Chers amis immigrants,
Vous êtes venus vivre au Canada, plus précisément au Québec, un pays que nous avons bâti depuis nos ancêtres Français qui ont fondé la Nouvelle-France (le Canada), eux qui étaient les premiers immigrants dans ce pays qui était alors occupé par les Amérindiens, dans une contrée qui n'était pas organisée et développée.
Vous aimez le "concept du Canada". Mais peut-être qu'en réalité, ce que vous aimez vraiment au Québec, pour venir y vivre, c'est le "concept du Québec"? Ce ne serait pas une honte pour vous de le reconnaître pour vous-mêmes. Et votre intégration dans notre société n'en serait que plus harmonieuse.
Par ailleurs, l'Assemblée nationale du Québec a voté une loi en 1977, par voies démocratiques, faisant du français la langue officielle de notre nation et futur pays. Cette langue est la langue maternelle de 82% de la population du Québec qui vous accueille et elle est connue par 94% de la population totale.
La majorité de Québécois ne peut pas apprendre la multitude de langues apportées ici par les immigrants. Il serait plus logique que ce soit l'inverse. Ne croyez-vous pas que le respect réciproque serait plus facile de cette façon? Malheureusement, encore trop d'immigrants allophones préfèrent adopter l'anglais, langue minoritaire au Québec.
Le Québec est un pays magnifique qui ne demande qu'à être reconnu comme tel, et cela finira par arriver de façon officielle. La majorité française fondatrice du Québec et du Canada vous tend la main, à vous les immigrants allophones tentés par l'anglais (et par la culture anglo-saxonne canadienne qui a peu en commun avec le Québec progressiste).
J'ai réalisé assez tardivement un fait: j'ai plusieurs amis dont l'origine n'est pas du Québec. Et pourtant je vous assure que dès qu'ils parlent français, je ne vois plus nos différences. Car la langue est le fondement des nations et des cultures, et au Québec, c'est le français.
Nous vous tendons la main, à vous et à nos nations autochtones, mieux traitées au Québec que partout ailleurs au Canada, pour continuer de développer ce magnifique pays du Québec, dans la fierté, la dignité, la paix et la démocratie, tous rassemblés autour d'une très belle langue commune qui est le français selon la loi, et qui est l'une des cinq langues officielles à l'ONU.
L'anglais langue seconde n'est pas interdit! Nous ne sommes pas en guerre contre l'anglais, nous voulons préserver et continuer d'épanouir la nation française fondatrice du Canada, envers et contre les efforts du Canada anglais qui souhaite la faire disparaître. Vous devez comprendre que pour la majorité française du Québec, l'anglais est la langue d'une nation qui nous a conquis et oppressés (sans nous faire disparaître encore) et qui souhaite l'éradication du fait français au Canada.
La balle est dans votre camp. Nous vous attendons. Joignons nos efforts pour l'avenir.
Vive le Québec, déjà une nation du monde, libre, inclusif, démocratique et français.
Qui anglicise l'île de Montréal? (texte de Réjean Labrie)
(Extrait). Les allophones ont-ils fait de Montréal la ville anglaise qu’elle est devenue ? Mais bien sûr, qui d’autres l’auraient fait ? D’après les statistiques, les anglos natifs diminuent petit à petit depuis 1976 pour aller s’établir ailleurs au Canada. Malgré cela, la tendance à l’anglicisation continue de s’accroître.
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25 commentaires
Archives de Vigile Répondre
15 juillet 2012À "O"
Vous dites: "Tendre la main à nos autochtones, ça serait de sortir les impérialistes du pouvoir pour leur offrir la maîtrise d’oeuvre du plan Nord, avec nos garanties de prêts, si nécessaire."
Voilà qui est bien dit et encore plus d'actualité aujourd'hui.
C'est d'ailleurs en lien avec le Plan nord que le représentant mohawk a diffusé récemment un discours vidéo sur internet.
