«Je suis une poubelle»

Vous êtes pas tannés d’être cave, bande de morts!

Haro sur les stipandiés de la «bien-pensance»

Tribune libre

Suite à une émission de radio de la SRC, animée par Marie-Louise Arsenault, émission dans laquelle le poète Claude Péloquin était l’invité, Patrick Lagacé à écrit ce commentaire sur son compte Twitter:

Patrick Lagacé  ✔ @kick1972

« À 26:30, le poète Claude Péloquin s'illustre comme un raciste/xénophobe/une belle poubelle. »

Vous trouverez le lien permettant d’entendre l’émission, en bas de ce texte.

Quand un être est payé par les Desmarais, pour prendre la parole trop souvent, pour dire n’importe quoi, ou pour dire ce qu’il pense de tout et de rien. Quand une personne prend autant la parole que ce Lagacé, et ce, sans plus de brillance qu’un autre, cette personne, devrait au moins, respecter le droit des autres de dire leurs pensées, de prendre la parole. Car les citoyens, qu’ils soient poète comme c’est le cas de Péloquin, ou qu’il soient de simples citoyens, ont tous le droit de penser, de dire, de prendre la parole, et ce, même quand ils disent le contraire de ce que nous pensons.

Je ne dis pas ici que tout le monde a le droit de dire n’importe quoi ! Et ce n’est vraiment pas le cas ici.

Faire comme ce Lagacé et traiter de « poubelle » un citoyen comme Claude Péloquin qui s’exprime , et ce, parce qu’on est pas en accord avec sa pensée, ou qu’on ne l’a pas bien comprise, c’est l’équivalent de l’intimidation dans les écoles.
CHOSE QU’ON NE TOLÈRE PLUS dans notre société.

C’est une forme de violence. Un façon de fermer la gueule à l’autre… Aux autres ! Et NON, ce n’est pas juste du brassage d’idée !
C’est de l’intimidation pure et simple.

Imaginez Madame Thibault de la rue Panet qui voit ça. Première chose qu’elle va se dire, c’est qu’elle est bien mieux de ne pas s’exprimer publiquement sur un sujet d’actualité sensible, ou un débat de société, car si jamais Lagacé (ou un autre employé du grand Capital, un autre brainwashé de service ), n’est pas d’accord, il risque de la traiter de grosse vache, d’illettrée ou de facho sur la place publique et ce en un Twit !!! Ça fait peur à tout le monde. Voilà donc le but, même s’il n’est pas avoué.

Qu’un politicien se fasse apostropher, à la limite, c’est normal, ça fait presque partie de la liste de tâches, et même s’ils trouvent ça dur, ils sont un peu habitués. Mais frapper un citoyen ordinaire comme Péloquin de cette façon, parce qu’il a seulement parlé, c’est très différent.

On peut donc dire que cette façon de réagir de ces pseudo-intellectuels, ces narcissiques médiatiques devenus vedettes du petit écran et de Twitter, eux, qui sont au niveau journalistique l’équivalent d’une poupée gonflable participant à une télé-réalité, on peut donc dire dis-je, qu’ils font usage de menace, d’intimidation, de façon à contrôler le débat et a le réduire à sa plus simple expression. La leur ! Ou celle de leur boss ! Ou leur groupe. Et ça, ça commence à ressembler à une attaque contre la démocratie et le droit de parole.

Ils nous disent: « ne pensez plus et ne dites plus ceci ou cela, car sans quoi, je vais vous traiter de: raciste/xénophobe/une belle poubelle.».
Vous appelez ça comment ?

Cette façon d’agir, comme des caniches bien dressés et bien pensants est intolérable et inacceptable. La moindre des choses que devrait faire Monsieur Lagacé, c’est de s’excuser publiquement auprès de Claude Péloquin, de façon à garder un peu de crédibilité.
Sans quoi, Radio-Québec devrait demander sa démission et La Presse aussi.

Combattons l’intimidation de ces lavettes de service. N’acceptons pas qu’ils se croient les seules à pourvoir parler. N’acceptons pas qu’ils tentent de cette façon, de réduire au silence, des citoyens comme Péloquin ou d’autres. De plus, sérieusement, trop souvent, la vacuité de leurs propos risque de nous donner à tous, le rhume de cerveau.

