Parti de la Colombie Britannique dans l’intention de faire lever la mesure sanitaire obligeant la vaccination pour traverser la frontière, le convoi des camionneurs a vite dégénéré en une contestation de l’ensemble des mesures sanitaires au fur et à mesure qu’il progressait vers Ottawa.
Les contestataires en ont ras-le-bol. Ils ne demandent rien de moins que la levée complète des mesures sanitaires, plusieurs d’entre eux menaçant même d’occuper les lieux tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas obtenu gain de cause. De son côté, le premier ministre Justin Trudeau demeure ferme, arguant que ce n’est pas en rouspétant que les Canadiens vont sortir de cette crise mais plutôt en se faisant vacciner.
À mon avis, Justin Trudeau, en traitant les manifestants de rouspéteurs, commet deux erreurs stratégiques venant de la bouche d’un premier ministre responsable. Tout d’abord, il englobe tous les récalcitrants dans un seul tout homogène, ce qui est complètement faux. Ensuite, il suscite la provocation, ce qui va à l’encontre de toute possibilité d’entente entre son gouvernement et les camionneurs.
En conséquence, le premier ministre devrait maintenir la ligne dure devant les tenants d’une levée complète des mesures sanitaires tout en ouvrant la porte à la négociation eu égard à l’obligation de la vaccination des camionneurs pour traverser la frontière. En réalité, il doit revenir à l’origine du mouvement et isoler la frange complotiste qui s’y est greffée en chemin.
Justin Trudeau choisit la confrontation
« Au-delà des extrémistes, la réalité demeure que des milliers de Canadiens, de Québécois sont descendus dans la rue, sur les viaducs, le long des autoroutes pour faire entendre leur ras-le-bol.
Que leur a répondu Justin Trudeau ? « Ce n’est pas en rouspétant qu’on va en finir avec la pandémie. »
Mais encore ? Il y a des moments dans une crise où le rôle d’un leader est de répondre à la détresse des gens avec empathie. Justin Trudeau leur a offert mépris et condescendance. »
https://www.journaldequebec.com/2022/02/01/ottawa-justin-trudeau-choisit-la-confrontation
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
Normand Bélair Répondre
2 février 2022Il n'a rien à négocier pour traverser la frontière....les deux pays ont les mêmes règles...