Son message m'a interpellé parce qu'il reconnaît enfin, chose très rare, que les nations autochtones et la majorité blanche ont un ennemi commun: les oligarches, bien servis par un gouvernement opportuniste, traître et rampant (Jean Charogne) qui veulent piller le Québec, contre les intérêts des blancs tout comme ceux des autochtones.
Archives de Vigile Répondre
15 juillet 2012À "O"
Je viens de comprendre pourquoi votre commentaire m'agace: il tient du sophisme, et en plus vous comparez des pommes et des oranges.
Vous me citez:
"Peut-être seraient-ils plus enclins à apporter leur concours à notre projet de pays."
Et vous dites:
"À noter que tout ce que nous disons des Amérindiens, les Kénédiens le disent de nous! Pour leur rendre service, assimilons-les."
1. D'abord la population canadienne le pense moins qu'avant; au contraire ils sont de plus en plus nombreux à vouloir notre départ ou à être indifférents à cet égard.
2. Ensuite, le rapport population Canada-Québec est 22-8, alors qu'entre blancs et autochtones au Québec ça se compare à peine (8 000 000 et 100 000).
3. Ils n'ont jamais été assimilés et ne le seront jamais; leur population (ou du moins la proportionnalité) s'est réduite peu à peu au fil des siècles.
Et une grande cause à cela fut la création des réserves PAR LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL, un fléau, dans le but non-officiel de les faire disparaître.
4. Je prétends que le sort des autochtones pourrait être meilleur, sûrement pas pire, dans un Québec souverain.
Quand au Québec dans le Canada, il n'est pas clair du tout qu'on puisse dire la même chose.
5.
Toujours à propos de votre commentaire sur l'assimilation... p
Pour moi, en tant que blanc francophone, les Cris, les Montagnais, les Innus ou les Mohawks ne représentent pas une menace, donc je n'ai aucun projet de les "assimiler."
Les causes de leur assimilation (au fait sont-ils assimilés?) ou de leur presque disparition remontent à bien loin, et on sait que les Français de la Nouvelle-France avaient de meilleures relations avec les autochtones que les Anglais.
Autrement dit, je prétends que les autochtones seraient plus "safe" dans un Québec souverain que dans un Canada qui cherche encore à détruire ses minorités, dont les francophones et les autochtones.
Autrement dit, j'en appelle à la solidarité avec les autochtones.
Il faut dire que je n'ai pas de crainte qu'un jour on doive apprendre les multiples langues autochtones du Québec.
Par contre j'ai été, et je suis, une menace pour l'hégémonie anglo-saxonne canadian, c'est pour ça qu'une frange de canadians veut me voir disparaître.
6.
Notre "concours" au projet canadien, nous l'avons apporté AMPLEMENT. Qu'en avons-nous retiré?
7.
Vous dites: "Si nous-mêmes apportons "notre concours au projet de pays des Amérindiens" ils seront déjà plus enclins à penser à une éventuelle coopération."
Bien sûr c'est ce que je dis.
Mais quel est le projet de pays des nations autochtones?
8.
Vous dites: "Mais au train où vont les choses, à regarder notre nonchalance, pourquoi voudraient-ils troquer leur réserve pour la nôtre?"
Nous sommes très nombreux à ne pas être nonchalants.
Et le Québec n'est pas une réserve, c'est un État fédéré en voie vers son indépendance.
Je leur propose surtout de troquer le Canada pour le Québec.
Archives de Vigile Répondre
15 juillet 2012À Jean-François-le-Québécois:
"Sa réponse : (avec accent ontarien) « oui, mais moi, je ne veux pas brimer ces gens-là, qui choisissent de venir vivre ici »...
Voilà, pour le colon que vous citez, les immigrants NOUS FONT UNE FAVEUR en venant "vivre ici".
ALORS QUE C'EST TOUT LE CONTRAIRE.
Archives de Vigile Répondre
15 juillet 2012Je me réjouis que récemment un représentant mohawk a enregistré un discours et que la vidéo circule sur Internet.