Si ce Lagacé a non seulement le droit de parler, mais le droit de TROP parler, de nous casser les oreilles avec ses petites conceptions pauvres de la vie, et ce sur toutes les plate-formes, je crois sincèrement que d’autres que lui ont aussi le droits de penser, de dire, de s’exprimer sur la place publique.

Si Claude Péloquin est une poubelle, Lagacé est une ordure ! Pas joli n’est-ce pas ce genre d’association d’idée. Et à ce jeu là, il n’y a pas de limite, alors on arrête ça tout de suite, et on laisse les autres parler. Et si Claude Péloquin a selon moi le droit de parler, Monsieur Lagacé à le droit de lui répondre. Mais pas de cette façon.

Et ce n’est pas les façons qui lui manquent. Il aurait peut-être pu en profiter pour faire une entrevue de fond à son émission de télé. Ou écrire un papier sur le sujet de l’immigration et de la démographie pour nous faire connaître le fond de sa pensée au lieu de nous faire sentir le fond de sa poubelle.

Et maintenant, pour parler de l’entrevue radiophonique elle-même, et du sujet, la Madame Radio-Canadienne de service, Marie-Louise Arsenault, a fait des commentaires biaisés en mélangeant différents concepts de façon mal habille, prenant ainsi position et créant ainsi une confusion pour l’auditeur, face aux propos de son invité.

Quand Péloquin parle de l’immigration grandissante, il fait référence à la possibilité que certains groupes ou sous-groupes puissent devenir surreprésentés, face au nombre de la population du Québec. Il parle de sa crainte que cela brise un certain équilibre. Car face à la démographie ou l’immigration tout est question de nombre et d’équilibre.

L’animatrice elle, retourne ça en lui disant, MAIS IL Y A DE LA PLACE AU QUÉBEC LE TERRITOIRE EST VASTE, de quoi donc avez vous peur ??… (Laissant entendre que Péloquin a une peur raciste des étrangers) Comme si elle ne comprenait pas que l’immigration est un rapport au nombre des représentants de chacun des sous-groupes, en relation avec le coeur de la population de base. Avec le groupe principal, les de souches, et ce, que ce soit ici, en France, en Chine ou ailleurs.

Elle fait donc ainsi croire à l’auditeur inattentif ou peu renseigné, que l’immigration, peut être jugée ou quantifié à partir de l’espace en kilomètres carrés disponibles, sur le territoire national.
Donc, dans son amalgame pernicieux, dans sa fausse pensée, le fait de sentir un déséquilibre à cause du «nombre » d’un sous-groupe par rapport à l’ensemble est automatiquement du racisme, puisqu’il reste beaucoup de place pour les mettre.
QUEL RAISONNEMENT DÉBILE MENTAL !

À ce compte, la pression démographique est un facteur qui n’existera jamais au Québec, puisque le territoire est vaste. On pourrait aussi concevoir que nous pourrions inviter 30 millions de Chinois à venir habiter ici l’an prochain, et ce sans problème, puisqu’il y a de la place. Non mais, faut vraiment être con ! Ou le faire exprès.

De plus, il faut comprendre que ce dont parlait Claude Péloquin, c’était le danger (volontaire ou non) que l’immigration serve à faire une dilution suffisante de la population Québécoise pour qu’il devienne impossible d’imaginer de faire l’indépendance, de faire un pays. Ce qui n’est pas banal. Et ça, les démographes en parlent depuis 40 ans, sans se faire traiter de poubelle par des Lagacé de bas étage.

J’avais moi même commis un texte sur Vigile concernant l’importance de la compatibilité de l’immigration. Sujet un peu différent, mais qui parle du même soucis que tout état doit avoir concernant l’immigration. Car l’histoire nous prouve, que tout n’est pas qu’histoire de bonne volonté ou d’accueil, ou de générosité.
Penser le monde ainsi, c’est faire preuve d’un grandiose manque d’intelligence.

http://www.vigile.net/Pour-une-immigration-compatible

L’animatrice faisant ce jeu d’esprit, disant que son invité est un raciste, (en riant un peu) en lui faisant remarquer que le territoire est vaste, c’est exactement ce que l’on nomme de la malhonnêteté intellectuelle. Si ce n’est pas ça, c’est qu’elle est idiote. Ce dont je doute énormément. Je suis même fortement convaincu du contraire…

