À n’en pas douter, l’Union européenne a du plomb dans l’aile. Après le « Brexit » du Royaume-Uni, la candidate à la présidence de la France, Marine Le Pen, s’est prononcée officiellement en faveur d’un référendum sur le « Frexit » dans l’hypothèse où elle était élue en 2017, tout en ajoutant un retrait de l’OTAN, organisation qu’elle juge dépassée.
Une position qui, avouons-le, rejoint celle des « eurosceptiques », propulsés, à mon avis, par la politique de la « porte ouverte » aux immigrants, une stratégie qui a causé son lot de tragédies alimentées par les actes de terrorisme qui ont déferlé et qui déferlent toujours en Europe.
Dans ce contexte, tant et aussi longtemps que les pays touchés ne retrouveront pas leur autonomie relativement à une politique davantage contrôlée de leur immigration, nous risquons de voir apparaître d’autres pays se dissocier de l’Union européenne.
En bref, nous assistons à un recul du mouvement de mondialisme au profit d’un retour à une souveraineté nationale noyée dans les méandres de la superstructure incarnée pat l’Union européenne…Un phénomène qui risque de prendre de l’ampleur et qui pourrait bien marquer le 21ième siècle.
Tragédie en mer Noire
On aura beau critiquer à tout vent la politique étrangère de la Russie, la terrible tragédie de l’avion russe qui s’est abîmé le 25 décembre en mer Noire avec, à son bord, le directeur et plus de 60 membres des Chœurs de l’Armée Rouge revêt, à mes yeux, une catastrophe qui transcende les guerres et vient toucher en plein cœur le monde artistique qui vient de perdre « une carte de visite de la culture russe ».
Comme des millions d’auditeurs depuis sa formation en 1928, il m’a été donné à quelques occasions d’assister sur le petit écran à un concert des Chœurs de l’Armée Rouge, et, à chaque occasion, j’ai été subjugué par la force des voix de ses chanteurs et l’unité parfaite qui s’y dégageait. À tel point que nous en oubliions l’origine au profit de la qualité artistique sublime qui nous transportait littéralement au pays de l’art à son état pur.
Une tragédie aérienne qui laisse dans le deuil non seulement la colonie artistique de la Russie mais aussi des millions d’admirateurs, partout à travers le monde, qui ont su apprécier le talent de ces Chœurs dont l’unisson savait les envelopper dans un monde où tous les hommes sont égaux au royaume de la musique.
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