Les vins québécois échapperont au monopole

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Ça paraît que les nouveaux viticulteurs québécois sont bien «connectés»





Le gouvernement Couillard ouvrira une première brèche dans le monopole de la Société des alcools du Québec (SAQ) en permettant aux vins québécois d’être vendus directement dans les épiceries, a appris notre Bureau parlementaire.


La Commission de révision permanente des programmes recommande la fin de la mainmise de la société d’État sur la vente de vins et spiritueux.


La première réponse du gouvernement libéral ne se fera pas attendre. Un projet de loi sur les produits artisanaux québécois devrait être déposé pour la rentrée parlementaire, dès la mi-septembre, selon nos informations.


Les vignerons et les producteurs artisanaux du Québec pourront vendre leurs produits directement dans les épiceries et les restaurants sans passer par la SAQ ou son réseau de distribution. L’hydromel, le cidre, le vin de glace et tous les produits fabriqués à partir de fruits sont visés par ces nouvelles dispositions.


Les détenteurs d’un permis de distillateur artisanal pourront également former des coopératives et y vendre leurs produits.


Engagement électoral


Ces mesures reprennent essentiellement celles contenues dans le projet de loi 395 déposé en 2013 par le député libéral Stéphane Billette - les libéraux étaient alors dans l’opposition.


Le cheminement du projet législatif fut ardu et plus long que prévu. La machine gouvernementale avait des réticences, nous dit-on.


Durant le caucus qui s’est tenu la semaine dernière à Saint-Georges de Beauce, plusieurs députés libéraux ont ouvertement manifesté leur mécontentement devant l’inaction de leur gouvernement, selon nos informations.


Les vins québécois représentent moins de 1 % des produits sur les tablettes de la SAQ. Les producteurs du Québec se butent aux règles de distribution de la SAQ qui favorisent les plus grosses exploitations.




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