Ce genre de prise de parole mohawk est très rare, d'où l'intérêt.
Son discours s'adresse à la majorité blanche en se basant sur la nécessité de se débarrasser du gouvernement de Jean Charogne.
Mais plus intéressant, son discours est presque souverainiste (souveraineté du Québec)...
Si quelqu'un retrouve le lien de la vidéo...
Éric Messier Répondre
12 juillet 2011@ RACTA
"lE JOUR OÙ VOUS ARRIVEREZ À LES CONVAINCRE VOUS n’AUREZ PAS BESOIN DES IMMIGRANTS POUR FAIRE VOTRE PAYS."
Pour les "convaincre", je le répète, il faut d'abord tendre des mains et établir des ponts. Actuellement, il n'y en pas beaucoup. Il y a surtout des barrages...
Il n'est pas question d'avoir "besoin" ou pas des immigrants; leur inclusion dans le projet de société VA DE SOI, pas dans des réserves. Ils représentent moins de 2% de notre population; c'est très peu, comparé aux immigrants.
Pourtant ces nations méritent un respect. Elles étaient là avant tout le monde, elles occupent la plus grande partie de notre territoire où nous sommes absents, leurs connaissances traditionnelles ont encore une grande valeur.
Si j'étais face-à-face avec un de ces autochtones, je mettrais en valeur le fait que dans un Québec indépendant, leur conditions générales seraient plus favorables que dans le cadre fédéral qui a tout fait pour les tenir tranquilles et les faire disparaître.
Leurs nations et la nôtre ont un énorme point en commun: en voie de disparition à cause d'un régime fédéral canadien qui ne tient pas à notre épanouissement, ni à celui des immigrants d'ailleurs!
Je voudrais les inclure dans notre projet (ou plus précisément je souhaiterais qu'ils "s'inclussassent" eux-mêmes), ainsi que les immigrants, afin qu'il n'y ait plus d'exclusion.
Archives de Vigile Répondre
12 juillet 2011M. Messier,
Merci pour votre appel!
Comme un immigrant au Québec je sais je c'est pas facile pour un Québécois d'écrire un tel texte.
Bon courage!
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
12 juillet 2011Sommes-nous nonchalants, le voient-ils, s'en préoccupent-ils?
Ils voient très bien que nous ne sommes pas maîtres chez-nous, nous nous laissons assimiler à grande vitesse et nous ré-élisons à répétition l'émissaire de Toronto qui, sans les consulter, colporte à la grandeur du monde leur territoire sous le nouveau nom de plan Nord. Suffit d'écouter M. Picard, nouveau député NPD. A-t-il cherché un parti marginal au Canada? Idem pour les nouveaux venus: aller vers la majorité. Comme des immigrants d'Afrique vers l'Espagne chercheront-ils à se joindre aux séparatistes basques?
Tendre la main à nos autochtones, ça serait de sortir les impérialistes du pouvoir pour leur offrir la maîtrise d'oeuvre du plan Nord, avec nos garanties de prêts, si nécessaire. Au contraire, nous nous laissons déposséder de nos propres richesses naturelles. On tourne en rond: se passe rien si nous restons dominés par l'autre peuple (ROC) qui ne sera heureux qu'avec notre assimilation.
Bien sûr, nous avons encore l'électricité et l'eau courante dans nos huttes, mais jusqu'à quand???
Archives de Vigile Répondre
12 juillet 2011Bien dit et la balle dans leur camp ... je vais en rajouter mais en écrivant ma vérité, celle que beaucoup d'immigrants vivent tous les jours, ici au Québec.
