Quand Parizeau sauva Chrétien

À l’occasion du 20e anniversaire du deuxième référendum sur la souveraineté, Jean-François Lisée remonte le temps dans un essai à paraître.

Cd6feafd27578f79449d3b06b3b06abc

Les lendemains qui ne furent pas

Le résultat référendaire du 30 octobre 1995 fut à la fois spectaculaire et tragique.
Spectaculaire, car il a conduit le Québec à un cheveu de devenir un pays. Tragique, car ce résultat tremplin n’a pas conduit, pendant les mois et les années qui l’ont suivi, à la souveraineté. […]
Le décès de Jacques Parizeau, en juin 2015, donne une actualité nouvelle à cet événement, dernier grand traumatisme politique québécois du XXe siècle.
Car c’est lui, qu’on appelait «Monsieur», qui domine non seulement le soir et les lendemains du référendum, mais aussi toute la période qui le précède. Sans Jacques Parizeau, il y a fort à parier que ce référendum n’aurait tout simplement pas eu lieu. Car il était de la race des faiseurs d’histoire. De ceux qui voulaient forcer le destin et qui s’en croyaient capables. […]
>Lire la suite de l'article sur l'Actualité

Squared

Jean-François Lisée297 articles

  • 182 853

Ministre des relations internationales, de la francophonie et du commerce extérieur.

Il fut pendant 5 ans conseiller des premiers ministres québécois Jacques Parizeau et Lucien Bouchard et un des architectes de la stratégie référendaire qui mena le Québec à moins de 1% de la souveraineté en 1995. Il a écrit plusieurs livres sur la politique québécoise, dont Le Tricheur, sur Robert Bourassa et Dans l’œil de l’aigle, sur la politique américaine face au mouvement indépendantiste, qui lui valut la plus haute distinction littéraire canadienne. En 2000, il publiait Sortie de secours – comment échapper au déclin du Québec qui provoqua un important débat sur la situation et l’avenir politique du Québec. Pendant près de 20 ans il fut journaliste, correspondant à Paris et à Washington pour des médias québécois et français.





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé