Toute la politique gravite autour de la crédibilité des antagonistes

Tribune libre 2011

Pour qu’un STATUT devienne une force, il faut qu’il soit RECONNU. Pour être reconnu, le statut doit être CRÉDIBLE. Pour être crédible, il doit être COMPÉTENT. Tel est l’essentiel.

Toute la politique gravite autour de la crédibilité des antagonistes. Vous êtes crédible, vous agissez. Vous n’êtes pas crédible, vous vous agitez.

Les deux statuts qui nous préoccupent au Québec sont le statut de Nation et le statut d’État.

Lorsque nous serons reconnus État Nation, nous pourrons décider de nos relations à venir avec Ottawa, qui perd tout statut au Québec.

Le Québec a été reconnu Nation à deux reprises: Par Durham en personne dans son Rapport de 1839.

Deuxièmement, par le Parlement d’Ottawa dans une motion du 29 novembre 2007.

Vous allez objecter: Oui mais le Québec est reconnu Nation within a united Canada.

Ne vous énervez pas. Restez froid. C’est le terme Nation qui est STATUTAIRE, alors que "within a united Canada” ne l’est pas.

Nation est le statut d’un peuple qui possède son territoire, son “national homeland”, comme nous, ce que personne ne peut nier.

C’est la preuve que j’avance dans Géopolitique et avenir du Québec. Personne ne n’a contredit, même Ottawa où je sais que
mes thèses sont étudiées depuis septembre 1994, alors que le Monde Diplomatique publiait un compte rendu de mon livre.

ET maintenant, reste à poser au Canada anglais et à nous-même la question suivante: What does united Canada mean?

Le Canada anglais va fournir un tas de réponses vagues telles que ”It means we’re together and not separated” et autres flafouilles du genre.

Un tel débat doit être écrit pour éviter la confusion qui va en résulter.

Voici ma définition écrite de l’unité canadienne: Des provinces d’Empire inféodées à un pouvoir post-impérial, arbitraire et unitaire. Vous verrez les flots
de mots inutiles qui vont et d’ailleurs ont déjà suivi cette remarque qu’aucune média ne publiera jamais.

INFÉODATION EST LE MOT CLÉ.

Le Canada est supposé être une Confédération. Or une confédération est un union d’États souverains, ce qui n’a pas à être mentionné parce que tout État véritable est souverain de
par sa nature même.

La question au Canada anglais: How come the provinces are not sovereign states? Dans une telle perspective, Ottawa ne peut avoir que des pouvoirs résiduels.

Mais Ottawa est un État centralisateur, unitaire et arbitraire pour protéger la bourse de Bay Street à Toronto.

If Canadian unity is centralism gravitating around Ottawa for the protection of Bay Street, then that unity is vicious.

N’ayez pas peur des mots.

Conclusion: LET THE PROVINCES BECOME SOVEREIGN STATES AND OTTAWA A MERE CONFEDERATION CAPITAL.

Alors vous avez un argument de poids devant tout le Canada anglais et les États Unis actuels, puisque au moins 40 États américains veulent le statut d’État avec la majuscule.

Nous sommes une Nation et nous avons les assises de l’État, de sorte que nous tendons vers le STATUT D’UN ÉTAT NATION.

Voilà ce à quoi il faut en venir.

ET que les autres provinces deviennent des États, ce que plusieurs anticipent déjà.

Voilà qui est démocratique sans employer le terme. Il s’agit pour nous de vaincre une oligarchie puissante au Canada anglais et au Québec parce qu’établie depuis longtemps maintenant.

Et l’oligarchie dispose de vastes moyens alors que ses adversaires n’ont que l’Internet et quelques journaux locaux. L’oligarchie fera tout en son pouvoir pour maintenir Ottawa en place,

y compris les interventions armées et la guerre. Ne vous méprenez pas. Lorsqu’on contrôle les média, on peut faire passer la vertu pour le vice et le vice pour la vertu. Notre crédibilité est
menacée en partant.

Sans le Québec, Ottawa tombe par terre. C’est CASUS BELLI, ne l’oubliez pas.

IL nous faut absolument gagner la bataille diplomatique suivant l’explication que je fournis des termes employés.

