À Québec, Trudeau promet des investissements

Le chef libéral rejette les baisses d’impôt des conservateurs

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Les bonnes vieilles méthodes de Papa

Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, a livré un discours à saveur électorale mardi à Québec. Son plan : multiplier les investissements par opposition aux conservateurs, à qui il reproche de miser plutôt sur des baisses de taxes.

« Il y a des investissements importants à faire en infrastructures. Aux prochaines élections, les conservateurs vont proposer de couper des taxes. Le Parti libéral va proposer d’investir dans les infrastructures, dans l’éducation, dans notre pays pour créer de la croissance économique », a déclaré le chef libéral.

Pour la région de Québec, cela se traduirait par des investissements dans le port, sur l’autoroute Henri IV, dans les ponts et chantiers routiers, ainsi que dans des « institutions culturelles et touristiques » comme le Manège militaire.

Justin Trudeau a tenu ces propos en marge d’un discours devant la Chambre de commerce, son premier du genre dans la capitale. Le premier ministre Stephen Harper aussi était dans la région pour une activité à la base militaire de Valcartier, mais seuls les photographes (et non pas les journalistes) y avaient été invités.

Justin Trudeau y a d’ailleurs fait allusion dans son discours en lançant qu’un premier ministre « doit répondre aux questions des journalistes », que c’est « ça aussi la démocratie ».

Classe moyenne

Axé sur l’économie, la politique étrangère et la démocratie, son discours multipliait les allusions à la classe moyenne et ses angoisses financières. Parlant d’une réalité partagée partout au Canada, le chef libéral a répété avoir « besoin des Québécois » pour régler ces problèmes.

Interrogé par la suite sur le projet du premier ministre Philippe Couillard de négocier la signature par le Québec de la Constitution, il a rétorqué que la population ne s’y intéressait pas et a ajouté que les Québécois avaient « signalé leur intérêt à participer » au Canada aux dernières élections en votant pour un parti « pancanadien ».

Le Parti libéral est en fâcheuse posture dans la capitale, et ce, depuis longtemps. Il y a fait élire un député pour la dernière fois en 2000, lors de la victoire d’Hélène Chalifour-Scherrer dans Louis-Hébert.


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