Coderre maire de Montréal ? Mieux vaut son ami Lino Zambito !

Le « bonze rondouillard » s’est dit étonné (sic) d'apprendre les allégations qui salissent ses commanditaires

Denis Coderre est vraiment le dernier fafouin qu’on veut voir maire de Montréal. Mais comme, s’il ose se présenter, il va bénéficier de l’appui massif des anglo-ethniques qui ont une répulsion épidermique de Louise Harel, ancienne ministre péquiste, ce n’est pas dit qu’il ne réussira pas à mettre la main sur la ville.
La principale préoccupation de Coderre a toujours été, d’abord et avant tout, de servir les intérêts de Coderre. L’autopromotion est la principale activité connue du bonhomme. Pourquoi s’intéresse-t-il à la mairie de Montréal ?
Il arrive à 50 ans et ses perspectives se rétrécissent. Retors, mais intelligent, il voit bien que le Parti libéral fédéral n’a guère de chance de reprendre bientôt le pouvoir à Ottawa. Et surtout, qu’il n’est pas de taille à contester le leadership du parti à Justin Trudeau.
Québec n’offre pas non plus d’ouverture à son ambition effrénée. Oublions le PLQ. Ni le PQ ni le CAQ ne voudraient d’un tel mouflet. Il ne lui reste donc que la mairie de Montréal. On passerait d’un clown pathétique à un pitre désopilant, mais on resterait dans la même lignée que Tremblay.
Le bouffon de Bourassa est un libéral pur et dur. Pire, c’est un libéral d’Ottawa, du PLC, le parti du scandale des commandites, de la commission Gomery, le grand-frère du parti libéral du Québec de la commission Charbonneau, de la commission Bastarache, le parti de la mafia, des concussions et des corruptions. Les deux formations pataugent dans la même auge à cochons.
Vous avez remarqué comme il est peu loquace devant ce qui se passe à la commission Charbonneau? Ne devait-il pas être sur toutes les tribunes pour commenter les audiences jour après jour? Il devrait être de ceux qui dénoncent Gérald Tremblay et demande sa démission au plus sacrant. Tout ce qu’il a trouvé à dire c’est que «Montréal mérite mieux», c’est-à-dire lui-même, ajoutant qu’il était désolé par les révélations qui souillent l’administration de Gérald Tremblay.
Coderre se fait élire et réélire par la puissante machine à dominante italienne qui fait les élections depuis des décennies pour les libéraux dans l’est de Montréal, à Laval et qui fait élire «clés en main» des maires et de conseillers dans de la couronne nord. Son organisation électorale s’est toujours appuyée sur des proches et des membres de la famille Zambito.
La Presse ajoute de nouvelles informations sur ses accointances avec des individus qui défilent devant la juge Charbonneau et des entreprises dont les activités sont évoquées durant leur témoignage.
Voici d’où vient l’argent qui permet à Coderre de se faire élire dans Bourrassa: Infrabec, de Lino Zambito; Elio Pagliarulo, associé dans le prêt usuraire avec le mafioso Catania; Gino Lanni, actionnaire d'une entreprise qui s'est reconnue coupable d'avoir fraudé le fisc; Donato Tomassi, le papa de l'ex-ministre libéral Tony Tomassi accusé d'abus de confiance et de fraude; Clementina Teti, la femme de Tony; Giuseppe Borsellino, «homme d’affaire» actuellement dans la mire de l'escouade Marteau; Construction Catcan appartenant à Tony Catania et de son fils Paolo.
Gilles Surpenant affirme d'ailleurs avoir reçu de Catcan des pots-de-vin pour un contrat de reconstruction d’un égout et d’une conduite d’eau. Tout ce beau monde a contribué ouvertement et légalement aux campagnes de Coderre. C’est quand même extrêmement embarrassant pour lui que ce genre de personnages l'aient accompagné tout au long de sa carrière politique.
Imitant pitoyablement le maire Tremblay, le bonze rondouillard s’est dit étonné d'apprendre les allégations qui salissent ses commanditaires.
Cet homme n’est vraiment pas celui qui peut nettoyer les écuries d’Augias. Mais Saint-Léonard, Rivière-des-Prairies et le West Island vont voter massivement pour lui.


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