Les « Bizard-reries » de Claude Blanchet (1)

Quo vadis, Pauline ?

Plein de questions troublantes

Chronique de Richard Le Hir

Texte mis en ligne sur Vigile le 4 janvier 2012, et retiré le 13 janvier 2012, à la suite d’une menace de mise en demeure pour diffamation, de la part de Me Stephan H. Trihey - Heenan Blaikie, proc. de Claude Blanchet.
Bernard Frappier 13 janvier 2012


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28 commentaires

  • Stéphane Sauvé Répondre

    12 janvier 2012

    @ Francis Déry (à l'éditeur de Vigile: vous pouvez lui transmettre directement si vous le jugez opportun).
    Pour sortir du statu quo, nous devons impérativement topographier les besoins et les offres des forces souverainistes et harnacher la force qui découle du couplage de ces offres et ces besoins.
    J'ai proposé cette approche à Cap sur l'indépendance, et je crois que ma proposition est resté lettre morte. Pourtant, le potentiel derrière cette approche est énorme. Vous n'avez qu'à regarder la liste des liens proposés par Vigiles sur les organisations indépendantistes, et vous constaterez que nous avons de la puissance dans le moteur. Le problème, c'est que le moteur est mal rodé. La plupart de ces organisme travaille en vase clos ou si ce n'est pas le cas, ne collabore pas d'une facon optimale.
    Dans le contexte, il doit y avoir quelqu'un (Vigile peut-être, moyennant un budget et financement spécifique pour ce projet)qui rencontre chacun des représentants de ces organisations pour réaliser cette cartographie de "qui a besoin de quoi et qui peut offir quoi". A partir de là, on développe "l'intelligence" du couplage des offres et des besoins. Je vous assure, que ce faisant, nous serons tous près de la victoire.
    Vous pouvez me joindre à Avenir@videotron.ca si vous voulez en savoir plus.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2012

    @Pierre Cloutier
    Et quand votre mari vous a fait construire un manoir de 5-7 millions$ sur la réplique du Château de Moulinsart, comme dans Tintin aux pays des Merveilles,
    Si j'avais bien suivi dans le passé, ce manoir tourné vers l'Outaouais et l'Ontario appartenait à Campeau. Ce serait au moment de sa déconfiture qu'il l'a refilé à son acolyte Blanchet. Quoiqu'il faut que je revois ce qui en est avec la version d'Henry Walsh. Bizarre qu'un anglophone sert de couverture à un couple "séparatiste".
    @Pierrette Richer
    Cet article aide-t-il la cause de l’indépendance ?
    Entre vous et moi, s’il faut choisir en Monsieur Charest et Madame Marois...Je vous laisse réfléchir...