Ne craignez pas Stephen Harper avec ses déclarations intempestives sur le “Canadian unity". Même s’il détient une majorité de sièges, seulement 23% des électeurs ont voté pour lui.

Comme la dictatoresse Margaret Thatcher qui tenait le pouvoir en Angleterre alors que 70% des Anglais étaient contre elle.

Stephen Harper se heurte déjà aux forces des régionalismes.

Salutations

JRMS

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René Marcel Sauvé217 articles

  • 252 881

J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2011

    Désolé M. Vincent!
    Luc Archambault n'est pas le seul à se comprendre! Moi aussi je le comprends et je l'appuie ardamment!
    Refaite lecture de ses écrits 2, 3, 4 ou 5 fois s'il le faut et vous aussi vous allez comprendre le bien fondé de ses propos!
    Cessons de jouer à l'autruche et mettons notre peuple souverain, vous et moi, à l'avant scène de cette bataille vers "PAYS"!
    Faites comme nous, à Gatineau, à Québéc, à Montréal et à Mont St-Hilaire , Vigile du samedi dans votre propre localité!
    L'union du peuple est à l'heure! Laissez de côté votre clavier d'ordinateur! Prenez une bonne bouffé d'air fraiche les samedis après-midi afin de parler avec M. et Mme "Tout le monde" de notre futur RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU QUÉBEC!!!
    Notre peuple québécois n'attend que ça qu'on parle de vrai choses car aucun politicien de carrière ose nous demander ce que l'on veut vraiment!
    Vous voulez savoir comment on fait Vigile à Gatineau? Je ne prétends pas avoir toutes les réponses mais je me porte volontaire à vous et à tous québécois et Québécoises qui aimeraient faire "Vigile du samedi" dans leur localité! L'union fait la force. Plus on aura de villes et villages en action plus on sera entendu!
    Ça ne prend pas la tête à Papineau pour s'organiser et ça prend qu'une heure/semaine de votre temps! Ici à Gatineau, on a au moin le présentiment de servir concrètement notre "patrie" en faisant Vigile du samedi !
    Contactez-moi et parlons "PAYS" ensemble!
    vigilesguystef@gmail.com
    Guy Racicot
    Vigile du samedi
    Place Maurice Richard
    Gatineau, pays du Québec!!!

  • Georges Paquet Répondre

    11 août 2011

    Encore une précision nécessaire.
    La résolution dont nous parlons ici: "Que cette chambre reconnaisse que les Québécois forment une nation dans un Canada uni" a été adoptée en 2006,uniquement par la Chambre des sommunes. Le Sénat a décidé de ne pas se saisir de cette question. Donc ne peut pas dire que cette résolution a été adoptée par le Parlement canadien.
    Pour qu'on puisse dire qu'une résolution, a été adopté ou a reçu l'appui du Parlement canadien, il faut que les deux Chambres, la Chambre des communes et le Sénat (la chambre basse), l'aient adoptée. Or ici, il n'y a que la Chambre des communes qui ce soit prononcée.
    Et rappelons-le, cette résolution a été adopté à une très grande majorité, y compris avec l'appui de tous les députés du Bloc québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2011


    Vous n'avez pas compris monsieur Archambault. Je vous
    explique en détails et Georges également, que la
    motion adoptée par le Parlement d'Ottawa mais non
    par le Sénat, nous a permis de placer le pied dans
    la porte du système parlementaire canadien, que
    nous devons vaincre pour atteindre nos objectifs.

    Monsieur Archambault, vous cherchez des solutions
    instantanées, presque magiques pour le Québec alors
    que nous avons en partant un grave problème de
    crédibilté. En effet, nos arguments pour nous justifier
    sont de la littérature et du folklore alors que je
    cherche à vous inculquer les arguments statutaires
    et les arguments principes en une ou deux leçons
    trop simples et trop faciles, alors que de tels
    arguments exigent des années d'études et de pratiques
    à maitriser à fond afin de gagner nos représentations
    diplomatiques tant en Amérique du nord qu'ailleurs
    dans le monde.