Vous voulez qu'ils se joignent à vous pour faire l'indépendance de votre pays et vous leur tendez la main, je veux bien vous croire, mais est-ce vraiment le cas ? Comment voulez-vous que ces immigrants vous croient alors que la porte sociale, la votre, est fermée ? Comment voulez vous que ces immigrants vous croient alors que la porte du travial, la votre, est fermée ? Comment voulez-vous qu'ils vous croient alors que les médias, les votres leurs sont fermées ? Je pourrai poser des dizaines de questions sur l'intégration et la place des immigrants dans la sociét francophone du Québec et ça ne résoudra pas le problème. À mon avis avant de lancer des appels de la sorte il faut balayer devant sa porte. les premiers à ne pas vouloir de l'indépendance du Québec ce sont des québécois ''PURE LAINe et de SOUCHE'', celles et ceux qui votent et revotent pour le parti libéral du QUÉBEC (plq). lE JOUR OÙ VOUS ARRIVEREZ À LES CONVAINCRE VOUS n'AUREZ PAS BESOIN DES IMMIGRANTS POUR FAIRE VOTRE PAYS. Pour le mment un grand nombre d'immigrants ne sont pas intéressé par le pays que vous voulez faire parce qu'ils ne comprennent pas votre message. À mon avis il est trop ésotérique.
Salutations québécoises d'un québécois de date récente.
Archives de Vigile Répondre
11 juillet 2011@ O:
"À voir notre nonchalance, pourquoi voudraient-ils troquer leur réserve pour la nôtre?"
1. Sommes-nous si nonchalants?
2. Si oui, la voient-ils?
3. Si oui, s'en préoccupent-ils?
4. À votre question je réponds donc: "parce qu'il paraît que la vie n'est pas géniale dans les réserves." Alcoolisme, violence, suicide, chômage, aliénation du reste de la société.
Mais ma question demeure: peut-être (comme vous le sous-entendez) les autochtones préfèrent-ils encore leurs réserves fédérales, c'est leur droit.
Votre comparaison est bancale.
Toute proportion gardée, je ne crois pas que la société québécoise se compare à une réserve amérindienne!
Ma question première est assez simple (quoique difficile à appliquer): tendons la main, créons des ponts, apprenons à nous connaître, d'autant plus que la nation française et les autochtones ont en commun de souffrir du joug du régime fédéral.
J'ai beaucoup de sympathie pour nos nations autochtones en général.
Je me méfie des préjugés du genre: "y sont bin sur le chômage et à pas payer de TPS ou d'Hydro."
Je pense que beaucoup de leurs souffrances vient d'un système fédéral ALIÉNANT (encore plus pour eux que pour nous).
Autrement dit, on pourrait s'entraider.
Même chose pour certaines classes d'immigrants.
L'établissement de tels ponts pourrait favoriser l'accès à l'indépendance pour leur bien et le nôtre. Ou bien... la poule ou l'oeuf?
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
11 juillet 2011M. Messier,
Vous vous adressez personnellement à moi pour argumenter sur ma première affirmation. Mais vous négligez la seconde, qui est en fait une question: À voir notre nonchalance, pourquoi voudraient-ils troquer leur réserve pour la nôtre? Et pour étoffer cet aphorisme, je reporte ici mon commentaire d'hier à M. Labrie:
Qui anglicise l’île de Montréal ?
10 juillet 2011, par O
" ne laisser entrer au Québec que des gens susceptibles de nous seconder dans notre entreprise de réaliser un pays libéré de l’emprise dominante du Canada."
La faute à qui ?? Aux Québécois qui ré-élisent le PLQ à répétition !
Ce parti est en mission commandée du Kénéda et il est efficace : "normaliser" cette province rebelle.
Le barrage a cédé : parti d’une légère brèche dans la loi du Dr Camille Laurin, la monarchiste "Supreme Court of Canada" a fait sauter toute protection contre l’invasion de la misère du monde. Français pas nécessaire pour travailler, français diffus dans l’affichage, français écarté de l’équité dans l’administration d’État (CHUM, subv. recherch, enseignement, médias) français optionnel dans les communications avec le tsunami d’immigrants désinformés sur notre nation.
Une nation assommée, qui gigote encore à peine, sur le pavé.