    Quel sorte de pays voulez-vous, mme Richer ?
    Une république de banane possédée par des intérêts privés et gouvernée par des babouins issue d'une loterie coloniale ? On est tellement bien dans le status quo que l'on veut former un pays dans ce principe.
    @André La Boissonnière
    Il faut bien comprendre qui est ce Campeau en second parce que Trudeau le voulait substitut de Desmarais créé de toutes pièces par le clergé de l’Ontario français ; la crasse bourgeoise canadienne-française. Péladeau faisait partie de cette relève et maintenant son fils.
    Je doute que le clergé de l'Ontario français y eusse un mot à dire. Sans doute que vous vouliez parler de l'Ordre de Jacques Cartier.
    Péladeau ? Il a beau eu fréquenté le collège de Bréboeuf en même temps que Trudeau, les deux se détestaient. Trudeau était trop snob et cultivait la classe. Pierre Péladeau est resté un gars issu d'un milieu populaire même si sa famille fut assez aisée pour l'expédier à Bréboeuf. Il avait la business dans le sang. Trudeau méprisait la business. Il était plutôt proche de l'Alliance Laurentienne. C'est quand même Péladeau qui a conseillé à Jean-Marc Brunet de fonder une entreprise de naturopathie plutôt que de laisser ce champs d'affaires aux anglophones ou Juifs. La nutrition, c'était aussi le dada de Raymond Barbeau et de Marcel Chaput.
    Lorsque je me suis intéressé à la politique, je me suis mis à juger les personnes non sur la base des faits que je connais généralement pas vraiment, mais sur le caractère que les apparences dégagent. J'ai répondu à l'invitation du parti pour faire du remplissage de salle à l'investiture d'André Boisclair dans Gouin en 2003. Éloigné fort longtemps du Québec, je ne connaissais pas vraiment les acteurs. André Boisclair avait un préjugé favorable dans la presse. Mais en assistant à son spectacle d'investiture où toute la gamme semblait être mise pour nous en mettre plein la vue, je me suis dit qu'il était trop narcissique et égocentrique. Puis mon opinion ne s'était jamais amélioré depuis. J'aurais voulu l'éviter comme chef. Au contraire, je l'ai déjà testé côté position sur le CHUM et CUSM. Il m'a déçu. En fait, j'ai été "soulagé" que le PQ sous sa gouverne ne puisse reconquérir le pouvoir. Dans la course, j'ai évaluer différents candidats. Le meilleur me semblait Louis Bernard même si l'âge avancé pouvait être un handicap.
    Pauline Marois ? Jamais considérée dans mes choix. Travaillant à l'époque au 600 Fullum, je savait sa présence au 7e étage quand en mi-journée un fleuriste venait porter un immense bouquet de fleurs. C'était un quasi-rituel qui me mettait mal à l'aise. Je croyais au début à l'initiative d'un entrepreneur important qui faisait tout pour la flatter, et qu'elle ne le renvoyait pas.. J'ai su par la suite que cela venait de son mari. Il a beau être riche, mais c'est dévaloriser l'argent que de le gaspiller ainsi. Et encore, cela vient peut-être d'un compte de dépense d'une société publique. Loterie coloniale...
    Côté apparences : FAILED.
    En fait, je comparerais plus Pauline Marois à la Gauche Caviar incarnée par DSK en France. Scandale sexuel en moins bien sûr...pour l'instant.
    Je préfère m'occuper à travailler et mettre moins de temps sur le militantisme souverainiste parce que je ne crois plus qu'on a de véhicule fonctionnel pour la Souveraineté.
    Un mouvement pour faire sortir des votes envers un candidat pré-choisi par l'Establishment. Loterie coloniale.
    Je finance le parti au niveau local, car je me situe dans une circonscription rouge, donc nous sommes pauvres en ressources matérielles. Pour faire des dons au niveau provincial, je rechigne.
    Mais je me rassure. 2012 sera tout sauf l'Année du Status Quo. Je ne demande pas un Messie. Je veux seulement une personne avec un caractère prouvé et une intelligence apte à mener un mouvement vers la réussite.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    6 janvier 2012

    2e réponse @ Gaétan Dostie
    Ne comptez pas sur moi pour aller vous rejoindre dans la fange dans laquelle vous vous vautrez. En général, lorsqu'on est rendu à utiliser des arguments "ad hominem" comme vous le faites, c'est qu'on est à court d'arguments sur le fond.
    Autrefois, coincés le même genre de situation que vous, les gens lançaient à leur interlocuteur "T'es rien qu'un maudit "communiss"".
    Pas fort, pas fort...
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2012

    Message à Gérard Lamontagne
    Si Claude Blanchet avait eu la certitude que la terre agricole en question - 16,72 hectares pour la maison et 40 hectares en tout - allait être dézonée il n'avait pas alors besoin de se cacher derrière une compagnie à numéro et un prête-nom pour agir. Il avait juste à agir de façon transparente.
    Deuxièmement, il est complètement faux d'affirmer que Blanchet avait la certitude que la terre allait être dézonée. C'est exactement le contraire : son prête-nom, Henry Walsh, a fait une demande officielle d'exclusion qui a été refusée par la CPTAQ en précisant qu'il s'agissait de bonnes terres agricoles de catégories 2 et 3 sur un territoire qui n'en compte presque plus.
    C'est là que Blanchet a eu recours à un certain Marcel Turcotte qui a informé la CPTAQ qu'il avait habité un chalet sur un des lots jusqu'en 1980 même s'il avait acheté une maison sur la rue d'à côté en 1975.
    D'autre part, la terre en question a été vendue en 1975 par un certain Georges Saint-Pierre, à Robert Campeau, pour qui travaillait Blanchet. Il n'y a aucune preuve au dossier que Turcotte avait un bail avec Campeau pour habiter le chalet.
    Qui plus est, la terre a été laissée en friche pendant plus d'un an après 1978 parce que les photos produites au dossier de la cour indique très bien que le chalet était dans un état de délabrement avancé en 1991. Dans ce cas, c'est l'article 102 de la Loi qui aurait dû être appliqué et le droit acquis aurait dû être éteint.
    Blanchet a ainsi profité d'un "trou" dans la loi et de la complaisance d'un inspecteur de la LPTAQ sur les droits acquis - article 100 - et il a construit son manoir sur ces terres agricoles.
    Il y a 2 choses là-dedans qui sont dures à digérer pour un militant indépendantiste :
    - que Claude Blanchet, le mari de Pauline Marois, trahisse l'esprit de la loi adoptée en 1978 par le PQLévesque qui y tenait dur comme fer,
    - que la cheffe d'un parti social-démocrate censée représenter la classe moyenne accepte de vivre ainsi dans un manoir de 6-8 millions$ construit sur une terre agricole.
    D'ailleurs, avant le manoir, le couple Marois-Blanchet habitait une maison valant au moins 1 million$ mais construite sur un terrain résidentiel sur l'Île Bizard. Cela aurait été plus décent.
    Si vous êtes à l'aise avec tout cela, c'est que votre partisanerie vous aveugle.
    Tout cela frise l'indécence.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2012