    Soyez sûr qu'Ottawa prépare son argumentaire depuis
    longtemps afin de nous couper l'herbe sous les pieds.
    Vous ne semblez pas savoir à qui nous avons affaire.
    JRMS

  • Luc Archambault Répondre

    9 août 2011

    M. Sauvé
    La « porte est ouverte » à quoi ?
    « ...les Québécois forment une nation dans un Canada uni. »
    La porte est ouverte à une rénovation du Canada, reconnaissant la nation québécoise, n’incluant pas tous les Québécois ( tous les citoyen,nes du Québec ). La porte est fermée quant à la reconnaissance de l’État-Nation du Québec qui lui, reconnaîtra que tous les citoyen,nes du Québec forment le peuple démocratique et souverain du Québec.
    Renverser les gouvernements collabos
    Voilà pourquoi il faut poser un geste de rupture d’avec cette logique canadianisatrice qui n’a absolument pas l’intention ni de se rénover, ni de reconnaître à l’État du Québec un statut d’État-Nation, ni de renoncer à son pouvoir de désaveux sur l’ANQ.
    Cette logique impériale statue que la Couronne canado-britannique est propriétaire des terres de la Couronne qui se situent au Québec, qu’elle est l’Autorité suprême sur SES terres et que nous devons obtenir d’elle, d’être reconnu par elle.
    La logique démocratique renverse ce paradigme impérial. C’est le peuple qui est l’autorité démocratique suprême sur SON sol national. Il est propriétaire de SON sol national et l’État doit émaner de lui. L’État qui s’impose doit être reconnu par le peuple. Non pas le contraire.
    Pour que cette crédible logique démocratique s’impose, les partisan,nes de l’État à venir doivent appeler le peuple à trancher. Ou bien il se reconnaît comme la seule valide Autorité démocratique suprême sur SON sol national ; ou bien il reconnaît qu’il ne l’est pas et reconnaît la primauté de l’Autorité impériale ce la Couronne canado-britannique contrôlée par le seul Parlement d’Ottawa.
    Corriger le défaut
    À défaut d’appeler le peuple à se prononcer, la primauté de la Couronne canado-britannique prévaut, par défaut, rien n’a contredit cette primauté de manière valide et démocratiquement crédible et légitime. Tant et aussi longtemps que les indépendantistes ne se réclameront pas des pleins pouvoirs souverains du peuple du Québec pour l’appeler à INVALIDER tout État qui n’est pas reconnu par ce peuple, l’antagonisme va perdurer, mais rien ne pourra permettre d’INVALIDER la primauté de la Couronne canado-britannique.
    Ainsi, des gouvernements collabos inféodés à l’État post-impérial canadianisateur n’auront aucune prise ni aucun pouvoir ni légal, ni légitime pour mettre fin au Régime. Conclusion, la fausse Coalition SIROIS/Legault pourra se faire valoir puisqu’aucun parti n’aura proposé à ce peuple de mettre fin aux gouvernements collabos. Rien ne pourra donner le choix à ce peuple. Résultat, les souverainistes se croiront justifié,es de voter pour n’importe quel parti, comme cela s’est produit le 2 mai.
    Par contre, si une vraie COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec voit le jour d’ici les prochaines élections, faisant l’UNION des forces de la Résistance démocratique de ce peuple en proposant de renverser la logique impériale s’imposant par défaut et contre la volonté libre de ce peuple, le vote souverainiste ne sera plus divisé ni dispersé, et aucun souverainiste ne se sentira justifié de voter pour des gouvernements collabos.
    Pourquoi ? Parce qu’il y aura une alternative qui met fin au paradigme autocrate. Parce que ce peuple se sera donné les moyens d’INVALIDER sur SON sol national tout État qui s’impose sans son consentement, par défaut, parce que ses élites ont refusé de joindre la Résistance démocratique.
    Observer ou AGIR ?
    D’accord, les conditions géopolitiques sont favorables, tout concorde pour que nos forces crédibles puissent supplanter l’antagoniste État post-impérial du Canada. Mais il ne s’agit pas pour nous d’être les observateurs de cette situation, nous sommes des acteurs. Nous devons être des acteurs, à défaut, toutes les belles et bonnes conditions favorables ne serviront à rien, elles seront tout simplement gaspillées en pure perte.
    Si de Gaulle n’avait été qu’un observateur, la FRANCE LIBRE n’aurait pas vu le jour. Le gouvernement collabo de Pétain/Laval, aurait eu le champ libre pour agir. Ce n’est pas la Résistance qui aurait pris le pouvoir à Paris, mais les États-Unis, comme en Allemagne vaincue.
    Ici, personne ne viendra à notre secours. C’est à nous à être autre chose que des spectateurs d’un grand jeu dont nous serions exclus. Tant et aussi longtemps que nous tolèreront des gouvernements collabos, l’État illégitime actuel pourra s’imposer sans mal en n’étant jamais tenu de sollicité le clair OUI des Québécois,es. C’est pas mal plus simple de n’avoir qu’à fédérer les NON à l’État souverain abstrait à venir, menaces de représailles à la clé contre cet État putatif qui n’a pas de réalité concrète et qui est soumis en l’état au pouvoir de désaveux de la Couronne canado-britannique contrôlée par le Parlement d’Ottawa.
    Pour changer ça, les acteur,trices que nous sommes doivent cesser d’être ravalé,es au rang de spectateur,trices et de gérant,es d’estrades. Nous pouvons agir, notamment en disant aux partis, à notre députation siégeant à Québec et Ottawa, que nous ne tolérons plus et ne tolérerons plus l’élection de gouvernements collabos. Nous pouvons AGIR en signant la pétition leur commandant d’UNIR sans délai nos forces démocratiques. Il y a URGENCE...
    PÉTITION COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec

