Commission Charbonneau

Malaise à la Cour supérieure

Le danger de cette manoeuvre, c'est une instrumentalisation de la magistrature par le gouvernement.


Des juges de la Cour supérieure fulminaient hier au palais de justice. On ne parlait que de « ça ». Plusieurs ont le sentiment que le gouvernement Charest est en train d'utiliser le prestige de la Cour supérieure à des fins politiques et ils en sont carrément outrés. Deux juges parmi les plus anciens de la Cour ont confié être renversés qu'on constitue une commission d'enquête dépourvue de pouvoirs de contra...

Nettoyer, mais surtout, ne pas punir...

Pourquoi?

Le premier ministre Charest, depuis le début, a privilégié une approche policière pour nettoyer la construction - mettre les bandits en prison. Il y a d'ailleurs consacré des ressources significatives. L'erreur est là.


Quand le premier ministre Charest a annoncé, mercredi, la tenue d'une enquête sur la collusion et la corruption dans la construction, mais en proposant une formule où cette commission n'aurait pas les pouvoirs d'assignation qui donnent leur force à ce genre d'institution, la seule question qui venait à l'esprit, c'était: pourquoi? Pourquoi Jean Charest, après être allé aussi loin, après s'être résigné à faire u...

Y a-t-il un pilote au NPD ?

Le NPD tient à saluer la décision du gouvernement de Jean Charest de mener une commission d’enquête publique sur la corruption et la collusion dans ce secteur.


Je pensais en avoir terminé avec le NPD pour la semaine — au moins. Mais je ne puis m’empêcher de vous relayer, in extenso, le communiqué émis aujourd’hui: Déclaration de Guy Caron, président du caucus Québécois du NPD, sur la décision du gouvernement Charest de mener une enquête publique sur l’industrie de la construction Le 19 octobre 2011 Comme plusieurs concitoyens, les députés qu...

Des juristes s’interrogent

Une commission d’enquête illégale?



Jean-Luc Lavallée QUÉBEC - La commission Charbonneau sur l’industrie de la construction a été constituée par un décret potentiellement «illégal» du Conseil des ministres, selon l’avocat Jean-François Bertrand. «Lorsqu’il adopte un décret, le Conseil doit le faire en vertu d’une loi et ne peut pas le faire dans le vide comme ça. Est-ce que le décret est légal? C’est ça la question. C’est la premi...

Lettre ouverte à Mme la juge anti-corruption



Chère Mme France Charbonneau, En acceptant de diriger la Commission d’enquête eunuque inventée par le Prem...

Une patente utile

La mode est de plus en plus au désabusement et à l'anti-Charest extrême, nous n'y céderons pas.


Enfin, compte tenu du climat qui règne aujourd'hui dans la province, nous suggérons à la commissaire Charbonneau d'accorder une importance particulière au volet public de ses travaux.

Commission d'enquête - Ce n'est pas ça !



Le premier ministre Jean Charest maniait déjà bien le sophisme, mais hier il s'est hissé au rang de maître. La commission d'enquête qu'il a annoncée est une chimère, ses arguments pour défendre sa création ne tiennent pas la route, et il n'a rien compris de l'objectif même d'une commission: rétablir la confiance du public en ses institutions. Si le mot «commission d'enquête» était une marque déposée, on pourrai...

Le modèle québécois

Ce qui apparaît plutôt comme une nouvelle manoeuvre pour éviter d'aller au fond des choses permet au contraire de relancer le débat de plus belle.


Jusqu'à présent, le gouvernement Charest s'était largement inspiré de l'étranger dans sa lutte contre la corruption. Ainsi, l'UPAC était une adaptation locale de l'escouade qui existe à New York depuis longtemps. Ce que le premier ministre a présenté hier est cependant une recette purement québécoise: une commission d'enquête publique qui travaillera pour l'essentiel à huis clos et qui ne pourra forcer personne...

Charest protège son parti - Marc Bellemare

«Pensez-vous vraiment que les mafiosos vont venir témoigner devant la juge Charbonneau? a-t-il lancé. Pensez-vous que les gens qui ont quelque chose à se reprocher vont vouloir témoigner?»


