Je viens de lire l'article de Rita Dionne-Marsolais titré "Le Conseil de la fédération" publié sur le site Indépendantes.org.
Voici un extrait, et je vous invite bien sûr à lire tout l'article:
Au moment où le Conseil de la fédération a été mis sur pied, plusieurs n’en voyaient pas l’utilité. J’en faisais partie d’ailleurs. Aussi, je me suis étonnée de la participation de notre Première Ministre à sa réunion la semaine dernière. Cependant, à la suite de la tenue et surtout des échanges qui ont été rapportés, je dois admettre sa pertinence aujourd’hui.
Était-ce parce que les premiers ministres des provinces étaient entre eux ou parce que Mme Marois a saisi l’occasion pour rencontrer certains homologues ayant des préoccupations communes avec le Québec? Je ne sais pas. Mais une chose est certaine, la mise au point faite par Mme Marois pour expliquer sa position face à l’avenir du Québec était importante. En fait, elle a été cruciale. La souveraineté du Québec ne se fait pas contre les voisins canadiens, mais pour le Québec et les Québécois. C’est très important de le souligner et de le rappeler, d’autant que depuis 10 ans, c’est le message contraire qui a été transmis aux Canadiens.
Voilà qui est confirmé:les péquistes souffrent du syndrome de Stockholm. Ils s'imaginent qu'avec leur budget pour l'opposition, le Québec deviendra un pays comme par magie.
Plutôt que d'expliquer pourquoi il faut faire l'indépendance, les péquistes expliquent leur fuite du projet d'indépendance, comme le fait si bien madame Dionne-Marsolais.
Je suis toutefois heureux de constater qu'Andrée Ferretti n'arrive pas aux mêmes conclusions que cette dernière:
« Et le combat cessa, faute de combattants. »(Corneille)
« Cet intérêt peut ne pas être contre ceux du reste du Canada. Il s’agit de trouver les zones d’intérêt commun et de bien se comprendre. » (RDM)
Au bout du compte, pourquoi ne pas s’écrier « Vive la confédération »