  • Georges Paquet Répondre

    9 août 2011

    Il faut donc le répéter.
    1-C'est le 27 novembre 2006/2006 que la Chambre des communes a adopté la résolution suivante: "Que cette chambre reconnaisse que les Québécois forment une nation dans un Canada uni."
    2-Le ministre des Affaires étrangères de l'époque a déclaré en Chambre, ce jour là: "Le présent débat porte seulement sur les Québécois en tant que nation et non sur le Québec en tant que nation. La différence est énorme."
    3-Le premier ministre a déclaré sensiblement la même chose, et de son côté, le chef de l'Opposition a dit:"...au sens ethnique, le Québec et le Canada ne sont pas des nations, mais les Canadiens français le sont, laquelle nation est principalement concentrée au Québec, mais présente partout au Canada."

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011


    Monsieur Archambauld, je n'ai jamais écrit que les
    autres provinces peuvent accéder au statut d'État-Nation.
    mais seulement au statut d'État, ce qui est énorme.
    L'État est une société politique qui possède
    pleins pouvoirs, ce qui veut dire capacité, de
    se gouverner elle-même sans intervention de
    l'extérieur, par quelque agence ou organisme
    que ce soit. Ce qui exige beaucoup, énormément
    d'aptitudes, de crédibilité et d'intégrité.
    Les nouveaux États dans le monde ont cherché et
    cherchent encore à satisfaire toutes les exigeces
    requises et mettre en pratique les treize principes
    fondamentaux de toute stratégie d'État. S'il y a
    interférence ou invasion en provenance de l'extérieur,
    c'est que l'État a perdu ses prérogatives et
    ne peut plus se gouverner lui-même.
    Pas facile du tout pour un peuple ou une nation
    de devenir État, Plus facile de se laisser aller,
    surtout lorsque tout va mal, surtout lorsque
    la diplomatie et la défense connaissent de sérieux
    ratés. Pîre lorsque le territoire recèle des
    richesses convoitées par l'extérieur comme le
    pétrole et les minéraux.
    Indépendante depuis 1905, après avoir passé
    90 ans sous tutelle suédoise, la Norvège donne
    au monde l'exemple d'un État-Nation(dans son cas,
    ce qui n'est pas le cas de tous les autres) qui
    compte parmi les mieux gouvernés, sinon le
    mieux gouverné au monde. Le concept et la
    réalité du développement durable ont été
    introduits en Norvège sous la gouverne de
    la docteure Gro Harlem Brundtland, en passant
    que Pauline Marois connaît bien.
    Au Québec, nous sommes déjà une nation de facto,
    apte à devenir Nation de jure, avec la majuscule.
    Nous avons les assises de l'État mais par contre,
    nous sommes compétents pour contribuer à la
    gestion de l'État fédéral unitaire et nous
    pouvons transférer cette compétence chez nous
    et devenir État Nation par le fait même.
    Monsieur Archambault, il existe beaucoup de nations
    sans État et beaucoup d'États sans nation ou
    avec plusieurs nationa, donc multinationals. Le
    Québec par nature est appelé à devenir État-Nation.
    Ces nuances sont importantes en diplomatie.
    Je remercie George pour ses précisions au sujet de
    la reconnaissance partielle du Québec comme nation
    le 27 novembre 2007. En tout cas la porte est
    ouverte et nous avons le pied dedans.
    JRMS

