SIQ : Québec vérifiera l'ensemble de ses baux

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Ça sent très mauvais !

(Québec) Conséquence des transactions controversées de la Société immobilière du Québec (SIQ), le gouvernement a enclenché une vérification couvrant l'ensemble des 960 baux qu'il a signés pour loger ses services dans l'ensemble de la province.
À La Presse, le ministre des Finances Carlos Leitao a indiqué hier que la démarche avait été entreprise par la Société québécoise des infrastructures et que l'organisme pourrait solliciter l'appui d'un vérificateur externe si c'était jugé nécessaire. «C'est l'ensemble des engagements qui sera vérifié», a souligné M. Leitao, qui avait éludé la question à l'Assemblée nationale. Ces baux seront évalués sous deux angles : le processus d'attribution du contrat et le réalisme du coût locatif exigé par rapport au marché local, a-t-on appris par ailleurs.
En chambre, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, avait rappelé «le scandale de la Société immobilière du Québec» et le reportage de Radio-Canada qui avait «démontré que les collecteurs de fonds [Charles] Rondeau, [Franco] Fava et [William] Bartlett ont détourné des millions de dollars» à la suite de la signature de baux prolongés avec George Gantcheff, qui avait fait l'acquisition du 500, boulevard René-Lévesque Ouest, à Montréal, et du 525, rue Saint-Amable, à Québec. Après la vente par Québec, il avait obtenu des baux à très long terme et la gestion des stationnements, en dépit d'un contrat à long terme avec une société sans but lucratif.
La CAQ a recensé les baux signés avec George Gantcheff. «Il y en a 21, et ça totalise 26 millions de dollars par année», a rappelé M. Legault. Pour lui, la Société québécoise des infrastructures - qui a remplacé la SIQ - devrait imiter la Caisse de dépôt et annoncer qu'elle ne ferait plus affaire avec M. Gantcheff.
«Est-ce qu'il peut nous dire [Carlos Leitao] s'il a fait vérifier si les baux signés avec George Gantcheff ont été signés à la valeur du marché?». dit M. Legault.
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