Cette perversion volontaire de la pensée de son invité, a fait en sorte, que le débat lancé par Monsieur Péloquin sur un sujet, sensible, soit, mais très important, fondamental même, fut tourné en blague malsaine sur le racisme primaire, ce qui, sauf erreur, n’était absolument pas l’angle avec lequel Claude Péloquin abordait cette question. Il en fut mal à l’aise. On l’entendait. Mais solide, comme à son habitude et ne voulant pas se lancer dans des montagnes de justifications, il s’est réfugié dans sa phrase « c’est juste un cri di coeur… avez-vous une autre question »…

Il a répété au moins 5 ou 6 fois « POLITICALLY CORECT » lors de l’entrevue… Et bien la pensée d’auto-flagellation nationale au Québec, système d’auto-régulation exacerbée de la pensée, fait en sorte que nous avons tellement peur d’être traité de raciste ou de xénophobe par les autres, que nous nous affublons nous même de ces maladies honteuses et ce sans aucune raison valable. Juste pour ne pas risquer de peut-être déplaire à l’autre. Aux autres.
ON PENSE PLUS BLANC QUE BLANC. C’est malade !

Et ce discours de curé et de bonne soeur, comme celui de l’animatrice, discours qui empêche de parler, de penser, d’entreprendre des réflexions sur certains sujets mais pas sur d’autres, cette censure mortifère 2.0 encore pire que la censure des curés du bon vieux temps, ce discours repris en écho par Lagacé et d’autres comme Cassivi, les détergents de service, est en train d’asphyxier la pensée socio-politique au Québec.
Et probablement, en même temps, comme effet secondaire, de mettre en danger la survie de notre société, de notre Nation.

Non seulement sont-ils tous détestables, mais à mon avis, tous ceux et celles qui entrent dans ce modèle de rectitude malsaine, sont des ennemis de la réflexion collective. Ils retardent, paralysent et dénaturent l’évolution sociale au Québec.
Parce que c’est pas seulement Péloquin. C’est un peu tout le temps!

Voilà fort probablement pourquoi on les paye. Regardez aussi qui les paye et pour faire quelle JOB.

Follow the money !

NDLR: À lire pour en savoir plus sur l'immigration:
«Le remède imaginaire - Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec»
de Benoît Dubreuil et Guillaume Marois…publié aux Édition du Boréal

Lien audio de l’entrevue

http://ici.radio-canada.ca/emissions/plus_on_est_de_fous_plus_on_lit/2014-2015/archives.asp?date=2014/12/08&indTime=988&idmedia=7212387

Lien d’un article Radio-Canada info, avec commentaires Twitter en bas de page

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2014/12/09/002-derapage-poete-claude-peloquin-immigration.shtml


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18 commentaires

  • Florent Marquis Répondre

    16 décembre 2014

    "Le territoire du Québec est vaste"... Bien sûr! 50,000 immigrants par année, c'est l'équivalent d'une ville de Rimouski qu'on ajoute à chaque année. Combien de villes de Rimouski peut-on aménager dans le parc des Laurentides entre Québec et Chicoutimi? Ou entre Chibougamau et Radisson? Ou entre Sept-Îles et Schefferville? Si Marie-Louise Arseneault avait 2 sous de connaissances géographiques, elle n'aurait pas invoqué une telle bêtise pour justifier une immigration hors de contrôle. Mais si Péloquin connaissait un peu sa géographie, il ne se serait pas laissé embobiner aussi facilement par une tarte médiatique et aurait trouvé autre chose de plus solide que "c'est un cri du coeur" pour argumenter. En plus, il aurait entraîné l'animatrice sur un terrain qu'elle ne connaît visiblement pas et aurait pu la mettre en boite facilement. Mais non, ça aurait été trop simple.
    Je réfère tout le monde aux écrits de René Marcel Sauvé sur la géopolitique, ici même sur Vigile. L'un des principes de géopolitique est que ce sont les espaces les plus facilement accessibles et les moins coûteux à aménager qui sont occupés et développés. En conséquence, même si le territoire du Québec est effectivement très vaste, ce n'est qu'une petite fraction de ce territoire qui est habitable de façon économique en efforts et en ressources. D'où la bêtise de l'argument "le territoire du Québec est vaste" pour justifier une immigration disproportionnée par rapport à notre capacité réelle d'intégration. C'est une notion pourtant simple, mais ça n'a pas l'air de faire partie de l'argumentaire de beaucoup de nationalistes. C'est un peu la même chose avec la voie maritime du St-Laurent, notre plus importante voie de communication, sur laquelle notre demi État manchot n'a aucune juridiction. Pourquoi ce genre d'arguments basé sur les intérêts de notre nation sont-ils si peu utilisés dans l'argumentaire nationaliste?
    Florent Marquis
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2014

