Devant le refus de Pauline Marois d'accepter ses conditions...

Pierre Curzi renonce à réintégrer le PQ

Un adhésion à Option nationale?...Des affinités déjà avouées!

Tribune libre

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Le 23 juin 2011, je publiais un article sur cette tribune sous le titre « Pierre Curzi, un homme de droiture et de convictions » à la suite de la démission de Pierre Curzi du Parti québécois. En plus de louer les qualités d’intégrité du député de Borduas et ses convictions manifestes quant à l’indépendance du Québec, j’abordais ainsi ses intentions d’avenir :

« Récemment, à la suite de sa démission à titre de député du PQ, quelque 300 électeurs de Borduas sont venus entendre leur député les entretenir sur les raisons de sa démission et sur ses intentions quant à son avenir politique. Pierre Curzi, quoique se montrant ouvert à la création d’une coalition des forces indépendantistes, a déclaré qu’il ne fermait pas la porte à l’idée de réintégrer le PQ pour autant que celui-ci apporte des changements. »

Et je terminais ainsi mon article :

« Compte tenu de la droiture et des convictions profondes qui animent Pierre Curzi, l’homme et le politicien, je crois sincèrement qu’il devrait réintégrer les rangs du PQ et faire valoir le leadership qu’il exerce au sein de ce parti, en faisant connaître clairement les idées de changements qu’il préconise pour remettre le PQ sur les rails de l’indépendance. »

Eh bien c’est fait…Pierre Curzi a manifesté ses intentions de réintégrer le PQ aux conditions de pouvoir présenter son projet de nouvelle Charte québécoise de la langue française et de reprendre sa place au caucus en tant que responsable du dossier linguistique. Toutefois, compte tenu que Pauline Marois a décliné sa proposition, Pierre Curzi renonce à réintégrer les rangs péquistes.

Par ailleurs, en décembre 2011, le député de Borduas, lors d’une soirée réunissant des militants d’Option nationale à Monréal, avait pris la parole pour défendre la langue française. Il avait alors affirmé qu’il se trouvait beaucoup d’affinités avec le programme d’Option nationale en ces termes : «Ça fait trois ans qu’on se dit au PQ qu’il faut parler plus de souveraineté. Ce que Jean-Martin fait, c’est qu’il en parle avec clarté. Je me sens très, très, très proche de Jean-Martin Aussant.»

En entrevue après son discours, Pierre Curzi avait expliqué qu’il ne fallait pas en déduire qu’il était sur le point de faire le saut à Option nationale. «J’ai constaté, en tant que député indépendant, qu’il y avait beaucoup de vertus à être libre.» tout en ajoutant qu’il se sentait néanmoins très près des idées du nouveau parti et ne ferme pas la porte à une éventuelle adhésion.

Aujourd’hui, Pierre Curzi entend profiter de sa liberté de parole et c’est tout à fait légitime! Néanmoins, je ne peux que souhaiter que sa proximité avec Jean-Martin Aussant et ses affinités avec le programme d’Option nationale contribueront à faire pencher la balance vers une adhésion de Pierre Curzi à ON et ce, pour le plus grand bien de la cause pour laquelle il a fait le choix de se lancer en politique, à savoir l’indépendance du Québec.

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Une nouvelle Charte québécoise de la langue française

Le cheval de bataille de Pierre Curzi

"Le pieu central d’une nécessaire politique linguistique"

Après plusieurs mois de réflexions et de consultations auprès des concitoyens de son comté de Borduas, Pierre Curzi a finalement manifesté ses intentions de réintégrer le PQ aux conditions de pouvoir présenter son projet de nouvelle Charte québécoise de la langue française et de reprendre sa place au caucus en tant que responsable du dossier linguistique. Toutefois, compte tenu que Pauline Marois a décliné sa proposition, Pierre Curzi renonce à réintégrer les rangs péquistes et à représenter Borduas lors des prochaines élections.

Je n’ai pas l’intention, dans mon article, de présumer des raisons qu’aurait pu invoquer la chef du PQ auprès de Pierre Curzi pour ne pas acquiescer à ses conditions…là n’est pas mon propos!

Par ailleurs, on se souviendra qu’en décembre 2011, le député de Borduas, lors d’une soirée réunissant des militants d’Option nationale à Montréal, avait pris la parole pour défendre la langue française. Il avait alors affirmé qu’il se trouvait beaucoup d’affinités avec le programme d’Option nationale en ces termes :
« Ça fait trois ans qu’on se dit au PQ qu’il faut parler plus de souveraineté. Ce que Jean-Martin fait, c’est qu’il en parle avec clarté. Je me sens très proche de Jean-Martin Aussant. »

Le 25 février 2012, lors de son allocution au congrès de fondation d’Option nationale, le député de Borduas a confirmé qu’il se sentait toujours aussi proche d’Option Nationale et de Jean-Martin Aussant: « Je suis très heureux de ce que vous faites ce matin. Je me sens de coeur avec vous, et certainement très proche de Jean-Martin Aussant ».

À cette occasion, Pierre Curzi en a profité pour révéler aux congressistes qu’il avait l’intention de déposer prochainement à l’Assemblée Nationale une nouvelle Charte de la langue française. « D’ici quelques semaines, je vais déposer à l’Assemblée Nationale, comme député indépendant, une nouvelle Charte de la langue française visant à renforcer la culture francophone. Cette nouvelle Charte va soulever et va répondre en partie à plusieurs des questions que vous vous posez aujourd’hui en adoptant votre programme et j’attends de cette nouvelle Charte qu’elle soit comme le pieu central d’une nécessaire politique linguistique. »

Aujourd’hui, Pierre Curzi entend profiter de sa liberté de parole et c’est tout à fait légitime! Néanmoins, je ne peux que souhaiter que sa proximité avec Jean-Martin Aussant et ses affinités avec le programme d’Option nationale contribueront à faire pencher la balance vers une adhésion de Pierre Curzi à ON et ce, pour le plus grand bien de la cause pour laquelle il a fait le choix de se lancer en politique, à savoir la défense et la promotion de la langue française au Québec.

Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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