    Votre morale est semblable à la dictature papale et votre acharnement est moins un effort démocratique qu'une diversion vers ce que Michel Chartrand qualifiait de "human intérest".
    La cause du Québec dépasse qui peut la porter; vous la réduisez à celle qui la porte. C'est du messianisme c'est tout!
    Vous êtes capable de vision; là vous jouez dans l'obscurantisme, la petite misère, le dénigrement. Bref, ce visage de vous me dégoûte. Votre hargne n'est-il que votre dépit?
    Tout ce que vous ressortez de ce bourbier, c'est du ressentiment. Votre pureté ne m'inspire rien qui vaille et n'ébranle en rien ma confiance envers celle que vous visez, mais beaucoup envers vous et les autres putchistes!
    À tant focaliser sur un messie, vous dégrader la cause. Mais de cela vous n'en avez cure...
    Gaëtan Dostie

  • Grarlam Répondre

    5 janvier 2012

    Le texte de monsieur LeHir prouve que m Blanchet était un homme d'affaires averti...averti par sa femme qu'elle ne serait jamais d'accord à ce qu'il lui achète une terre, ensuite un quota de lait et une trayeuse à vaches pour l'assister dans l'exploitation de la ferme.
    M Blanchet avait la certitude que cette terre allait être dézonée; il l'a promis à sa femme Pauline.
    Autrement , je vois mal pourquoi il aurait voulu devenir cultivateur.Son épouse, même si elle a été elevée à la campagne n'aurait jamais accepté de se recycler.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2012

