Le silence suspect de Mulcair s’explique par ses liens avec Jean Charest

la logique fondamentale du mouvement étudiant actuel nous mènera inévitablement à remettre en question le statut politique du Québec. Et ça, c’est inacceptable aux yeux des deux et ça les soudera toujours.

Crise sociale - printemps 2012 - comprendre la crise


Robin Philpot, auteur de Le référendum volé (Les Intouchables, 2005)
Voici un soi-disant social-démocrate qui était censé brasser la cage au Canada en faveur du peuple. Mais devant le « plus important mouvement de protestation sur le continent » - les mots sont de Michael Moore – M. Thomas Mulcair demeure coi. Il préfère le silence, se cachant derrière le mantra du « fédéralisme », à chacun ses compétences. Et, semble-t-il, il impose le même silence à ses députés québécois, dont très peu prennent position.
Son silence est une caution pour Jean Charest. Et ce n’est pas surprenant. Pour le comprendre, il faut remonter au milieu des années 1990. Alors qu’on fait grand cas de sa rupture avec le premier ministre 2006, on parle beaucoup moins des nombreuses années où ils marchaient main dans la main, y compris pendant la grève étudiante de 2005.
Ça a commencé pendant la campagne référendaire de 1995, tous les deux étaient des porte-parole pour le NON, Jean Charest comme chef du Parti conservateur du Canada et député fédéral de Sherbrooke, Thomas Mulcair, député libéral à de Chomedey à l’Assemblée nationale du Québec.
C’était d’ailleurs à ce moment-là que Jean Charest a vraiment gagné ses galons aux yeux de ceux à qui il est redevable aujourd’hui. On s’étonne parfois que Charest n’ait pas daigné rencontrer les leaders étudiants une seule fois depuis le début de la grève, mais on ne devrait pas s’en étonner, car il n’a jamais voulu rien savoir du peuple québécois. Les seuls qui comptent pour lui sont les Paul Desmarais et Laurent Beaudoin de ce monde. Et à ce sujet aussi, Thomas Mulcair demeure siliencieux.
Rappelons ce fameux rassemblement à la Place des Arts de 2 500 d’hommes d’affaires pour le NON à quelques semaines du référendum de 1995. Les Desmarais et Beaudoin étaient à l’avant-plan. La tension au Québec était à son comble, le OUI montait dans les sondages. Laurent Beaudoin, pdg de Bombardier, qui avait envoyé une lettre incitant les employés de Bombardier à voter NON parce que le Québec était « trop petit » pour une entreprise comme la sienne, était la cible d’attaques nourries des partisans du OUI. Jean Charest s’amène sur la scène et, dans un discours fignolé pour gagner les cœurs de ses futurs patrons, il a déclaré aux applaudissements nourris et non sans un trémolo dans sa voix : « Moi, je suis fier de Laurent Beaudoin. Lève-toi Laurent! » (Le trémolo venait sûrement du fait qu’il montrait à tous qu’il tutoyait le grand Beaudoin).
Est-ce que Thomas « le Ché » Mulcair s’est opposé à l’obséquieux Charest pour dire, que son NON n’était pas de la même sorte. Non, silence radio.
Grâce à cette performance devant ceux qui ont le vrai POWER, on a réquisitionné Jean Charest à Québec, en 1998, pour sauver le Canada. Ce qui fut fait, mais seulement après avoir éjecté le chef libéral Daniel Johnson. (Daniel Johnson a été amplement récompensé pour son départ, notamment avec le contrat de 1 million $ annoncé cette semaine). Mais aussi un pont d’or qui lui aurait été offert.
Voici ce que l’éditorialiste André Pratte a écrit dans sa biographie de Charest :

