Rappel sur la marche pour l'indépendance du 20 juin

On se veut inclusif, mais que penser de ceux qui choisissent délibérément l'exclusion ?

Ces canadiens qui refusent d'être québécois

Tribune libre 2010


Le 20 juin dernier avait lieu une marche pour l'indépendance dans plusieurs villes du Québec. Dans le reportage sur LCN que j'ai personnellement vu sur TVA au bulletin de 22h, 2 femmes anglophones du quartier Westmount déclaraient qu'elles quitteraient le Québec advenant la séparation. Et les journalistes ont bien pris soin de ne pas interviewer d'allophones...
Autrement dit, même actuellement ces "résidentes" se considèrent fondamentalement comme canadiennes vivant au Québec et ne s'identifient pas du tout comme québécoises. Le message sous-entendu est : si ce n'est pas le Canada, nous ne voulons pas être là. Leur degré d'appartenance à notre peuple est proprement nul.
Le terme à la mode étant l'inclusion, que doit-on penser de ceux à qui on la propose mais qui la refusent, agissant alors en simples profiteurs ? On exige des Québécois de faire preuve de toujours plus d'ouverture envers les anglophones et les arrivants du tiers-monde, mais en retour eux peuvent se soustraire facilement à la loi 101 et à leur devoir d'intégration. C'est un sens unique, voire une impasse, dont le peuple québécois sort à la fois berné et perdant.
Car tout bien considéré, la situation actuelle est devenue la suivante : officiellement, on demande aux anglophones et aux allophones de respecter la loi 101 et de s'intégrer, mais dans les faits ils ne le font tout simplement plus, en élargissant de jour en jour leur emprise sur le territoire montréalais.
Maigre consolation, si le Québec se libère un jour du carcan fédéral qui l'opprime depuis si longtemps, les gens réfractaires à notre culture se relocaliseront d'eux-mêmes en Ontario.
***
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Propros d'anglophones de Westmount au réseau LCN (avancez à 1:48) :
http://videos.lcn.canoe.ca/video/97...

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juillet 2010

    « Car tout bien considéré, la situation actuelle est devenue la suivante : officiellement, on demande aux anglophones et aux allophones de respecter la loi 101 et de s’intégrer, mais dans les faits ils ne le font tout simplement plus, en élargissant de jour en jour leur emprise sur le territoire montréalais. »
    Ce n’est pas vraiment de leur faute. Puisqu’on leur offre deux choix.
    Il y a une politicienne anglophone au ministère de l'immigration du Québec, Yolanda James, depuis avril 2003. Et une bilingue d'allégeance canadienne, cheffe du Parti Québécois, Pauline Marois, qui soutient une politique trudeauiste, « l'anglais » obligatoire pour tous, à l'école au collège et au travail.
    Je ne connais personne, ni un quelconque parti politique qui soutient une politique d'intégration des anglophones. Au contraire, la canadienne Pauline Marois et le PQ soutiennent le régime d'apartheid canadian imposé au Québec.
    Une deuxième société d'accueil parallèle et indépendante, anglophone, qui accueille les immigrants dans leurs institutions unilingues anglophones, avec vos impôts. Aux frais de la majorité francophone.
    Quant aux allophones, tout comme les nouveaux arrivants, le ministère de l'immigration de Yolanda pratique depuis avril 2003 une politique de l'intégration « North American » et non plus Québécoise française. C'est à dire, votre autominorisation, éventuelle.
    Pour vos lectures et archives, prenez donc une copie et des notes de ces billets...
    Remplacer le français est un atout, dit Yolanda...
    L'arnaque de l'immigration francophone...
    Bonnes lectures...
    SP

  • Jacques Bergeron Répondre

    4 juillet 2010

    Inclusif! Ouverture! Ce sont deux mots que seuls les esclaves utilisent puisqu'ils sont incapables de rallier à leur cause les individus qu'ils accueillent. Quant à l'auteur de ces lignes ce sont des mots qu'il ne veut utiliser pas plus que les Étatsuniens et les Canadian
    ne les utilisent lorsqu'ils reçoivent de nouveaux concitoyens

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    2 juillet 2010

    @ Réjean Labrie:
    «Et les journalistes ont bien pris soin de ne pas interviewer d’allophones...»
    Non, car ces journalistes, ne savaient que trop bien, ce que la plupart des allophones qu'ils auraient pu interroger, leur auraient probablement répondu.
    Et il n'y a pas que les journalistes, au Québec, qui sont conscients d'une telle réalité.
    Les allophones qui nous disent être offensés, quand ils nous entendent parler de «nous», par exemple (se sentant disent-ils, exclus) me font hélas rire, bien plus qu'ils ne me donnent envie de m'ouvrir à leur point de vue...