Après plus de deux ans de refus, Jean Charest a institué le 19 octobre 2011 une commission d'enquête sur la construction au pouvoir restreint et qui ne pourra distribuer aucun blâme. Celle-ci sera présidée par la juge France Charbonneau. Le «ménage» tant attendu mettra-t-il fin à la controverse dans laquelle le gouvernement est plongé? » Matthieu Boivin Le Soleil (Québec) «Si j'étais un maf...

Bon mandat, pas de pouvoir

il a plutôt annoncé un séminaire sur la bonne gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction


Après des mois de refus obstinés, Jean Charest a finalement annoncé la création d'une commission d'enquête. On pourrait conclure à une volte-face, mais le format retenu, ses limites et les déclarations du premier ministre démontrent en fait qu'il n'a pas changé d'idée. M. Charest ne veut pas d'une commission d'enquête et, de fait, il n'en a pas vraiment déclenché une; il a plutôt annoncé un séminaire sur la bo...

L'absence de pouvoir de contrainte dérange



La décision du gouvernement Charest de mettre sur pied une commission d'enquête sur la construction sans pouvoir de contrainte a été largement dénonc...

La méthode Charest

Pendant que tous les yeux sont braqués sur sa nouvelle « Commission », JJC nous en passe une p’tite vite

Il y a un an, la Commission Bastarache


Sa manoeuvre est pathétique, et loin de rassurer, elle ne fait qu’aiguiser davantage les soupçons. Plus il s’obstine à ne pas faire ce que la très grande majorité des Québécois attendent de lui, plus il les confirme dans leur sentiment qu’il est malhonnête, que son gouvernement est malhonnête, et qu’il est entouré d’une bande de gens malhonnêtes.

AVIS D’ÉRUPTION IMMINENTE

Jean Charest est assis sur un volcan

En vedette, la « gang » du référendum de 1995


En fait, Jean Charest est assis sur un volcan qui menace d’entrer en éruption à tout moment et d’emporter avec lui des pans entiers de la société québécoise.

La Gâzette satisfaite de JJC. Tiens donc...

Finally, the inquiry this province needs so much

The inquiry is late in coming, but better that than never. The challenge now is to do it right, in such a way that failing public confidence in the system is restored and optimal value is henceforth obtained for public money.


MONTREAL - Jean Charest has bowed to the inevitable in finally announcing a public inquiry into...

Commission d'enquête sur la construction

Le recul



Depuis deux ans et demi, le premier ministre Jean Charest a sur tous les tons dit non à une commission d'enquête publique sur la construction. Ces prochaines heures, il devrait se rendre enfin aux pressions d'une opinion publique presque unanime à réclamer une telle enquête. Reste à voir jusqu'où il est prêt à aller. Les raisons de ce retournement sont limpides. Elles se trouvent dans le rapport Duchesneau sur la...

Enquête publique sur la construction

Inclure le cas du réacteur Gentilly-2

Une commission d’enquête pourra établir à quel point l’intérêt du public québécois, ou d’autres intérêts, seront bien servis ou mal servis par la réfection du réacteur nucléaire Gentilly-2, conçu il y a 40 ans. Le public a le droit de savoir.


Québec, le 15 octobre 2011 — Le mouvement Sortons le Québec du nucléaire (MSQN) demande que la reconstruction (ou réfection) de Gentilly-2 soit incluse dans l’enquête publique sur la construction actuellement en préparation. Plusieurs arguments ont été avancés pour cette inclusion de Gentilly-2 dans l’enquête publique. Un premier argument repose sur la question de savoir si Hydro-Québec manque de rigueur professionn...

Le grand écart!*#!!

S'il survit au grand écart, à l'âge qu'il a, ça tiendra du miracle.


Il fera le «grand écart» en gardant le sourire et en espérant ne pas déchirer son pantalon dans le mouvement. Il annoncera alors qu'il y aura une enquête... mais laquelle? Publique ou à huis clos? Complète ou limitée? Pour aller au fond des choses ou pour amuser la galerie?

L'effet secondaire



Il aurait fallu être Machiavel en personne pour imaginer de répandre la corruption afin de mieux combattre le mouvement souverainiste. Disons plutôt qu'il s'agit d'un effet secondaire.

Du temps jusqu'aux élections



Il reste à voir, d'abord, de quelle enquête il est question. La population et l'opposition n'accepteront pas une solution mitoyenne. Il reste à voir, ensuite, comment le gouvernement expliquera sa volte-face, lui qui a accumulé tellement de déclarations contre une enquête publique. Toute sa logique s'écroulerait.