    Bravo Clode Hamelin de dire et d'écrire des mots sensés!!
    Merci à vous ainsi qu'à m.Péloquin.
    respect,
    Isabelle Gauvreau

  • Archives de Vigile Répondre

    14 décembre 2014

    Excellent communiqué de la F.Q.S. au sujet des propos de M. Péloquin!
    Ils sont ou les autres ?? On a aumoins un groupe qui n'a pas peur de dire la vérité et de défendre les siens au Québec... molesse et honte pour les autres.
    «Les multiculturalistes et les immigrationnistes ne se défendent plus avec des chiffres, ni avec des arguments, mais avec des campagnes de peur et de salissage, car ils ont perdu le combat des idées et de l’argumentation et ils le savent. Quand on dit « attention on disparaît » ils répondent par négation; que l'on n’existe pas en tant que peuple. Économiquement, l’immigration est non viable. Culturellement et linguistiquement, c’est une menace, pour l’autodétermination des peuples c’est un danger, le multiculturalisme n’a plus la cote auprès de la population et l’immigration non plus, chaque sondage le démontre. Alors le système jappe, il mordra aussi… Il cherche à censurer et étouffer la grogne populaire.»
    http://www.quebecoisdesouche.info/index.php?communique-les-propos-de-claude-peloquin

  • Archives de Vigile Répondre

    14 décembre 2014

    Idéalement, l'immigration devrait être considéré comme un apport à une culture spécifique: celle du Québec, dans le présent cas. Certains sociologues-philosophes Edgar Morin, Kostas Axelos, ont même parlé d'une "planète des cultures", d'une pensée planétaire nous faisant envisager la richesse de toutes les cultures empêchant, ainsi, des possibilités de conflits de toutes sortes. On peut taxer cela d'idéalisme bon pour des intellectuels de salon. C'est vrai que la réalité est tout autre et que des dangers de mal gérance de l'immigration au Québec- ceux et celles que l'on acceuillent doivent prêter serment d'allégence à la Reine d'Angleterre, se soumettre à la doxa du fédéralisme. Et, d'autre part, comment distinguer la bonne et la mauvaise immigration; n'est-ce qu'une question de quantification? Il existe des immigrants de première souche très bien intégrés à Montréal, mais quand à ce qui se passe actuellement l'on peut être perplexe à certains niveaux. Claude Péloquin a lancé un pavé dans la mare qui pourrait servir de tremplin à un véritable débat sur la question de l'immigration. Et, en attendant, lisons surtout son œuvre pour mieux saisir le sens de ses récentes affirmations.
    Gilles Côté, Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 décembre 2014