    Monsieur Le Hir, mes respects
    Le recoupement est parfait maintenant et les hostilités peuvent être correctement lancées une fois pour toutes contre ces vipères et mégalomanes du pouvoir au Québec, les prétendus nôtres a priori.
    Marois est de l'Outaouais et Robert Campeau y a fait la pluie et le beau temps pendant des décennies sous la férule et grâce à son ami Trudeau (Les galeries du Portage entre autres..) Tout le monde pauvre du vieux Hull avait été délocalisé au nom de la gentrification mais c'était un coup assené par Trudeau pour obtenir la vue d'en face du Parlement sur les drapeaux du canada en érigeant de nombreux édifices publics (fédéral) et le Québec a aussi participé à cela directement.
    Je ne suis pas surpris des accointances entre Campeau et Blanchet d'autant que leur passé est garant de leur avenir. Des profiteurs politiques en tous genres.
    Le PQ a toujours ramassé la vermine de profiteurs sous son chapeau depuis toujours en trompant le peuple (bon). Ce sont toutes les raisons de l'Intérieur que j'ai compris que je devais me tenir loin de ces tricheurs. Les voleurs de manteau de cuir, les pédophiles, les fraudeurs, les vire- capots et quoi encore?
    Marois-Blanchet sont de cette coupole à l'origine et bourgeois par abus de pouvoirs et association. Il faut bien comprendre qui est ce Campeau en second parce que Trudeau le voulait substitut de Desmarais créé de toutes pièces par le clergé de l'Ontario français; la crasse bourgeoise canadienne-française. Péladeau faisait partie de cette relève et maintenant son fils. Il y a eu Chagnon entre-temps. Toutes les raisons sont maintenant bien en selle pour comprendre le pourquoi elle s'accroche à tout pouvoir possible au Québec elle (Marois) a contracté une dette avec le diable dans le passé! Qui les font chanter maintenant?
    C'est parfait que ce soit nous-0mêmes qui la mettions au piloris avant la grosse Presse de Desmarais puis de Pédalo! !!! Le peuple a tous les droits et surtout de savoir...
    JE SAIS TOUS CES FAITS D'ARME DEPUIS LES ANNÉES '80. J'AI TRAVAILLÉ ET ANALYSÉ LE DOSSIER DE LA GENTRIFICATION HULLOISE QUAND J'ÉTUDIAIS À OTTAWA ! N'EST-IL PAS INTÉRESSANT DE SAVOIR ÉGALEMENT QUE DESMARAIS ET CAMPEAU SONT TOUS DEUX (2) DE PROVENANCE DE SUDBURY? N'EST-IL PAS AUSSI SAVOUREUX QUE LA GROSSE PRESSE FASSE L'ÉLOGE DES RICHESSES DE MAROIS-BLANCHET? WOW!!!!!
    ECCE HOMO !!!
    P.S. - L'HOMME (CAMPEAU) LE PLUS TORDU Q'IL Y AVAIT AUQUEL S'ASSOCIE LES TRUDEAU, CRÉTINS ET BOURASSA DE CE MONDE DEPUIS DES LUSTRES COMME POUVAIT AUSSI L'ÊTRE MALENFANT :
    Robert Campeau ruiné par son divorce
    Publié le 30 mars 2007 à 00h00 | Mis à jour le 12 mai 2007 à 13h17
    LAPRESSEAFFAIRES.COM
    À 83 ans, le Québécois (?) Robert Campeau, qui fut un temps l'un des acteurs les plus en vue de Wall Street, vit une rocambolesque sortie de piste.
    Le Journal de Montréal rapporte qu'il est engagé dans une bataille juridique sans fin, et ne vit plus qu'avec une rente de 75 000$ par année. Son divroce lui aurait coûté 18 M$.
    Pendant sa carrière, l'homme d'affaires de Sudbury a brassé des milliards de dollars. Ce qu'il en reste, soit près de 18 M$, serait aujourd'hui entre les mains de son ex-femme.
    Au cours des années, Robert Campeau a mis ses biens au nom de sa femme, Ilse Luebbert, pour les protéger d'éventuels créanciers. Divorcé, il tente aujourd'hui d'en récupérer une partie.
    Il vit aujourd'hui à Ottawa depuis son retour au pays, en 2001, après un exil de plus de 10 ans en Europe. Campeau occupe une suite dans un immeuble situé au bord du canal Rideau.
    Malade, il vit avec une pension de 75 000 $ par an.
    En 2004, l'homme d'affaires a pourtant gagné un ordre de la Cour ontarienne obligeant Ilse, qu'il connaît depuis plus de 45 ans, à lui retourner 9 millions de dollars comme part de la division des biens de la famille.
    Le juge Paul Lalonde les a évalués à plus de 18 millions de dollars. Il a aussi ordonné à Ilse de lui verser 25 000$ par mois en pension alimentaire.
    La cour a de plus ordonné la saisie de trois condos qu'Ilse s'apprêtait à vendre à Toronto, d'une valeur de 3 millions de dollars.
    llse Luebbert, de son nom de jeune fille (allemande), vit près de Salzbourg, en Autriche. Mère de trois des six enfants Campeau, elle refuse de payer quoi que ce soit.
    Ilse utilise la voix virtuelle pour donner sa version des faits dans la guerre contre son ex-époux sur son site www.ilsa.at
    Le manoir de 3 M$... pis après?
    Publié le 02 octobre 2007 à 00h00 | Mis à jour le 02 octobre 2007 à 06h10
    Claude Picher, La PRESSE
    Beaucoup de Québécois ont appris avec surprise, la semaine dernière, que Pauline Marois et son conjoint, Claude Blanchet, habitent un luxueux manoir de 3 M$, au beau milieu d'un vaste domaine de 41 acres.
