e-victoire-1.7206495


Henri Marineau, Québec



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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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