    Claude G. Thompson, 14 décembre 2014
    J’ai pris le temps de bien écouter l’entrevue de Marie-Louise Arsenault avec ce merveilleux fou, ce grand amoureux de son pays à devenir, cet indéracinable rejeton de ce que la poésie produit de mieux parce « qu’ancrée » et « encrée » dans l’âme même de notre nation et dans ce qu’elle a de plus beau, de plus noble et de plus édifiant.
    J’admets un peu honteusement ne pas avoir beaucoup lu Péloquin, mais j’avoue tout de même avoir toujours été touché par ce que j’ai abordé en l’approchant. Découvrir un grand poète, c’est aborder un univers qui nous révèle une part de nous même et qui ne peut que nous interpeller. Quand le poète parle, l’âme de la nation nous parle. Il respire par elle, elle est sa maîtresse adorée et il lui sacrifie tout de lui-même pour l’amour la beauté de ce qu’elle lui révèle. C’est ainsi qu’il lui arrive de déranger la « bien-pensance », la pseudo-intelligentsia, de déboulonner la pensée unique et d’ouvrir l’esprit été le cœur à des horizons jusqu’alors insoupçonnés.
    C’est tout Péloquin.
    Ce qui est lui est arrivé à “Plus on est de fous plus on lit” ressemble à ce que j’y entends chaque fois que je tente d’écouter cette émission de la première chaîne de Radio-Canada. Il ne rentre tout simplement pas dans le moule. Il est trop au cœur de ce qu’il écrit pour des gens qui ne sont qu’au service d’eux-mêmes et qui s’écoutent parler sans se rendre compte de leur étroitesse d’esprit, du manque de perspective de leur vision et du plaisir narcissique qu’ils prennent à se croire bien informés et capables d’une critique objective.
    Difficile d’en trouver un meilleur exemple que la série « surréaliste » de questions et de remarques stupides, insipides, hors sujet, ineptes et révélatrices d’un manque d’écoute navrant des réponses ou des objections apportées par Péloquin.
    Quant à Patrick Lagacé, rien de nouveau. Toujours le même narcissisme baveux bouffi de sa propre personne qui veut que nous sachions qu’il existe. Il n’a rien à dire, mais il tient absolument à ce que nous le sachions.
    Hommage à Péloquin, car le poète a parlé et ce qu'il nous a lu faisait foi de la grandeur de son art et de la beauté de ce qui habite son âme...
    Claude G. Thompson

  • Archives de Vigile Répondre

    12 décembre 2014

    Mais qu’est-ce que cette politique de “Haro sur le baudait” envers Péloquin de la part des médias!
    Cela me fait penser à l’arrogance d’un certain parti politique majoritaire incapable de comprendre la majorité de la population!
    Et que dire de l’acharnement de Patrick Lagacé
    1) Poubelle
    2) http://blogues.lapresse.ca/lagace/2011/11/10/claude-peloquin-un-communique-%C2%AB-eternel-%C2%BB/
    Par la suite,Normand Lebeau co-promoteur et auteur du communiqué a téléphoné et parlé avec M. Lagacé, celui-ci lui aurait dit n’avoir jamais lu Péloquin !!!
    3) Le Jeudi 10 Septembre 2009 | Mise en ligne à 7h24 | Commentaires (29)
    J’adore cette saga de poème de l’espace
    Patrick Lagacé
    La citation du jour est en fait un extrait du texte de ma redoutable camarade Catherine Handfield relatant la lecture du poème que Claude Péloquin a écrit pour son ami Guy Laliberté. Poème qui a été lu dans un bar du Plateau, hier, plutôt que lu dans l’espace par notre saltimbanque national, suite au différend que l’on sait :
    Au lieu d’être entendu sur toute la planète, Nipi (qui signifie «eau» en innu) a plutôt résonné dans un petit bar de la rue Prince-Arthur, à Montréal, devant une cinquantaine de proches, de journalistes et de clients, dont quelques joueurs de vidéopoker concentrés sur leur machine.
    J’adore cette saga, vraiment. Le milliardaire qui commande un poème sur l’eau à son ami poète-à-manteau-de-cuir, toute cette épopée démesurée, la chicane de droits d’auteur, le lourd poème de 160 vers, le chagrin très bruyant du poète devant le camouflet, l’arrivée à la dernière minute d’un autre auteur qui se prend lui aussi, mais sur un autre registre, très, très au sérieux : tout cela est fort divertissant, je m’excuse à l’avance de mon insensibilité.
    C’est juste que l’idée de « commander » un poème, comme on commandait jadis nos cadeaux de Noël dans le catalogue Sears, me fait crouler de rire…
    Tout ce qui manque au tableau, c’est un pipeline sur les pensées intimes des cosmonautes russes quand le Poète va lire les vers de Yann Martel en orbite. Ça, ce serait vraiment fichtrement priceless. Mais bien sûr, un tel pipeline n’existe pas. On peut toujours rêver. Ou espérer que l’un d’eux s’échappe sur Twitter.
    Je ne comprends pas. René Corbeil.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 décembre 2014