    Le couple Marois-Blanchet est riche, c'était déjà connu.
    Mais qu'il le soit à ce point a visiblement estomaqué bien du monde, du moins si on en juge d'après les lettres sarcastiques et scandalisées publiées dans les tribunes libres.
    Vous voulez que je vous dise? À mon avis, ces réactions indignées confirment une chose: les Québécois, beaucoup d'entre eux en tout cas, ont une relation malsaine avec l'argent.
    La première fois que j'ai rencontré Pauline Marois, c'était en 1971 à Hull. J'étais jeune journaliste au Droit d'Ottawa, et on m'avait donné comme affectation de suivre les travaux de la commission Morrissette.
    Cette commission avait été créée par le gouvernement Bourassa pour enquêter sur la qualité et l'accessibilité des soins de santé dans l'Outaouais. Le secrétariat de la commission avait été confié à une jeune travailleuse sociale de 22 ans, qui agissait également comme responsable des relations de presse.
    C'était Pauline Marois. Issue d'une modeste famille de la région de Lévis, elle s'est établie dans l'Outaouais avec son mari Claude Blanchet, lui aussi issu d'un milieu modeste, et qui travaillait à l'époque pour Robert Campeau, promoteur immobilier d'Ottawa qui allait connaître bien plus tard la rapide ascension et la plus rapide chute que l'on sait.
    J'ai couvert toutes les audiences de la commision Morrissette, j'ai lu tous les rapports qui lui ont été présentés; toujours, la jeune attachée de presse s'est montrée disponible et ouverte.
    En 1978, lorsque j'étais correspondant parlementaire du Montréal-Matin à Québec, j'ai revu Pauline Marois, qui était devenue entre-temps attachée de presse du ministre des Finances Jacques Parizeau.
    C'était sans doute le job le plus difficile de la colline parlementaire. Brillant, compétent, flamboyant, M. Parizeau était terriblement exigeant avec son entourage.
    Bien avant qu'elle ne devienne un personnage public, je retiens de Pauline Marois le souvenir d'une personne allumée, débrouillarde, bûcheuse infatigable, toute à son travail.
    Pendant que Pauline Marois s'occupait de politique, son conjoint Claude Blanchet continuait à travailler pour Robert Campeau. Et il apprenait comment faire de l'argent en achetant et en revendant des terrains.
    La première fois que je l'ai rencontré, je crois que c'est en 1975, à L'Île-Bizard (eh oui!). C'était à l'époque un territoire largement inoccupé. M. Campeau venait d'y acquérir un immense territoire et avait l'intention de le couvrir d'unifamiliales. Il avait convoqué une conférence de presse pour annoncer le projet.
    En présentant ses plans et ses maquettes, M. Campeau devait d'ailleurs déclencher l'hilarité générale en déclarant: «L'Île-Bizard est une île; comme vous pouvez le constater, elle est entourée d'eau.»
    Bon, pas très habile communicateur, peut-être, mais quel pif des affaires! C'était, évidemment, bien avant sa désastreuse aventure dans le commerce de détail aux États-Unis.
    Entre-temps, M. Blanchet, devenu bras droit de Robert Campeau, va vite réaliser à son propre compte une petite fortune dans l'immobilier.
    En 1981, Mme Marois se lance en politique active; élue députée de La Peltrie, elle accède aussitôt au Conseil des ministres de René Lévesque.
    Le couple est alors au début de la trentaine et est déjà multimillionnaire.
    Claude Blanchet devient à son tour un personnage public deux ans plus tard. En 1983, Louis Laberge lance le Fonds de solidarité FTQ. Dans toute la mouvance syndicalo-péquiste, Claude Blanchet est à peu près le seul à avoir fait fortune dans le secteur privé, et c'est tout naturellement à lui qu'on fait appel pour devenir le premier président du Fonds.
    Tout généreux puissent-ils être, les salaires de ministre, ou de président du Fonds de la FTQ, ou de président de la Société générale de financement (poste que M. Blanchet occupera avec moins de succès qu'à la FTQ) sont largement insuffisants pour assurer le financement d'une propriété de 3 millions, et les frais (taxes, assurances, entretien) qui viennent avec.
    Bon. Claude Blanchet a réussi en affaires. Il a fait beaucoup d'argent. Il a acheté un manoir qui correspond à ses moyens, C'est permis, non?
    Tout cela ne contrevient à aucune loi et jusqu'à nouvel ordre, ce n'est pas un crime que de profiter de l'argent légitimement gagné. C'est même une bonne chose: plus une société compte de gens riches, plus elle s'enrichit collectivement.
    Pourtant, les tribunes libres de ces derniers jours ne dérougissent pas. Que le règne de notre Marie-Antoinette québécoise commence! Dame de la haute! Grande bourgeoise! Le petit Versailles de Pauline!
    C'est ce que je disais: une relation malsaine avec l'argent.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    5 janvier 2012

