Les gangrenés!

Actualités internationales - Palestine à l'ONU

En dessous de tout. Méconnaissable. Laminé par le lobby juif, les baptistes et autres sectaires du même acabit. Obama a raté son rendez-vous avec l'histoire. Les intégristes l'ont fait trébucher dans LE dossier où il aurait pu changer la face du monde. Israël va le tirer par le fond. Il n'en sortira pas vivant.
C'est malheureux. Les astres étaient alignés pour que la donne change. Lui même avait contribué à ce réalignement en affirmant sans ambage, il y a exactement un an, comme toute la communauté internationale, que l'État palestinien devait voir le jour rapidement. Puis la rue arabe s'était mise à faire son boulot de se débarrasser de ses dictateurs sans crier à la disparition d'Israël. Et ce dernier, en froid avec ses partenaires égyptien et turque, n'aurait peut-être plus la force de lui résister. Et la Palestine, depuis belle lurette, reconnaissant dans les faits et dans les textes l'existence de l'État d'Israël, s'était largement pacifiée. Mahboud Abbas, ayant développé un accord d'unité avec Gaza, se présentait à nouveau comme le leader de toute la Palestine pouvant livrer les conditions d'un État complet et unifié. .
Une grande fenêtre d'opportunité était ouverte pour extraire le conflit de la profonde ornière dans laquelle il s'était enlisé. Obama l'a refermée. Il vient de quitter l'histoire. Il aura été un piètre président.
Mais la Palestine n'est pas perdue. Il se trouve de plus en plus de nouveaux pays et de nouveaux leaders pour prendre fait et cause pour elle. Au premier chef, le Brésil. Et plusieurs leaders latino-américains. L'Europe bouge. Dont la France.
L'Assemblée générale des Nations unies, à plus des 2/3, finira par accorder à la Palestine un statut de membre observateur qui lui donnera accès à de nouveaux mécanismes dont les tribunaux internationaux. Cette seule nouvelle opportunité permettra à la Palestine de se sortir de l'enfermement des rapports bilatéraux outrancièrement inégaux et meurtriers avec Israël.
Des tiers autorisés, s'appuyant sur des textes fondamentaux et une jurisprudence les interprétant abondamment, déplaceront le terrain du local à l'international, contrebalanceront le rapport de force global et engageront les ressources et les pouvoirs de la communauté internationale dans le respect de l'ordre mondial. Comme elle l'avait fait à l'encontre de l'IRAK de Saddam Hussein lorsque celui-ci avait envahi et occupé le Koweit. Israël sait très bien ce que cela veut dire. On comprend la férocité de son combat de New-York. Pour rien au monde, cet Israël envahisseur et occupant ne veut que la Palestine n'ait un statut. Pas même celui de membre observateur.
En lieu et place: "Venez, nous allons négocier". Les Palestiniens connaissent la chanson. Depuis 63 ans qu'Israël la leur sérine. Résultat: toujours plus de territoire saccagé, occupé et volé; toujours plus de colonies implantées, protégées, agrandies; toujours plus de contraintes, de brimades, de racisme; toujours davantage l'enfer.
Les Palestiniens savent intimement qu'Israël, gangrené par le sionisme, jamais ne négociera. Comme l'Irak de Saddam, gangrené par l'expansionnisme. Et bientôt comme les États-Unis d'Obama gangrenés par les extrémistes.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé