Oléoduc

Trans Mountain, l'éléphant blanc

Rapport inquiétant du directeur parlementaire du budget

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Tribune libre

Faisant fi du jugement de la Cour fédérale du 30 août 2018 d’ordonner au gouvernement d’aller refaire des études et des consultations avant d’approuver les permis de construction de l’agrandissement, le gouvernement fédéral a plutôt décidé le lendemain d’acheter le pipeline 4,5 milliards de dollars afin de pouvoir terminer le projet lui-même.


Or, selon le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, le gouvernement fédéral a payé 4,5 milliards de dollars pour un pipeline qui pourrait n’en valoir que 3,6. De plus, , des retards et des hausses des frais de construction quasi inévitables coûteraient 1 milliard de dollars de plus aux contribuables.


Toujours aux dires de M. Giroux, « le gouvernement a payé le prix plus élevé dans la fourche de prix [pour le pipeline Trans Mountain]. Si c’était une voiture, on pourrait dire que le gouvernement a payé le prix affiché, sans négocier ou recevoir de rabais. Il a payé le prix suggéré par le manufacturier ».


Le moins qu’on puisse dire, c’est que le gouvernement Trudeau a agi beaucoup trop rapidement dans ce dossier et qu’il s’est montré un très mauvais négociateur avec les dirigeants de Trans Mountain… Le résultat? Trans Mountain apparaît de plus en plus comme un éléphant blanc qui risque de coûter très cher aux contribuables canadiens.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1150195/ottawa-prix-pipeline-trans-mountain

 


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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