    2e réponse @ Pierrette Richer
    Je voudrais justement ne pas avoir à choisir entre Jean Charest et Pauline Marois. Entre la peste et le choléra, ce n'est pas un choix, c'est une croix. Et nous méritons mieux que ça.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2012

    Pourquoi revenir encore sur le sujet Monsieur LE HIR, puisqu'il a déjà été publié?
    Cet article aide-t-il la cause de l'indépendance?
    Entre vous et moi, s'il faut choisir en Monsieur Charest et Madame Marois...Je vous laisse réfléchir...
    Je ne sais pas si de vous ou moi Socrate serait le plus fier.
    Pierrette Richer

  • Denis Lalande Répondre

    5 janvier 2012

    Franchement Monsieur Le Hir, vous vous êtes enfargé dans vos lacets de bottines. Pourquoi essayer de déterrer des petits scandales comme ça, et ce, dans votre propre camp souverainiste. Puis-je vous rappeler que l'ennemi est en face et que c'est là qu'il faut tirer. Bien sûr vous souhaitez que madame Marois laisse sa place à un(e) autre. Plusieurs le souhaitent aussi. On veut tous et toutes que l'indépendance se réalise et le plus tôt serait le mieux. Mais Claude Blanchet est le conjoint de madame. C'est à lui qu'il faut parler.
    Je suis vraiment surpris de vous voir verser dans des méthodes que je croyais réservées qu'aux adversaires. Souhaitons que vous rattachiez prestement vos souliers et que vous vous dirigiez droit et avec assurance comme vous nous avez habitué à vous voir aller.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2012

    Monsieur Le Hir,
    Mon commentaire ne portera pas sur le sujet, ni même le fond de votre article mais plutôt sur une question de forme. Vous écrivez : "Il s’agit en fait de ce qu’on appelle en jargon juridique un « acte sous seing privé notarié portant minute".
    Or, c'est phrase est contradictoire. Un acte est soit authentique (minuté) ou sous seing privé. Lorsque le notaire y appose sa minute, l'acte sera dès lors officiel et l'original devra être conservé dans son greffe. A contrario, l'acte fait par des individus ou même par un notaire mais n'étant pas minuté sera réputé être fait sous seing privé. L'original n'aura pas à être conservé dans le greffe du notaire dans ce dernier cas. Les articles 2815 et ss. et 2826 du Code civil du Québec en prévoit les formalités. Un exemple exprimant la différence se trouve à l'article 1327 C.c.Q où on peut lire : " L'inventaire est fait par acte notarié en minute. Il peut aussi être fait sous seing privé en présence de deux témoins."

  • @ Richard Le Hir Répondre

    5 janvier 2012

    Réponse @ Gaétan Dostie
    Ce n'est pas parce que vous trempez votre plume dans le fiel que votre critique est plus juste ou porte davantage. Je vous renvoie vous aussi à la réponse que j'ai adressée à Benjamin Trottier :
    "Vous suivre dans votre raisonnement équivaudrait à se résigner à accepter l’inacceptable parce que nos adversaires font bien pire. Si nous agissions de la sorte, la seule chose qui nous différencierait de nos adversaires serait une question de degré dans l’inacceptable. Vous conviendrez avec moi qu’il ne s’agirait pas d’une proposition très "vendeuse"."
    Je veux bien être solidaire avec ceux qui le méritent, mais l'être avec ceux qui ne le méritent pas, ce n'est plus être solidaire, c'est être suicidaire.
    Richard Le Hir

  • @ Richard Le Hir Répondre

    5 janvier 2012

    Réponse @ André Vincent
    Désolé de vous décevoir, M. Vincent, d'autant plus que j'attache de la valeur à vos opinions. Vous devez donc comprendre que je ne partage pas du tout votre point de vue sur l'inutilité de la chose.
    Pauline Marois occupe une fonction stratégique pour les indépendantistes québécois. Nous avons tous beaucoup investi dans le Parti Québécois, et il ne faudrait pas qu'au moment où il deviendrait possible de passer enfin aux actes, le tapis nous glisse en dessous des pieds parce qu'un média quelconque, la grosse Presse par exemple, ressorte des vieilles affaires pour discréditer notre démarche. Vous savez fort bien qu'ils en seraient parfaitement capable et qu'ils ont en mains des dossiers complets sur tous ceux qui aspirent à des postes de commande au sein de notre mouvement, et même sur ceux qui n'ont pas de telles aspirations mais qui "occupent" de l'espace.
    Il est donc nettement préférable que nous fassions le ménage nous-mêmes. Et puis, comme je l'expliquais à un autre intervenant, il ne faudrait pas se résigner à accepter l’inacceptable parce que nos adversaires font bien pire.
    "Si nous agissions de la sorte, la seule chose qui nous différencierait de nos adversaires serait une question de degré dans l’inacceptable. Vous conviendrez avec moi qu’il ne s’agirait pas d’une proposition très "vendeuse"."
    Richard Le Hir