Bref, nous serons intéressants pour les autres quand nous serons devenus maîtres chez-nous, ou du moins, quand nous aurons pris les moyens pour le devenir: UNION de TOUS les indépendantistes du Québec dans un VOTE massif!
Archives de Vigile Répondre
11 juillet 2011@ O:
Quand vous dites:
"À noter que tout ce que nous disons des Amérindiens, les Kénédiens le disent de nous ! Pour leur rendre service, assimilons-les."
Je conviens qu'il y a du vrai dans ce que vous dites.
Il y a aussi des différences majeures.
1. Il n'y a pas de complot ou d'oppression de la majorité française québécoise pour intégrer de force les immigrants par voie d'éradication ou autre processus humiliants.
2. Le Québec n'est pas encore indépendant, mais c'est un État qui s'est voté des lois à l'Assemblée nationale. Les immigrants n'ont pas cela. Ils se retrouvent coincés entre deux États, l'un canadien, l'autre québécois. Nous ne complotons pas pour les assimiler avec des vues hégémonistes, nous leur demandons de respecter la langue de la majorité de notre État, le Québec.
3. Le Canada ne peut pas prétendre que nous ne respectons pas la langue de "leur" majorité, l'anglais. Les Québécois sont les plus bilingues, et mêmes les plus trilingues au Canada.
4. En effet, de mon point de vue, ça pourrait "rendre service" aux autochtones de mieux participer à notre société, en se libérant du concept des réserves et d'autres carcans du gouvernement canadien.
Je dis cela puisqu'il apparaît impossible que 7 millions de Québécois se mettent à la culture et la langue cri ou innu.
Par contre il est raisonnable et possible que nos immigrants et même les autochtones fassent le choix langagier de la majorité MAIS sans éradiquer leur culture ou empêcher que leur langue soit interdite d'enseignement, comme le Canada anglais l'a fait avec le français.
Votre affirmation contient du vrai, mais les précisions qui la contredisent sont nombreuses.
Je dis donc aux immigrants et au autochtones: nous vous tendons la main, non dans un complot d'assimilation (quoiqu'une part d'assimilation semblerait inévitable), nous vous la tendons dans l'espoir que vous fassiez le choix, personnel et/ou collectif, de vous joindre aux aspirations de notre nation qui a bâti le Québec moderne et qui veut continuer de le développer dans la plus grande harmonie possible.
Cela nous demande une bonne dose de diplomatie et de mettre ressentiments et préjugés de coté.
Archives de Vigile Répondre
11 juillet 2011@M. Gignac
Bien sûr, l'indépendance règlerait normalement ces problèmes.
Mon message signifie que j'en veux moins aux immigrants qu'à Ottawa. Sauf erreur de ma part, c'est Ottawa qui a le dernier mot sur l'immigration, qui vend le Canada aux immigrants, et qui ne leur vend pas ou mal le Québec. De là les dissonances, les problèmes d'intégration et leur incompréhension du fait français.
Nous avons déjà décrété le français langue commune, en 1977, mais c'est Ottawa qui court-circuite la compréhension de ce fait fondamental.
C'est pourquoi, en attendant que nous ayons pleins pouvoirs, nous devons tendre une main vers les immigrants et les autochtones, en évitant les ressentiments et les préjugés, pour les aider à comprendre et à vouloir participer à ce projet de société toujours en chantier. C'est le but de mon message.
Ces immigrants, je présume, recherche un monde meilleur (peut-être peut-on dire la même chose de certains autochtones?) et nous leur en proposons un.
Seulement, il s'appelle Québec, pas Canada.
Il faut favoriser les rapprochements pour favoriser la compréhension et la vérité.
Archives de Vigile Répondre
11 juillet 2011Monsieur Messier
Le jour que les Québécois seront vraiment conscients que nous formons une majorité ici au Québec et le jour que nous cesserons de branler dans le manche en nous donnant un pays par l'INDÉPENDANCE en décrétant que la langue française est la seule langue d'usage ici et en ayant tous les pouvoirs sur notre culture à commencer par le contrôle de notre immigration; nous n'aurons pas à quémander ou lancer des appels du coeur auprès des immigrants pour qu'ils s'intègrent à la majorité québécoise. Ils devront s'intégrer ou s'en aller vivre ailleurs en Amérique, c'est aussi simple que ça!