  • Marcel Haché Répondre

    8 août 2011

    @ Pierre Cloutier
    "8] Un parti politique c’est bête et ça ne va pas vite si on compare cela au marché et aux familles. C’est un truc parfait pour les élus, les arrivistes, les carriéristes et les manipulateurs de toutes sortes qui confondent la plupart du temps leurs intérêts personnels avec le bien commun."
    35 ans pour ça ?
    Avec respect et amitié

  • Luc Archambault Répondre

    8 août 2011

    M. Sauvé, avec raison, vous statuez :
    Les deux statuts qui nous préoccupent au Québec sont le statut de Nation et le statut d’État.
    Quel est donc le statut de l'État actuel et quel sera le statut de l'État à venir ? Comme vous le dites le statut de l'État actuel et de ses composantes étatiques provinciales est celui de « provinces d’Empire inféodées à un pouvoir post-impérial, arbitraire et unitaire. » un statut d'État autocrate qui n'a jamais été approuvé par le peuple souverain du Québec.
    Quel est le statut de l'État dont veulent les Québécois,es ? C'est bel et bien un statut d'État démocratique dont veulent les Québécois, à savoir le contraire du statut de l'État actuel.
    Il y a donc antagonisme entre la démocratie, à savoir, le respect de son principe premier, à savoir, la primauté effective de la souveraineté du peuple et le contraire de cette primauté, à savoir, un Régime qui s'impose par défaut parce qu'il s'est bien gardé de soumettre ses Actes constitutif et son statut à l'approbation du peuple.
    Qu'avons-nous fait ? Rien ! Ainsi, parce que nous n'avons pas formé des gouvernements de Résistance, parce que nous avons toujours formé des gouvernements collabos, rien n'a été fait pour démontrer que la crédibilité démocratique canadian et nulle. Et ses partisans le savent très bien, car s'ils avaient pu obtenir un OUI, il y longtemps qu'ils l'aurait sollicité. Ils s'en sont bien gardé parce que c'eut été, ce serait... NON !
    Voilà pourquoi il nous faut maintenant s'attacher à asseoir la crédibilité démocratique des futurs députations et gouvernements vraiment souverainistes en appelant ce peuple à trancher. Mais pour cela il nous faut une députation et des partis qui cessent de vouloir former des gouvernements collabos qui vont encore et toujours tolérer sans rien faire que soit NIÉE à primauté effective de la souveraineté du peuple.
    La crédibilité démocratique de tels gouvernements est inattaquable et celle antagoniste post-impériale est complètement détruite dès lors que le peuple se prononce nommément en disant OUI à l'affirmation suivante
    NOUS, le peuple Souverain du Québec, PROCLAMONS sur le territoire de l'État-Nation du Québec, INVALIDE tout État illégitime qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Ce qui de manière démocratiquement crédible statue sur le fait que :
    - Ce peuple forme bien une nation distincte de toute autre ; c'est inscrit dans les Actes statutaires référendaires...
    - Son territoire national est celui de l'État-Nation du Québec, celui qu'il a arpenté, occupé développé depuis 403 ans ;
    Ce peuple comblera le vide d'État valide créé par cette INVALIDATION en disant OUI à la fondation de la Constitution primordiale de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
    Toutes choses exposée dans la Pétition COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec
    # # #
    Les autres provinces des États-Nations !? Vraiment !?
    Soit dit en passant, les autres provinces ne peuvent devenir des État-Nations, puisqu'il n'y a pas une telle chose que la Nation ontarienne, ni historiquement, ni ontologiquement et ni concrètement qui serait distincte de la supposée Nation Albertaine. We are Canadian, nous disent-ils... c'est très crédible qu'ils le soient. Pas plus que ne peuvent le prétendre certains États des États-Unis, We are american. Grand bien leur fasse. Qu'ils assument.