  • @ Richard Le Hir Répondre

    5 janvier 2012

    Réponse @ Pierrette Richer
    Mais Mme Richer, le document sur lequel je m'appuie est véridique et il a été déposé en cour par M. Blanchet lui-même.
    Rien ne l'obligeait à le faire. Il ne s'est même pas rendu compte de l'effet qu'il pourrait produire et des doutes qu'il pourrait soulever sur sa façon de conduire des affaires.
    Il n'y a aucune rumeur dans les questions que je soulève. Ce sont toutes des questions qu'on peut très légitimement se poser. Maintenant, si vous préférez le déni...
    Chose certaine, Socrate ne serait pas fier de vous.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2012


    À une certaine époque, alors président de comté, j’avais dénoncé André Boisclair, pour sa consommation de cocaïne alors qu’il était ministre ( son chef de cabinet, impliqué et condamné dans le trafic de cocaïne). J’ai démissionné, par la suite, écœuré par se manque respect. Quelques années plus tard, Bernard Landry, dénonçait cet état de fait, en disant qu’aucun parti politique occidental, n’aurait accepté ça, mais il était trop tard, le mal était fait.
    Le couple Blanchet/Marois poursuit dans cette lignée. Pierre Cloutier et dans une certaine mesure Richard le Hir le démontre très bien. Encore dernièrement je rencontrais par hasard une péquiste, et je lui disais ce que je pensais à ce sujet, la seule chose qu’elle a trouvé à me dire, ‘ Oui, mais Parizeau a fait la même chose ‘’ ????.
    Ce parti, à l’image de son imposture idéologique, et de son manque d’éthique (c’est le moins que je puisse dire), s’est peinturé lui-même dans le coin de la pièce, et cherche désespérément à s’en sortir, par des astuces, et des fourberies. Certaines personnes pourront s’enrichir, et d’autres avoir d’excellentes pensions. Mais c’est tout.
    L’avenir du Québec n’est plus dans ce parti.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2012

    Je veux partager avec vous ce texte. Si chacun de nous pouvait méditer et mettre en pratique ce petit test…
    Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.
    Quelqu'un vint, un jour, trouver le grand philosophe et lui dit :
    - Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?
    - Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
    - Les trois passoires?
    - Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
    - Non… J'en ai seulement entendu parler...
    - Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?
    - Ah! non. Au contraire.
    - Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain qu'elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
    - Non… Pas vraiment.
    - Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    4 janvier 2012

    @BENJAMIN et @MARILÈNE
    Comme dit l'auteur, "que chacun tire ses conclusions". Moi, je sens qu'il y a du croustillant qui se profile dans chaque ligne de cette convention notariée.
    En attendant, je vous recommande simplement de prendre l'apéritif en relisant l'article "La généreuse parenté de Pauline Marois" http://www.vigile.net/La-genereuse-parente-de-Pauline.
    Vous verrez que l'utilité des prêtes-noms, c'est pas seulement dans l'immobilier.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2012

    Message à Mme Pilon,
    Et quand votre mari vous a fait construire un manoir de 5-7 millions$ sur la réplique du Château de Moulinsart, comme dans Tintin aux pays des Merveilles, sur un terrain de 14,6 hectares de terres agricoles à l'Île Bizard où il n'y en a presque plus, vous ne dites rien, vous qui êtes impliquée dans un gouvernement qui, justement, a fait adopter une loi sévère sur la protection du territoire et des terres agricoles?
    Une petite salade avec cela, madame Pilon? On doit avoir de grosses poignées dans le dos pour croire cela. N'est-ce pas, madame Pilon?.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2012

    Monsieur Richard Le Hir,
    Je vous remercie pour votre article très intéressant. Je constate que vous êtes aujourd'hui en parfaite complémentarité avec monsieur Pierre Cloutier.
    Quant à dame Pauline Marois, avait-elle vraiment besoin d'un autre clou dans son cercueil avant de comprendre qu'elle entraîne le PQ à l'abattoir ?

