Une journée après s’être lancée dans la course à la direction du Parti québécois, Véronique Hivon subit déjà les foudres de ses futurs rivaux en raison du flou artistique qu’elle entretient sur la démarche référendaire.
Martine Ouellet, Alexandre Cloutier et Nicolas Marceau n’ont pas attendu d’avoir officialisé leur candidature pour jeter les gants.
Ils reprochent à la seule aspirante déclarée à la succession de Pierre Karl Péladeau de ne pas donner l’heure juste aux militants sur la mécanique devant mener à la souveraineté.
«Les candidats à la chefferie doivent être clairs», a déclaré mardi le député de Lac-Saint-Jean, qui fera officiellement le saut dans la campagne vendredi.
Pour Martine Ouellet, on ne peut laisser les militants dans la brume. «Il ne faut pas dénigrer les questions de mécanique, elles sont aussi importantes; une voiture, ça n’avance pas sans moteur!»
Son collègue Nicolas Marceau n’est pas tendre lui non plus à l’endroit des candidats au leadership qui resteront flous.
Mais pour Véronique Hivon, on ne peut s’engager dans un processus de convergence des forces souverainistes en imposant sa démarche. Elle assure qu’en 2018, les gens sauront ce qui les attend si elle devient chef du PQ.
Ouellet, Marceau et Lisée
Ça joue dur également entre Martine Ouellet et Nicolas Marceau. La députée de Vachon se présente comme la candidate putative économique. «C’est une nouveauté qu’elle se mette à parler plus d’économie», a rétorqué l’ancien ministre des Finances.
De son côté, Jean-François Lisée ignore toujours s’il se lancera dans l’aventure. Le député de Rosemont invite les militants de la formation souverainiste à participer à sa réflexion.
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