    S'il faut attendre que se constituent des nations ontarienne ou autres et que soient crédibles leurs États-Nations respectifs pour que ce peuple démocratique et Souverain du Québec soit en mesure d'user de ses pleins pouvoirs démocratiques, autant dire qu'on ferme boutique.
    Si cette proclamation du peuple est CASUS BELLI, si l'État post-impérial veut occuper le Québec, ce sera son choix.
    # # #
    Bay street un tigre de papiers-poubelles
    Quant au tigre de papier de Bay Street, il n'est pas tout puissant, même s'il est puissant et pas tant que ça... en fait, il est tellement IMPUISSANT, qu'il est INCAPABLE d'obtenir le OUI de la démocratie québécoise, malgré tout ce qu'il peut mobiliser pour désinformer, manipuler, contredire la démocratie québécoise. Tellement INCAPABLE, qu'il a été IMPUISSANT à faire passer au Québec NI les Conservateurs, NI les Libéraux. Il a dû se rabattre in extremis et de manière tout à fait aussi improvisée que la grand messe de 1995 de l'Amour infini... sur les moustaches de Jack Layton, par la peau des dents et parce que Gilles Duceppe s'est lancé dans la bataille sans préalablement faire l'UNION de nos forces démocratiques en mettant de l'avant une stratégie collabo de l'évitement aussi inconséquente qu'inefficace.
    Un État ne peut indéfiniment s'imposer de force et d'autorité impériale. Les États passent, les peuples restent...
    Quant au régionalisme que vous invoquez, il n'est pas concerné par ce que ce peuple et son État-Nation du Québec mettent de l'avant. Par contre, le peuple canadian est concerné par ce que met de l'avant la Résistance démocratique québécoise qui mettra fin à la gouvernance collabo... En effet, lui aussi est soumis à la tutelle arbitraire de Bay Street et à l'inféodation autant des provinces que des régions du Canada. Cet Acte statutaire démocratique que la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec mettra de l'avant pourra sans nul doute inspirer les patriotes canadian néo-démocrates soucieux de ne pas voir basculer les régions du Canada dans le giron étatsunien. Les mêmes notions de peuple Souverain, de territorialité géopolitique pourront valoir afin de conserver et protéger la Souveraineté territoriale nationale canadian. Voilà qui nous fait être encore des alliés face à l'avalement étatsunien. Le partenariat, ce sera ça, entre 2 États-Nations Souverains et indépendants, entre deux républiques mettant enfin fin à l'État post-impérial canadian.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Bonjour M.Sauvé
    En réponse à ce que vous avez écrivez à propos de compétence et de crédibilité, j'ai évoqué l'autre jours à un ami la possibilité d'un retours de Gilles Duceppe.
    " Pense-y même pas, Gilles Duceppe est fini et en plus, il a 64 ans..."
    La belle affaire, les québécois viennent d'accorder les yeux grands fermés leur confiance à Jack Layton agé de 61 ans et à ses candidats aussi connus que les causes de la maladie de la Mer Morte.
    Qui se souvient de cette entrevue où Pierre Bourgault s'adresse à Robert Bourassa lui faisant la prédiction d'un retours comme premier ministre? Ce qui arriva quelques années plus tard.
    Gilles Duceppe, le politicien le plus expirimenté, honnête et bien en vie est l'homme qu'il nous faut pour commander nos troupes puisqu'il vient de connaitre la défaite, condition nécessaire pour devenir un bon chef.
    Tirer sur les fleurs ne les fait pas pousser plus vite, un vieux pommier donne d'excellantes pommes quand on se donne la peine de bien l'entretenir.