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2012

    Ce qui me trouble, c'est votre propre acharnement. Et je constate amèrement que votre clairvoyance touche à un angélisme misérable, une pureté, une aseptisation absolue quoi!.
    Que c'est piteux l'angle nouveau de vos attaques: voilà que la paille vous semble plus grosse que la poutre!. Relisez donc cette fable: Les animaux malades de la peste. Ça vous aidera à vous calmer.
    La "réalité dépasse la friction" disait mon ami Hubert Aquin. Revenez au vrai défit, à la réalité du combat qui n'a rien de messianique, mais tout de la solidarité...
    Gaëtan Dostie

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2012

    En tout respect pour votre «manière de penser» dans ce dossier, et avec regret pour moi qui suis un admirateur de la rigueur intellectuelle à laquelle vous nous avez habitués, je crois que vous sombrez dans le plus pur "mémérage".
    À cet égard, Me Cloutier doit être absolument ravi de votre apport dans le processus de dénigrement de la cheffe actuelle.
    Serge Longval, Longueuil

  • @ Richard Le Hir Répondre

    4 janvier 2012

    Réponse @ Benjamin Trottier
    Vous suivre dans votre raisonnement équivaudrait à se résigner à accepter l'inacceptable parce que nos adversaires font bien pire. Si nous agissions de la sorte, la seule chose qui nous différencierait de nos adversaires serait une question de degré dans l'inacceptable. Vous conviendrez avec moi qu'il ne s'agirait pas d'une proposition très "vendeuse".
    Richard Le Hir

  • Yves Rancourt Répondre

    4 janvier 2012

    Monsieur Le Hir,
    J'ai bien lu votre texte qui compte beaucoup de questions laissées sans réponses et qui, de mon point de vue, ne démontre d'aucune façon qu'il y ait eu manquement aux règles d'éthique de l'organisation à laquelle Claude Blanchet appartenait à cette époque. C'est ce qui fait que je comprends encore moins le pourquoi de la conclusion que vous en tirez quant à la capacité de Pauline Marois d'exercer les fonctions de chef de l'Opposition officielle, et éventuellement de Première ministre.
    Si votre intention était de mal faire paraître Pauline Marois, vous n'aviez pas besoin de ressortir une vieille histoire que plusieurs ont déjà examinée à la loupe, sans pouvoir en dégager quoi que ce soit de répréhensible; vous n'aviez qu'à dire tout simplement que vous n'appréciez pas ses performances récentes et on aurait bien compris. Le journal The Gazette et les milieux fédéralistes seront bien fiers de vous lire aujourd'hui.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2012

    Il me faut vous dire monsieur Le Hir qu'il n'y a pas si longtemps, on nommait ce genre de bassesses « un coup de vache » !
    D'autant qu'il est inutile et qu'on se demande pourquoi ?
    J'avoue être surpris de vous voir patauger ainsi dans la soute...
    André Vincent

  • @ Richard Le Hir Répondre

    4 janvier 2012

    Réponse @ Milène Pilon.
    Très juste Mme Pilon, mais vous n'êtes pas dans la course pour devenir premier ministre, et votre mari n'utilise pas de prête-nom pour acheter sa voiture. C'est toute la différence du monde.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2012

    Vous savez, quand mon Mari a acheté sa voiture, je ne lui ai pas imposé de modèle ni de couleur. Il a fait son achat comme un grand garçon.
    Je trouve que votre article associe trop les agissements du conjoint de madame Marois comme si c'était Marois elle-même qui les avait faites. Aussi, il serait bien de ne pas systématiquement associer les actions de l'un au nom de l'autre, ça devient légèrement mélangeant.

  • Benjamin Trottier Répondre

    4 janvier 2012

    Voyons donc, cette histoire à mes yeux est bien insignifiante comparé aux magouilles (et dieu seul sait combien il y en a...) concernant John « mafia » Charest... Je suis d'accord pour dire que c'est louche, mais sérieusement, il y a tellement pire du côté des fédéralistes que je ne vois pas vraiment motif à m'en scandaliser outre mesure...
    Et à ce sujet, tout le monde devrait lire La nébuleuse, l'excellent livre de Patrick Bourgeois décrit par lui-même comme étant un « petit voyage au cour des relations non recommandables de Jean Charest ». C'est renversant de constater à quel point certains politiciens sont malhonnêtes, à commencé par le caniche frisé de l'oncle Paul !

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2012

    Est-ce que finalement, toute la question qui reste à trancher est celle de savoir si on préfère mourir de la peste ou du choléra ?
    Et si tel est le cas et on dirait bien que ce l'est finalement, il reste à déterminer ce qui est le moins souffrant...