    La population du Québec augmente et vieillit en même temps car le taux de natalité est en bas de 2,1 - du taux de remplacement - soit à 1,7 d'enfants par femme. L'augmentation de la population vient de l'immigration et du fait que l'espérance de vie augmente.
    Il y a donc de plus en plus de personnes de l'âge d'or au Québec. Les Québécois de souche vont mourir et diminuer en nombre avec le temps.
    Comme l'illustre l'exemple qui suit:
    Si on prend une génération 1 de 100 personnes adultes (soit 48 femmes en âge de procréer), il faut que ces 48 femmes mettent au monde 2,1 enfants chacune afin que la génération 2 soit renouvelée et comprenne à son tour 48 x 2,1 = 100 personnes.
    Au Québec, la fécondité d'une telle génération 1 n'assure que 1,6 enfant par femme, la génération 2 sera donc de (100/2,1) × 1,6 = 48 × 1,6 = 77 (environ) personnes.
    Par un rapide calcul en chaîne, et en supposant un indice de fécondité constant, on peut envisager l'avenir du Québec pour les générations suivantes :
    génération 3 = (77/2,1) × 1,6 = 59
    génération 4 = (59/2,1) × 1,6 = 45 personnes, soit un 45% de la génération 1.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Crash_d%C3%A9mographique

  • Yvon Lagacé Répondre

    12 décembre 2014

    Merci M. Hamelin pour ce texte et cette dénonciation de cet affreux personnage.
    Merci M. Péloquin d'avoir profité d'une tribune pour dire haut et fort ce que la majorité des Québécois(es) pensent.
    Comme j'interviens ici à l'occasion, je tiens Absolument à préciser que je n'ai AUCUN lien de parenté avec ce type....même pas dans mes opinions.

  • Andrée Ferretti Répondre

    12 décembre 2014

    Claude Péloquin.
    Un écorché vif de l'aliénation de son peuple. Autrement dit, un Québécois qui souffre dans son être individuel de la misère collective qu'est l'inexistence nationale de son peuple.
    Un Québécois qui souffre dans son être individuel de la mollesse létale de son peuple.
    Un Québécois qui ne veut pas mourir comme un «cave», parce que son peuple se conduit ataviquement comme un cave. Autrement dit un peuple qui par peur de s'assumer refuse d'apparaître tel qu'en lui-même
    À lire absolument Le poète en feu de glace. l’œuvre d'un poète en période de détresse, qui se sent responsable du destin de son peuple à un moment où celui-ci s'abrutit comme jamais dans le confort et l'indifférence.
    Un poète à jamais révolté qui appelle à la révolte.
    Un poète qui se sachant mortel met son espoir de survie dans la pérennité nationale de son peuple.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2014

    De tout temps le Québec a pris des mesures concrètes pour contrer notre minorisation et notre anglicisation. Dès le 17 ième siècle, Jean Talon instaura une politique démographique pour peupler la Nouvelle-France et ainsi contrer la menace du fort peuplement de la Nouvelle-Angleterre; Honoré Mercier alla dans le même sens avec sa politique de colonisation et l'obtention d'une terre gratuite aux familles de 12 enfants et plus.
    Bien entendu aujourd'hui ces mesures ne sont plus applicables mais d'autres mesures peuvent poursuivre le même but. Deux de celles-ci pourraient être les suivantes:
    - Autoriser entre 30 000 et 35 000 le nombre d'immigrants par année au Québec (au lieu du 50 000 à 55 000 actuel). Au prorata de la population ce nombre serait encore supérieur au nombre d'immigrants autorisés aux États-Unis et en France. Cette réduction aurait pour avantage de permettre une plus grande sélection des immigrants et une plus grande facilité d'intégration de ceux-ci.
    -Avoir une politique nataliste qui ferait passer le nombre de naissances au Québec à 105 000 par année (au lieu du 89 000 actuel); s'inspirer à cet égard des politiques natalistes de la France et des pays scandinaves. Une telle politique profiterait à toutes les régions.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2014