« Certains croient que le père du géant financier Power Corporation, Paul Desmarais, ami de la famille Johnson, aurait suivi tout cela de près. Le milieu des affaires aurait même offert à Charest un « pont d’or », lui garantissant par exemple de payer l’éducation de ses enfants. Enfin, l’ancien premier ministre du Canada, Brian Mulroney, proche à la fois de Paul Desmarais, de Daniel Johnson et de Jean Charest aurait été mêlé aux manœuvres. »

Est-ce que le Che Mulcair s’y est opposé? Est-ce qu’il a rompu avec le Parti libéral qui a recruté un conservateur hautement redevable à des grands patrons du milieu des affaires? Pas du tout? Il a accueilli Jean Charest à bras ouverts, le nouveau sauveur du Canada.
Mais il n’était pas seul. Son futur parti, le NPD, a fait pareil. Quand Charest a quitté Ottawa pour battre le méchant Parti Québécois et sauver le Canada, il a reçu une ovation de TOUS les députés de la Chambre des Communes, sauf ceux du Bloc Québécois. NPD, Libéraux et Conservateurs ont parlé d’une seule voix. Ils avaient trouvé leur homme qui mettrait le Québec à sa place. De beaux discours des députés du NPD ont accompagné ceux du Parti Libéral au pouvoir et des Conservateurs. Et Mulcair est demeuré silencieux.
Jean Charest gagne l’élection de 2003, nomme Thomas Mulcair ministre de l’Environnement, et procède à son projet de mettre le Québec à sa place. Mulcair reste dans le conseil des ministres jusqu’en février 2006! Il demeure silencieux d’ailleurs pendant toute la crise étudiante du printemps 2005.
Ce silence de 2005 explique bien davantage son silence d’aujourd’hui qu’un quelconque dévouement un vrai fédéralisme.
Thomas Mulcair et Jean Charest, qui ont à leur actif plus d’années de bonne entente que d’années de rupture, savent qu’ils sont tous les deux sur la même équipe, celle à qui on a donné une mission de mettre le Québec à sa place, mission conçue par et pour ce rassemblement d’hommes d’affaires d’avant le référendum de 1995.
Ils savent aussi que la logique fondamentale du mouvement étudiant actuel nous mènera inévitablement à remettre en question le statut politique du Québec. Et ça, c’est inacceptable aux yeux des deux et ça les soudera toujours.


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17 commentaires

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    31 mai 2012

    T.Mulclair est de formation libérale et il a une formation en droit. Ce type de curriculum ne prépare pas généralement à être un vrai chef de parti social démocrate d'ailleurs Mulclair a annoncé comme jamais auparavant que le NPD se recentrera bien davantage que sous la chefferie Layton. Puis le NPD-Mulclair ne fera qu'instrumentaliser quelques exigences du Québec afin de maintenir ses 58 sièges afin que -la province francophone idéalement pour toujours- soit le tremplin d'un futur gouvernement néodémocrate fédéral.
    Cette instrumentalisation de l'électorat le plus progressif au Québec pressé de se débarrasser des conservateurs connaît des chances de succès certaines en considération du manque de leaders de qualité pour maintenir la flamme d'un pays québécois. Présentement donc, nous nous dirigeons ainsi entre autres par le manque de présence du nouveau chef bloquiste Paillé vers un gouvernement NPD qui corrigerait partiellement les injustices commises par le PC mais sans évidemment se préoccuper le moindrement du Québec quant à sa situation politique et culturelle.
    Les sociaux démocrates comme les libéraux canadiens ont ceci de commun quant à leur aversion du nationalisme québécois parce qu'il serait trop peu ouvert à l'identité canadienne qui serait évidemment plus universelle.
    Mulclair est préoccupé a placer ses pions pour définir le NPD comme le fruit d'un Nouveau Parti libéral démocrate du Canada quelque chose du genre reste les objectifs de couper tout retour du Bloc au Québec et surtout de se préoccuper du prochain chef libéral et de sa capacité a attirer l'électorat canadien majoritaire anglophone. Clé de la capacité du NPD de devenir le prochain gouvernement canadien plutôt que celui classique seulement d'une province au Canada.
    Mulclair se préoccupe de façon tactique du Québec rien de plus, il se préoccupe activement au contraire a conquérir la population anglophone canadienne. Ce qui indique bien que si le pire advenait, un noyau de 20% d'électeurs souverainistes devrait dire non encore au minimum à cette mascarade en devenir du NPD au Québec sorte de remake de la gouvernance libérale fédérale au Québec de Laurier à Trudeau.
    La décision du peuple d'ici sera lourde si elle est prête à rejouer la gouvernance fédérale québécoise de Laurier à Chrétien qui dans ce dernier cas était au moins entravé par le Bloc.
    Là, le gouvernement NPD connaîtrait les mêmes conditions d'aliénation pour le Québec connus sous les régimes Trudeau et Mulroney avec les deux tiers des sièges de la province.
    Par contraste analytique, Harper est majoritaire et autocrate hélas mais dont la compensation est qu'il ne peut se réclamer que de 5 députés au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mai 2012

