Dons pour Haïti : pas la Croix-Rouge canadienne!

Tribune libre 2010

J'aurais donné à la Croix-Rouge canadienne mais je ne donnerai pas à
un organisme qui ne respecte pas les francophones avec leurs offres
d'emploi en anglais seulement!
Quel manque de classe!
Je donne donc à
Oxfam-Québec.

-- Dominique Beaulieu, ing. stag., M.Sc.
http://www.nplus.ca/dominique-beaulieu/


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2010


    Il faut avoir vu la Croix rouge canadian sur le terrain. Ou dans les coulisses du terrain. Je l'ai vue, il y a quelques années, à l'occasion d'un problème régional: arrogance et suffisance, comme beaucoup d'organisme «made in Ottawa», les gros sabots et la feuille d'érable au cul en prime.
    Il y a plein de petits organismes québécois (Secours Tiers-Monde, par exemple) , qui font du soutien et développement, à Haïti et ailleurs, qui y ont créé leurs réseaux, dont l'aide est ciblé avec précision.
    Leurs donateurs sont souvent en mesure de constater que quelque chose comme 95 cents dans la piastre vont aux gens qui en ont besoin. Il n'y a pas là de monstre rouge et ses pseudos esprits supérieurs qui s'engraissent avec l'$ des contribuables et des donateurs. Et qui ne rend de compte à personne.

  • Nosco Répondre

    20 janvier 2010

    Il ya aussi le CECI qui lui est un organisme purement québécois et enregistré comme tel et déjà très impliqué en Haïti. Alors qu’Oxfam-Québec est un organisme initialement fondé par Oxfam-Canada et qui en mars 95 s’est immatriculé sous régime fédéral. Il demeure tout de même un organisme québécois indépendant qui fait un excellent boulot.
    Qu’elle est la différence entre un organisme immatriculé au Québec (Québec inc.) et un organisme immatriculé au Canada (Canada inc.). Il faut se rappeler qu’en février et mars 95 alors que Jacques Parizeau préparait le référendum prévu initialement pour le printemps 95, plus de 200 entreprises québécoises se sont converties au régime fédéral (en excluant les banques qui y sont obligées). On y trouve dans ce groupe l’ensemble des entreprises impliquées dans le scandale des commandites et option canada, l’ensemble des entreprises membres ou sympathisants du crime organisé (principalement sicilien), des entrepreneurs en construction (béton, asphalte, etc.), des firmes d’ingénierie, des entreprises aux dirigeants fédéralistes notoires et d’autres moutons égarés. Bien sûr vous remarquerez que ce mouvement a été initié par nul autre que le membre du conseil privé de la reine Paul Desmarais (GESCA) en décembre 94 et sous l’influence de Francis Fox (Fasken Martineau) membre du conseil de l’unité canadienne. Cette stratégie, tout à fait légale, leur permet de rendre l’accession du Québec à l’indépendance plus compliquée et je crois aussi que cela leur permet de contourner la loi 101.
    Malheureusement la politique spectacle et médiatique excelle dans la récupération des événements comme cette terrible tragédie. Pire, les fraudeurs et corrompus de ce monde ont compris depuis fort longtemps que le mécénat, l’aide humanitaire et le soutient d’organisme bénévole leurs procure une image de gentils. Ce qui leur permet de continuer discrètement leurs activités, de blanchir de l’argent pour une bonne cause et d’obtenir un accès à des individus en position de vulnérabilité. C’est pourquoi même en situation de crise et d’urgence notre vigilance reste de mise. Il est donc tout à fait légitime de rechercher des organismes québécois forts pour aider le peuple haïtien. Ceci étant dit, je ne juge pas le travail des organismes actuellement impliqués, mais puisque la communauté haïtienne du Québec est importante à nos yeux c’est notre devoir d’y être présent en force et en contrôle de nos actions.
    Nosco

  • Archives de Vigile Répondre

    18 janvier 2010

    Continuons de nourrir la Bête ( la Presse, la Croix rouge canadian et etc...).
    Nous ne pouvons, et surtout nous ne devons pas au nom de la solidarité humaine, manger dans deux plats à la fois. Notre situation est particulière et nous ne pouvons nous permettre d'ouvrir, ne serait-ce qu'entrouvrir, la porte à nos ennemis, quand nous avons le choix de faire autrement.
    Une telle attitude reproduit l'ambiguïté québécoise sur laquelle compte nos adversaires.


  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    17 janvier 2010

    M.C. dit: "Quant à moi, je continue de faire confiance à la Croix-Rouge en ce qui a trait à l’aide humanitaire"...
    ...'scusez... d'où est née Héma-Québec?... scandale du sang contaminé, p'têt?...

  • Michel Clermont Répondre

    17 janvier 2010

    Je suis souverainiste... jusqu'à ce que je rencontre les propos des Ayatollahs de la rectitude. Vous omettez de dire que les offres d'emploi que vous décriez comme étant unilingues anglaises le sont pour des postes en Ontario, pas au Québec. Leur site est par ailleurs ENTIÈREMENT bilingue!!!!!!!!
    Pire encore, vous profitez du malheur d'un peuple pour continuer votre petite guéguerre néo-nationaliste.
    Que l'organisme auprès duquel je fais mes dons soit français, anglais, allemand, espagnol, ou autre, je n'en ai rien à cirer! Mon critère de choix, dans les circonstances actuelles, est l'assurance que les fonds parviennent bien à ceux qui en ont besoin: mes critères de choix sont l'efficacité, la responsabilité, l'honnêteté. Jamais je ne profiterai d'un désastre pour faire passer mes idées sectaires, qu'elles soient fédéralistes ou souverainistes!!!
    Déplorable! Et quelle petitesse!
    Quant à moi, je continue de faire confiance à la Croix-Rouge en ce qui a trait à l'aide humanitaire (j'ai beaucoup moins confiance en ceux qui réduisent tout dans une seule pensée unique... que voici un beau pléonasme!)

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2010

    D'accord avec vous, M. Beaulieu.
    Comment pourrait-on appeler ces souverainistes qui donnent leurs sous à des entreprises humanitaires canadian qui poursuivent à l'étranger leur propagande ?
    Un peu de fierté et de bon sens, SVP

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2010

    Bravo! la nécessité d'aider autrui ne doit pas ignorer le respect de soi-même.