Si on demande aux militants pour la défense du français à Montréal s’ils évaluent la situation du français de façon plutôt positive ou plutôt négative, la majorité des réponses devraient être plutôt négatives.
Par contre, si on s’attarde à évaluer la situation de façon optimiste, on peut trouver plusieurs signes encourageants dont en voici quelques-uns :
Il y a deux ans et demi quand le premier bulletin bimensuel électronique du MMF a été produit, j’avais de la difficulté à trouver des articles qui traitaient de la situation du français à Montréal. Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, c’est le contraire.
Il y a deux ans et demi, peu de personnalités québécoises connues, politiciens, syndicalistes, chercheurs, chroniqueurs ou journalistes exprimaient leur inquiétude au sujet de la situation du français à Montréal et au Québec. Aujourd’hui, ça a bien changé.
Plusieurs organismes en font un, sinon leur principal cheval de bataille dont : le MMF, Impératif français, la SSJB de Montréal, le Réseau de Résistance du Québécois (RRQ), Vigile, L’Aut’Journal, le journal Le Québécois, le SFPQ, etc.
Le Bloc québécois en fait une de ses priorités dans la bataille du Québec.
Même le Parti québécois semble vouloir se réveiller, poussé dans le dos par les Jeunes péquistes et le SPQ-Libre.
De plus en plus de sympathisants exigent d’être servis en français dans les commerces.
On est toujours ému de voir et d’entendre dans le métro, dans les autobus et sur la place publique des jeunes issus de l’immigration parler français et lire les journaux français.
Si on porte attention sur la voie publique, on voit circuler des camions d’entrepreneurs avec de beaux noms québécois avec parfois un clin d’œil et une publicité en bon français de chez nous. Même chose pour plusieurs commerces.
Le MMF rejoint régulièrement par ce bulletin une dizaine de milliers de personnes, leaders et gens ordinaires, de Montréal, de tout le Québec, mais aussi du Canada, du Nord-ouest américain, de France et d’ailleurs dans le monde.
On entend de plus en plus les gens dire que les leaders nationalistes doivent se regrouper pour forcer le gouvernement à respecter lui-même la Charte de la langue française, à la faire respecter par les commerçants, dans l’affichage et au travail, à revoir le fait que le gouvernement encourage lui-même l’anglicisation du Québec et la minorisation des Québécois francophones en permettant aux cégeps anglophones d’angliciser les Québécois issus de l’immigration et en finançant de façon scandaleuse les universités anglophones et le méga centre hospitalier universitaire anglophone.
N.B. Ce texte est également publié dans le bulletin bimensuel électronique du Mouvement Montréal français.
La situation du français au Québec
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
13 novembre 2009« si on s’attarde à évaluer la situation de façon optimiste, on peut trouver plusieurs signes encourageants»
Oui, on trouve ce qu'on cherche depuis le début: on est optimiste et on trouve des signes qui justifie ce préjugé.
Mais si je comprends bien, le signe principe d'optimisme c'est que de plus en plus de gens sont pessimistes et s'inquiétent...
Alors je pense que, grâce à l'immigration massive imposée par le PLQ et jamais critiquée par le PQ, immigration peu intéressée par le combat du français, ce qui est normal, on aura de plus en plus de gens pessimistes quant à l'avenir du français et qui le diront et donc de plus en plus de signes encourageants pour un optimiste...
Gilles Bousquet Répondre
12 novembre 2009D'accord avec M. LE GAL, c'est même mieux que ça à Matane et à St-Hyacinthe et même à Shawinigan et à Saguenay.