Le cancer ici, dans le moment, c'est le support ou l'appui indéfectible de nos partis politiques colonisés, au Québec, à la minorité anglophone du West Island avec la complicité d'Ottawa ce qui favorise le bilinguisme à la "CANADIAN". Il faut en sortir au plus sacrant de cette confusion identitaire, de cette aliénation collective et c'est seulement l'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC qui peut nous aider à nous en sortir. J'aime mieux les purs et durs de l'INDÉPENDANCE que les fédéralistes ou "chouverainistes" mous st confus. Qu'attendons-nous pour passer à l'action?
André Gignac le 11/7/11
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2011À propos de nos nations autochtones, je ne connais pas leur projet de société et je ne parle pas d'en échanger l'une pour l'autre.
Je fais allusion aux conditions difficiles dans lesquelles ces gens vivent souvent, et cela à cause des conditions créées par le gouvernement canadien avec les réserves et tout le reste.
Je fais allusion à ces commentaires désobligeants de certains Québécois à propos des autochtones disant que ces derniers vivent au crochet du reste de la société (je ne prends pas position à savoir ce qui est vrai ou non dans ces affirmations).
Je voudrais simplement que les conditions favorables soient mises en place pour que ces autochtones vivant relativement en retrait de la société prennent part, au contraire, au projet collectif de société de la majorité française. À moins qu'ils nous détestent au point de préférer les conditions de vie des réserves créées par le gouvernement fédéral canadien pour les "tenir tranquilles".
Je suis honnête: je reconnais qu'il y a dans mon souhait une composante d'assimilation (je dirais plutôt intégration), mais pas un complot comme dans le cas du Canada anglais envers sa propre nation francophone. Je sais bien que la majorité québécoise ne voudrait pas apprendre le cri, l'innu, etc. Ce serait irréaliste il me semble.
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2011@jacques noel
Vous m'intriguez, je ne vois rien de ce genre dans le téléjournal, pouvez-vous préciser?
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2011Bien sûr nous pouvons et devons établir des relations harmonieuses avec nos immigrants, autour d'un projet de société et d'une langue commune, mais sans souhaiter qu'une immigration massive vienne nous éradiquer de la surface de la planète.
L'équilibre en tout.
Jean-François-le-Québécois Répondre
10 juillet 2011«La majorité de Québécois ne peut pas apprendre la multitude de langues apportées ici par les immigrants. Il serait plus logique que ce soit l’inverse.».
La propagande multiculturaliste canadienne est telle, qu'Ottawa fait mirroiter aux nouveaux arrivants, la «possibilité» (notez les guillemets) d'une société d'accueil où toutes lkes cultures eront égales, toutes les langues ou presque utilisées sur la place publique, toutes les coutumes tolérées, même si elles devaient enfreindre les lois de chez nous, etc.
C'est une utopie, simplement impraticable, qui a été créée pour être utilisée contre nous, souverainstes, pour opposer la supposée tolérance canadienne, et l'étroitesse d'esprit et le racisme (fictifs) des gros méchants séparatistes québécois. Faut pas y voir autre chose, surtout pas un projet de société sérieux.
J'ai récemment rencontré un Franco-Ontarien (multiculturaliste et «Canadian» avant tout), qui disait qu'il approuvait avec conviction, le fait par exemple, qu'à Vancouver, certaines écoles ont des classes dans lesquelels les cours sont donnés en langue hindue, à une clientèle d'enfants Sikhs...
Je lui ai rappellé que la constitution canadienne, si chère à SON peuple À LUI, mentionnait deux langues officielles. Pas dix, ou vingt...
Sa réponse: (avec accent ontarien) «oui, mais moi, je ne veux pas brimer ces gens-là, qui choisissent de venir vivre ici»...
