Constitution: la politique de Couillard prouve que le pays est «brisé», dit Lisée

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(Québec) Le désir de Philippe Couillard de relancer des négociations constitutionnelles prouve que le Canada est «brisé», a affirmé jeudi le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée.
Loin de critiquer la proposition constitutionnelle que le premier ministre doit présenter aujourd'hui, M. Lisée a applaudi la «lucidité» du chef libéral.
«Philippe Couillard reconnaît aujourd'hui que les Québécois se sentent exilés au sein de leur propre pays, a déclaré le chef péquiste. On ne l'avait jamais entendu dire ça. On ne l'avait jamais entendu reconnaître que ça avait un impact massif dans la vie québécoise de ne pas être reconnu.»
Le premier ministre lancera aujourd'hui une vaste offensive pour convaincre les Canadiens de reconnaître le statut particulier du Québec dans la fédération. Son objectif, à terme, l'adhésion formelle de la province à la Constitution.
La politique officielle du gouvernement libéral sera détaillée dans un document de 200 pages qui reprend et actualise les revendications traditionnelles du Québec en matière constitutionnelle. On y précisera qu'une reconnaissance de la différence québécoise fera en sorte «que les Québécois ne se sentiraient plus exilés au sein de leur propre pays».
«Pour moi, la seule chose qui change aujourd'hui, c'est que les libéraux reviennent à leur lucidité de base que le Canada est brisé», a observé M. Lisée.
Le député de la Coalition avenir Québec, Simon Jolin-Barrette, n'a pas commenté directement les intentions du gouvernement Couillard, n'ayant pas pris connaissance de sa proposition. Il a toutefois souligné que l'annonce survient seulement 24 heures après de nouvelles révélations sur l'amitié qu'a entretenue le premier ministre avec l'ex-organisateur libéral, Marc-Yvan Côté.
«Aujourd'hui, ce dont les Québécois ont envie d'entendre parler, c'est l'intégrité, d'avoir un gouvernement responsable et intègre, a-t-il dit. Et surtout, qui souhaitent avoir un premier ministre qui réponde clairement aux questions qui sont posées par l'opposition et par les journalistes.»
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