    Ce qui est aussi étrange dans ce silence radio du NPD de Mulcair c'est que ce parti parlait d'un blocus alimentaire durant la crise d'Oka pour affamer les indiens et le NPD apportait des hot dog et du café aux warriors de Lasagne masquer et armés de ak-47 durant la crise d'Oka.
    Mais il sont devenus complètement aphonne sur la répression des étudiants et la violation des libertés civiles au Québec.
    Tirez vos conclusions sur ces opportunistes silencieux.

    Disons que cela ne passe pas inapercu pour un parti politique qui as une majorité de députés élu au Québec .
    Une majorité silencieuse comme Charest et les fédéralistes l'aime.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2012

    Le silence suspect de Mulcair s’explique par ses liens avec Jean Charest.
    Et j'ajouterais aussi par la peur morbide de se faire reprocher dans le roc d'avoir pris parti pour la cause des étudiants Québécois.
    Attendez vous une fois la crise terminer et la poussièrre retomber que Mulciar et son sous fiffre fédéraliste le député Boulerice en bon opportuniste raconte qu'il ont toujours été avec les étudiants qui se font impitoyablement bastonner par Charest.
    Mulcair en fidèle soldat de Charest attend bien terrer dans son trou a Ottawa pour tirer les marrons du feu sans s'être mouiller.
    Il auras des questions a répondre sur son silence .
    Les libertés civiles des Québécois qui sont baffouer pas la loi 78 de Charest ne lui arrache même pas le plus petit mot de réprobation .
    Qui ne dit mot consent

  • Jacques Dubreuil Répondre

    28 mai 2012

    Je tiens à vous féliciter, monsieur Philpot. Votre article est très éclairant. Comme vos livres, il est bien documenté et inspirant. Oui, inspirant. Merci et félicitations.
    Jacques Dubreuil, Sherbrooke, Estrie

  • Marcel Haché Répondre

    26 mai 2012

    @ Gilles
    Mulcair est élu ici et ce qui se passe ici le concerne.
    S’il ne dit rien, c’est parce que sur ce point, il est l’allié objectif de Stefen Harper qui ne dit rien lui non plus. Il y a une entente fondamentale entre les partis fédéralistes qui dépasse les notions gauche-droite.
    C’est précisément ce qu’un autre Gilles, Duceppe celui-là, n’avait pas bien mesuré. Pendant qu’ici tout un peuple réclamait une enquête sur la corruption et la collusion, mon Gilles d’Ottawa préférait Nous entretenir, tenez-vous bien, de la nécessité d’assujettir les travailleurs des banques au code du travail du Québec. Méchante drive souverainiste ! La collusion et la corruption au Québec ? Charest et toute sa gang ? Bof, ce n’était pas de ses affaires. Muet, le Gilles. Comme une carpe d’Ottawa.
    Eh ben, après le bof vint le Bing, celui du 2 Mai…À lui le bof, à Nous le bing,,,

