Supposons que Pauline Marois relaye aux oubliettes son plan de gouvernance souverainiste!…
Supposons qu’elle décide de porter en étendard l’indépendance du Québec!…
Supposons que, peu importe le côté qu’elle occupera à l’ANQ, elle persiste dans ses convictions!…
Supposons que le PQ devienne le moteur de la volonté du Québec à devenir un pays!…
Supposons que le PQ accepte d’intégrer dans ses rangs tous les autres partis et mouvements se ralliant à ses convictions!…
Supposons que les démissionnaires réintègrent le PQ dans ces conditions!…
Supposons que le PQ abandonne l’idée d’États généraux sur l’indépendance pour se concentrer sur la promotion de l’indépendance!…
Supposons que le PQ favorise la libre expression de ses membres au lieu de la traditionnelle ligne de parti!…
Supposons que le PQ cesse cette attitude transcendante de posséder la vérité tranquille en matière d’indépendance au Québec!…
Supposons que la chef du PQ dépose sur la table un projet de pays clair, dénué de toute partisanerie visant essentiellement l’accession au pouvoir provincial!…
Supposons enfin que le PQ devienne le pôle rassembleur d’une coalition nationale regroupant toutes les forces indépendantistes du Québec!…
Alors seulement, je me rallierai à ce parti!…En attendant, je demeure fidèle à mes dernières positions…vivement une coalition nationale chapeautée par un nouveau parti indépendantiste!
Henri Marineau
Québec
(version modifiée)
Quelques conditions essentielles à la survie du PQ
Supposons que!...
En attendant, je demeure fidèle à mes dernières positions...
Tribune libre
Henri Marineau2095 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
31 août 2011C'est ce que nous avions voté au Congrès de 2005 et qui fut jeté aux poubelles par le PQBoisclair et le PQMarois :
union des forces souverainistes/indépendantistes + préparation et présentation d'un projet de pays concret et emballant + budget d'un Québec souverain + référendum "dès que possible" dans le mandat.
Je doute fort qu'après avoir rejeté ce plan d'action, on y revienne à moins que.....Pauline Marois s'en aille et ses disciples avec.
Pierre Cloutier