D’entrée de jeu, je vous cite les premiers mots prononcés par Philippe Couillard lors de son allocution devant la communauté d’affaires de Québec : « Pourquoi essayer de réparer ce qui n'est pas cassé? »
Sans présumer de ce qui s’est passé dans la tête de nombreux auditeurs à la suite de cette question, je suis plutôt d’avis que plusieurs d’entre eux ont dû réagir en se disant que c’était bien malhabile de la part du premier ministre d’aborder en ces termes sa présentation. En effet, pour plusieurs d’entre eux, gageons qu’ils ont pensé à tous les « pots cassés », notamment à la suite des coupes drastiques en santé et en éducation.
Quant à la conclusion, elle n’a guère été plus lumineuse : « Quand vous avez une équipe gagnante sur la glace, vous ne changez pas l'équipe. » Eh bien, M. Couillard, avec tous les départs du Parti libéral du Québec (PLQ) qui s’accumulent depuis des semaines, j’ai plutôt l’impression que vous n’aurez pas le choix de procéder à des changements à votre « équipe gagnante ».
Enfin, si M. Couillard espère convaincre les électeurs de Québec qui, en passant, situent le PLQ en troisième position lors du dernier sondage derrière la CAQ et le PQ, il devra modifier sa stratégie car il fera face à un adversaire redoutable, à savoir le vent de changement qui semble souffler au Québec, notamment dans la Capitale nationale qui place la CAQ loin en avance toujours selon le même sondage.
Henri Marineau, Québec
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