Aucun espoir. Aucun espoir, vous dis-je.
Ce genre de commentaire est du même niveau intellectuel, je dirais, que ceux d'une des favorites de RDI, l'ex-députée libérale de Gatineau France Boivin (aujourd'hui chez le NPD)... Du genre, quand Madame présume que les souverainistes sont des unilingues qui veulent la séparation, simplement parce qu'unilingues, ils n'ont pas voyagé dans les autres provinces canadiennes, comme elle... «Moi, vraiment, je plains ceux qui sont unilingues», disait-elle à RDI, une fois...
Disons que je pourrais opposer à une pareille idiotie qui gênerait même Elvis Gratton lui-même, d'emblée, une dizaine d'arguments appuyés sur des faits. Mais mon temps est trop précieux; comme le vôtre, sûrement.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
10 juillet 2011"peut-être seraient-ils plus enclins à apporter leur concours à notre projet de pays." (EM)
À noter que tout ce que nous disons des Amérindiens, les Kénédiens le disent de nous!
Pour leur rendre service, assimilons-les.
Si nous-mêmes apportons "notre concours au projet de pays des Amérindiens" ils seront déjà plus enclins à penser à une éventuelle coopération. Mais au train où vont les choses, à regarder notre nonchalance, pourquoi voudraient-ils troquer leur réserve pour la nôtre?
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2011Mon message s'adresse aussi aux autochtones.
Bien sûr, il y en a qui s'accommodent bien de vivre en retrait ou dans les réserves.
Mais je tends la main aux autochtones du Québec qui, peut-être, en ont assez du régime fédéral qui préfère probablement les voir contenus dans les réserves.
Je suis persuadé qu'ils sont nombreux, les autochtones à souhaiter que leur intégration réelle dans notre société soit plus harmonieuse, quand elle n'est pas complètement absente.
S'ils réalisaient qu'ils sont mieux traités par Québec (quoiqu'encore marginalisés) que par Ottawa, et que leur apport plus significatif est requis dans notre société, peut-être seraient-ils plus enclins à apporter leur concours à notre projet de pays.
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2011@Daniel Roy
Je ne partage pas votre pessimisme et je ne crois pas que le mépris de certains immigrants envers notre nation soit généralisé. Je crois qu'il est minoritaire.
Je pense surtout qu'il y a de l'éducation à faire.
Expliquer ce qu'est le Québec est vraiment; une chose que Immigration Canada ne fera sûrement pas.
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2011hier après-midi, à la Baie de Beauport, on fêtait l'indépendance....
(début de la section 2 du téléjournal)
http://www.radio-canada.ca/emissions/Telejournal_quebec/2010-2011/
Sylvain Meunier Répondre
10 juillet 2011Très bien dit et très vrai, ils peuvent êtres nos alliés, nos amis, mais sans parler notre langue, rien de celà ne peux arriver. Pire, ils deviennent les outils d'assimilation du fédéral, divisant encore plus notre nation.
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2011Très beau texte qui (tel quel mais sans le dernier paragraphe et séparé de la référence qui précède ce paragraphe) mériterait de rejoindre son public cible. Il serait aussi souhaitable qu'il puisse être adopté (signé) par le plus grand nombre possible de québécois.
Facebook par exemple serait peut-être un bon outil pour ce faire.
Archives de Vigile Répondre
9 juillet 2011C'est direct,clair précis et remplis de dignité.Bravo!
Les Zapartistes 2010,le français au Québec,mode d'emploi
http://www.youtube.com/watch?v=eUGLpwdaSoY
Archives de Vigile Répondre
9 juillet 2011C'est beau ce que vous écrivez, mais je crois qu'ils se fichent bien de vos beaux mots. Tout est un rapport de force. Tant que le français n'aura pas le statut de vraie langue officielle d'un vrai pays et que les francophones ne seront pas plus fiers de parler français et de l'imposer, cela n'arrivera pas.