    Salut Hamelin,
    Merci beaucoup pour votre avion à réaction, avec vous on se sent moins seul dans ce Québec empoisonné par ces petits intellos de ma fesse gauche. Si on ne peut plus
    parler au Québec, alors faisons-là cette faillite à force de construire des prisons/ des hopitaux/ de HLM/ des écoles pour ce flot d'étrangers tous plus religieux les uns que les autres, qui de toutes façons font trop d'enfants comme dans leurs pays d'origines, ce qui trop souvent et précisément les a mis dans le trouble. Donnons-leur le droit de vote, toutes les allocations du monde, les pensions de vieillesse même s'ils n'ont rien mis dans le pot. Comme j'ai dit à Radio-Canada, l'immigration a déjà été une richesse, mais maintenant c'est devenu un fléau. On a pas à se sentir responsable du monde entier. Les petits pays comme le nôtre, la Suisse, la Norvège, le Danemark, la pauvre Italie, l'Angleterre, etc. se réveillent mais il est déjà trop tard comme au Québec, mon beau Québec, violé de toutes parts.
    Votre texte m'a touché. Il me fait plaisir de vous offrir le livre en question: 'Le Poète en Feu de Glace' publié il y a 3 semaines aux Ecrits de Forges. SVP me laisser une adresse postale le plus tôt possible car je pars écrire ma poésie.
    ps: pour ce qui est de ma xénophobie prière de voir page 46 du livre.
    merci
    Claude Péloquin

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2014

    M. Hamelin
    Patrick Lagacé, c'est un journaliste style agent provocateur payé par Gesca pour écoeurer le peuple québécois. Plus fendant que lui, tu meurs! Avec le nombre d'emplois qui se perd au Québec, présentement, ne trouvez-vous que Couillard devrait couper dans les quotas d'immigration? Ça n'a aucun bon sens de faire entrer ici, annuellement, de 50 000 à 55 000 immigrants.
    Dans ma tête, il est clair que derrière toute cette immigration, il existe un plan du fédéral avec la complicité de nos politiciens vendus à Québec, d'empêcher par tous les moyens l'indépendance du Québec. Voyons donc, il ne faut pas être naïf à ce point. À QUAND UN RÉFÉRENDUM SUR L'IMMIGRATION COMME EN SUISSE?
    André Gignac 11/12/14

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2014

    Vous avez raison. La Gestapo de Gesca et de Radio-Pravda veulent a tout prix diluer l'identité culturelle Québecoise. En avortant et en euthanasiant les Québécois de souche avec une culture de la mort, et nous enfoncer l'Islam dans la gorge. Et brainwasher les jeunes avec le cours ÉCR. Avec l'aide de Justin, fils à papa.
    Je ne suis pas contre l'immigration, mais l'Islam est une idéologie totalitaire.
    L'eugénisme. Éternel retour.
    http://gloria.tv/media/XxgK3dKedGh

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2014

    Merci, Clode Hamelin de répondre à cette intimidation.

  • Marcel Haché Répondre

    11 décembre 2014

    Merci.Merci. Clode Hamelin. Faut pas se gêner ni se ralentir.Et toujours rappeler aux tdc ce qu'ils sont.
    J'imagine assez bien qu'il y a longtemps, en France, lorsque la France n'était plus la France, qu'il y avait des Lagacé pour dire aux français que c'était pour son bien que les nazis avaient coupé la France en deux... Eh ben ici, il y a Nous et il y a le West Island. Lagacé nous fournit la preuve que le West Island peut très bien parler et écrire français.

  • Pierre Schneider Répondre

    10 décembre 2014

    Ne pas oublier non plus que dans son entrevue à Radio-Canada, Claude Péloquin souligne qu'il faut, avant de multiplier le nombre d'immigrants, commencer par bien intégrer ceux qu'on a déjà !
    Rien de xénophobe ou de raciste dans ces propos que les haut-parleurs de la pensée prête-à-porter diffusent sur leurs tribunes homogènes

  • Archives de Vigile Répondre

    10 décembre 2014

    Rien ne paralyse d'avantage que la peur. Et il y a au Québec un climat sourd de peur et de terreur. L'austérité du gouvernement que l'on sait, c'est aussi cette peur pour étrangler la pensée et tous les raisonnements qui pourraient la contredire. Il n'y a pas d'autre explication à cet étalage de médiocrité et de mauvaise foi. Mais le pire c'est surtout lorsque l'on a affaire, purement et simplement, à de la malhonnêteté intellectuelle. C'est le péché par excellence et, par là, c'est aussi ouvrir la porte toute grande à la tyrannie comme telle, sous une forme ou une autre. La grande question, devant tant de bassesse, c'est comment se sortir de là ....individuellement et collectivement ? Comment, en fait, être simplement honnête ?

  • Archives de Vigile Répondre

    10 décembre 2014

    Très pertinent, et en plein dans le mille!