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2012

    Belle analyse j'en conviens. Mais dans mon esptir le silence de Mulcair s'explique aussi par le fait que cette crise ne le concerne pas.
    C'est pas de ses affaires ce qui se passe ici, et s'il prenait parti ce ne pourrait être qu'en faveur de la logique institutionnelle, ce qui n'a pas grand chose à voir avec ce que pense le peuple.
    Il se tait, c'est bien correct.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2012

    Il est bien dommage que les entrevues réalisées à Tout le monde en parle ne soient pas toutes disponibles ; car si vous vous souvenez bien, Mulcair, à sa première visite sur le plateau de la célèbre émission il y a quelques années, avait entre autres choses dû défendre la transformation des 103 millions de bourse d'étude en prêts étudiants. Il se démenait corps et âme pour soutenir cette position alors que les autres invités lui donnaient la répartie. Je me souviens particulièrement qu'un de ses arguments voulait que cette politique avait pour but (ou aurait pour effet) de responsabiliser davantage les étudiants par rapport à leur études, les contraignants ainsi, par pression financière, à ne pas traîner sur les bancs d'école. Si on pouvait mettre la main sur cette entrevue, on réaliserait un excellent coup!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2012

    Mais c'est une vraie bombe votre arctile
    faut le faire lire à autant de monde qu'on
    peut et surtout les gens qui vont dans la rue !
    roch gosselin le 53

  • Laurent Desbois Répondre

    25 mai 2012

    Et voilà ceux qui financent les alliés de QS, le NDP!!!
    Mulcair et ses patrons de Bay Street
    Bay Street et ses néobouddhistes d’Ottawa - 2e partie
    Jeudi, 03 mai 2012, Écrit par Bernard Desgagné
    http://www.lequebecois.org/chroniques-de-bernard-desgagne/bay-street-et-ses-neobouddhistes-dottawa-2e-partie

  • Laurent Desbois Répondre

    25 mai 2012

    Thomas Mulcair NDP était libéral!
    Bob Rae libéral était NDP!
    Lors du vote sur les mesures de guerre en 1970, Il y avait vingt députés NDP au parlement. Tommy Douglas fut le seul à avoir le courage de voter contre et il en a payé le prix politique.
    De plus, le NPD a appuyé les libéraux lors du rapatriement de la constitution de Trudeau en 1982 et lors de la loi sur la clarté de Dion récemment!!!!
    Le NDP s'est opposé à l'Entente du Lac Meech et trouvait que l'entente de Charlottetown était trop généreuse pour le Québec.
    En 2008, le NDP a voté contre le retrait des troupes en Afghanistan en février 2009 et plus récemment, pour le maintien des attaques en Lybie.
    Est-ce un hasard que quand j’écoute ces Turmel (Boulerice) ou Mulcair (Saganash), j’ai l’impression d’entendre PET…. un demi-siècle plus tard ! « Un non, c’est un oui….. ». Soyons clair ! Le NDP est un parti ultra centralisateur et fédéraliste!!!

  • François A. Lachapelle Répondre

    25 mai 2012

    Félicitations Robin Philpot pour ramasser l'histoire actuelle du Québec des manifestations contre la hausse des frais de scolarité, le bruit des casseroles partout au Québec et la campagne référendaire de 1995.
    Mulcair est ambitieux et vire-veste professionnel. Que ce soit son silence sur la crise actuelle de la hausse des frais de scolarité pour les étudiants du Québec ou son silence envers la sortie du Québec du nucléaire alors qu'il était en faveur autrefois, c'est du pareil au même: opportunisme électoral et intelligence en berne.
    Depuis quelques années, j'étudie le projet de réfection de l'unique centrale nucléaire du Québec, Gentilly-2 située à Bécancour sur le bord du fleuve Saint-Laurent avec le budget annoncé en août 2008 de 1,9 G$. Un arrêt de ce projet R.I.D., centrale nucléaire RISQUÉE, inutile et DÉFICITAIRE générerait plus de 700 M$ d'économie pour les Québécois pour les années 2013 et 2014.
    Avec ce 700 M$ évité en gaspillage pur, on peut subventionner les collèges et universités du Québec pour quelques années.
    La source du problème du présent conflit est le PM James John CHAREST par son incompétence et par sa tricherie gravée dans son coeur, celui qui a caché durant plusieurs années un revenu de 75 000$ par année. Monsieur CHAREST est un fourbe et pense régler tous les conflits par la tromperie. Espérons que le Peuple du Québec qu'il méprise le sortira de son poste, indigne qu'il est.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2012