  • Georges Paquet Répondre

    8 août 2011

    Quelques précisions:
    C'est le 27 novembre 2006 que la Chambre des communes a adopté la résolution suivante: "Que cette Chambre reconnaisse que les Québécois forment une nation dans un Canada uni."
    Dans les pages 5351 et suivantes du Hansard du lundi 27 novembre 2006, on peut constater que les parlementaires du Gouvernement et de l'Opposition se sont entendus sur le sens qu'il fallait donner à cette résolution.
    L'expression "Québécois" utilisée de la même façon en français qu'en anglais englobe tous les Canadiens-français, appelés autrefois, Canadiens et maintenant Québécois, quel que soit l'endroit où ils habitent au Canada. Et plusieurs déclaration invitent les lecteurs et autres commentateurs à ne pas interpréter cette résolution comme reconnaisant le Québec comme nation.
    Enfin, le Sénat a décidé de ne pas se saisir de cette résolution. Donc on ne peut pas dire que ce soit le Parlement du Canada qui ait adopté une telle résolution, mais uniquement la Chambre des communes.
    De plus, il est tout à fait prévisible que si un tribunal devait un jour être appelé à se prononcer sur la portée d'une telle résolution, il tiendrait compte de toutes les déclarations faites à l'occasion de la présentation et de l'adoption de cette résolution. Et rien ne va dans le sens de la reconnaissance du Québec comme nation.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Message à Sylvain Racine
    [1] Parce que M. Haché est un partisan de Mme Marois. Un partisan ça ne réfléchit pas. Ça ne veut pas réfléchir au cas où.
    [2] Un partisan c'est quelqu'un qui est membre d'un parti politique. Et être membre d'un parti politique, c'est comme être membre de l'Église catholique. C'est le crois ou meurs.
    [3] Un partisan qui conteste le chef d'un parti, c'est comme un bon catholique qui conteste le pape.Cela ne se fait pas. Sinon c'est l'ostracisme qui vous attend de la part des fidèles croyants.Et vous êtes barrés partout.
    [4] Il n'y pas d'esprits libres dans un parti politique. Un partisan ça n'a pas besoin de lire un programme ni les statuts d'un parti. Il suffit de croire.
    [5] Être partisan c'est faire un acte de foi. C'est la confiance aveugle envers une structure et son CHEF. Et la foi, cela ne se discute pas.
    [6] L'arrivée d'un Chef dans une assemblée ou réunion du parti c'est comme l'arrivée du Pape dans l'Église catholique :rituels, signes ostentatoires, hiérarchies, moutonnage etc..
    [7] Assister à un Conseil National du PQ c'est comme assister à une grande messe de l'Église catholique, avec le Pape, les cardinaux, les évêques, les curés, les diacres et les bedeaux.
    [8] Un parti politique c'est bête et ça ne va pas vite si on compare cela au marché et aux familles. C'est un truc parfait pour les élus, les arrivistes, les carriéristes et les manipulateurs de toutes sortes qui confondent la plupart du temps leurs intérêts personnels avec le bien commun.
    [9] Décidément, j'aime mieux être un simple citoyen et me battre pour le pouvoir citoyen. C'est beaucoup plus rafraîchissant pour le coeur et l'esprit.
    [10] Et je dirais même que le principal obstacle à notre indépendance nationale et à une véritable démocratie citoyenne, ce sont précisément les politiciens professionnels et les partis politiques.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2011

    Je n'en reviens pas de lire des messages comme celui de M. Haché. Pourquoi? Il s'imagine que Vigile.net a une influence sur le vote des Québécois. Le PQMarois ne pogne pas. Jack Layton est 100 fois plus populaire que Pauline Marois.
    Allez-vous allumé un jour?

  • Marcel Haché Répondre

    8 août 2011

    Magistral M.Sauvé.
    Je serais tenté d’être cynique : vous avez le Pouvoir, vous êtes crédible. Vous ne l’avez pas, vous ne l’êtes pas. J’exagère, évidemment.
    Quand même, quelle turpitude de bouder la conjoncture actuelle, qui révèle un P.L.Q. à la remorque du seul West Island.
    Le Pouvoir est à la portée de la main. Certains préfèrent démoniser Pauline-la-pas-fine, et, comble de l’absurde, invoquer la peur de faire peur,(le peuple québécois n’a pourtant peur de rien, ainsi que l’élection du 2 Mai l’a révélé) alors qu’il suffirait simplement de bousculer un gouvernement usé à la corde.