    Toutes les déclarations antérieures de Mulcair montrent qu'il est un fédéraliste inconditionnel «jusqu'au boutiste». En des mots plus simples c'est un «fédéraste» de premier plan. Les médias «fédérastes» tentent de nous le montrer comme la bouée de sauvetage des québécois à l'intérieur du Canada, mais ils ont tout faux. Mulcair est un pur «canadian» qui aspire à diriger l'état «canadian», il défend purement et simplement les intérêts du Canada anglais, rien d'autre.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Marcel Haché Répondre

    25 mai 2012

    Vous avez raison Robin Philpot.
    Si le mouvement étudiant ne débouche jamais sur autre chose que les frais de scolarité, tout ce mouvement sera récupéré par les fédéralistes et s’avèrera un immense échec, non seulement pour les étudiants, mais aussi pour Nous tous.
    Mulcair, ce n’est pas seulement un allié de Jean Charest, c’en est aussi un redoutable concurrent au titre de « captain Canada ». Et quoi qu’il en dise, c’est un discret « captain » du West Island.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2012

    Monsieur Philpot,
    Bon de voir quelqu'un comme vous avec des origines britanniques appuyer le mouvement étudiant.
    Moi-même, étant d'origine mixte Canadien-Français, Écossais et Irlandais, je suis d'avis que tous devraient avoir accès à l'éducation supérieure sans avoir à s'endetter pour ce faire.
    Non seulement cela, mais il serait temps aussi d'adopter le projet que chérissait le regretté Michel Chartrand, celui d'un revenu de citoyenneté universel afin que tous puissent vivre décemment et heureux au Québec.
    Si de telles avancées progressistes ne peuvent se faire à l'intérieur du cadre fédéral, il faudra songer à la souveraineté pour le Québec, aucun doute.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    25 mai 2012

    La vrai nature de Bernadette (NPD):
    http://www.vigile.net/Bay-Street-et-ses-neobouddhistes-d,47598
    JCPomerleau

  • Jean Lespérance Répondre

    25 mai 2012

    Depuis que Mulcair couche dans le lit des banquiers, on voit à la télévision des messages publicitaires à profusion. À tel point que je me suis demandé s'il n'avait pas gagné à la Super-Loto.
    Pas juste lui qui garde le silence, notre petit boxeur aussi. Boxer avec ses poings, c'est facile, boxer avec des idées, c'est plus difficile.
    Comme si une crise sociale ne les concernait pas! Tout politicien qui habite au Québec y est concerné.
    Debout lâches! Enlevez vos masques! Ayez l'audace, le courage de présenter des solutions, montrez que vous avez de l'intelligence.
    Si vous ne faites rien, ne dites rien, les étudiants s'en souviendront, de même que tous ceux et celles qui étudient à l'école de la vie.

  • Jean Archambault Répondre

    25 mai 2012

    Très bonne analyse. Mulcair et ses députés sont la police d'assurance du Canada-anglais. Boulerice fait le jeu du Canada et son engagement dans le NPD centralisateur démontre son allégeance première au Canada, quoiqu'il en dise. Il crée encore l'illusion que la nation Québécoise peut survivre dans le Canada . Supercherie !!!