L'affaire du Québécois

Affaire "Bourgeois" versus financement du PQ

Si le PQ ne revient pas sur sa décision de couper le financement au journal "Le Québécois"...

Tribune libre 2009

En 2007 et 2008, j'ai donné 400$ par année pour le "Club des 400".
C'est en effet intéressant cet effet de levier grâce au crédit d'impôt
de 75%, ce qu'un don à un organisme sans but lucratif comme "Le
Québécois" ne permet même pas de faire.
Si le PQ ne revient pas sur sa décision de couper le financement au
journal "Le Québécois", ce journal devra se trouver d'autres sources
de financement parmi les indépendantistes. Et comme mes moyens
financiers ne sont pas illimités, je devrai faire un choix entre
financer le PQ et financer ce journal pour lui permettre de poursuivre
sa mission. Je n'aurai pas les moyens de financer les deux. Vous
comprenez?
AUDI ALTERAM PARTEM
Je suis convaincu que vous aurez la sagesse de prendre la bonne
décision pour m'éviter d'avoir à faire un choix et que vous ne
décevrez pas vos militants, comme Lucien Bouchard l'a fait avec
l'Affaire Yves Michaud. Vous vous rappelez que fusiller un grand
militant sur la place publique sur la base de fausses accusations et
sans entendre la version du principal intéressé lui a coûté son poste
à Lucien Bouchard? Audi alteram partem, que notre ancien chef Bernard
Landry a parfois utilisé, vous savez ce que ça veut dire?
NE TIREZ PAS SUR LE MESSAGER
Il ne faut pas confondre les messages condamnables d'extrémistes qui
appelaient à la violence et le messager Patrick Bourgeois qui ne
faisait que rapporter ces messages tout en étant en désaccord! A-t-il
été maladroit en relayant ces messages violents qui n'étaient pas de
lui? Peut-être. Mais si la reconstitution avait eu lieu et qu'il y ait
effectivement eu actes de violence, aurait-on blâmé Patrick Bourgeois
de ne pas nous avoir prévenus et d'avoir gardé ces informations pour
lui?
Patrick Bourgeois fait preuve d'une grandeur d'âme et d'une noblesse
extraordinaire dans les circonstances en affirmant que "le PQ demeure
le véhicule le plus crédible pour le projet souverainiste" (je n'ai pu
retracer la citation exacte).
En terminant, j'invite tous ceux qui n'ont jamais péché à lui lancer
la première pierre. En vérité je vous le dis, je n'ai pas le privilège
de faire partie de ce club très sélect.
-- Dominique Beaulieu, ing. stag., M.Sc.
Militant du PQ
Militant du BQ
Membre du Conseil général de la SSJB Richelieu / Yamaska


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2 commentaires

  • Michel Guay Répondre

    22 février 2009

    Si vous aviez l'intelligence politique nécessaire vous comprendrez le rôle du RRQ et de Bourgeois Falardeau, Ce groupuscule de manifestants sert le PQ pour que le PQ paraissent moins radical dans tous les médias mais sert aussi les colonisateurs royalistes canadians qui paraissent alors moins violents et plus festifs .
    Gilles Rhéaume et les soldats de l'indépendance de Chartrand jouaient le jeu de Bourgeois -falardeau dès les premier pas du Parti Québecois.
    Allons les enfants réjouissons nous de nos pleines victoires et n'attaquons que l'ennemi et plus jamais nos troupes majoritaires au sein du Parti Québecois et du Bloc
    Participons tous aux conventions et transformons -les en Assemblées Constituantes
    MichelG

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2009

    Bien sûr, c'est l'intérêt des fédéralistes de faire passer les souverainistes pour des violents, question de cacher ce qu'ils sont eux-mêmes. Vouloir inciter les citoyens québécois à se considérer citoyens canadiens en utilisant la reconstitution de "La bataille des Plaines d'Abraham" n'est-ce pas à sa face même valoriser la violence? Qui a utilisé la violence en 1970 en applicant la loi sur les mesures de guerre afin de faire peur aux nationalistes? Que certains nationalistes verbalisent de la violence peut être jugé inacceptable mais c'est toutefois moins grave que de la faire comme font beaucoup trop de fédéralistes. Jusqu'à preuve du contraire, outre la bataille des plaines d'Abraham, la vraie, les britano-fédéralistes ont toujours gagné leurs batailles en utilisant la violence: la conscription, le référendum de 1980 (gachette sur la tempe des personnes âgées relativement à la perte de leur pension de vieillesse, coup de la Brink),le référendum de 1995 (le non respect de la loi québécoise par le Fédéral, le vote d'émigrés récemment recus, constituaient une incitation à la violence).Et ce, c'est sans compter la bombe posée dans une boîte à lettres par un membre de la GRC, le vol de documents du PQ par la GRC et la grange incendiée par la GRC. Et on vient dire que ce sont les nationalistes québécois qui sont violents. Ce que le PQ et le BQ se doivent de faire, c'est de dénoncer constamment l'utilisation de la violence par les fédéralistes et non pas de se distancer des nationalistes qui ne font que "réagir" aux provocations fédéralistes. Les fédéralistes jouent un jeu très dangereux en utilisant la provocation; ils sont des irresponsables et ca, il faut le dire sans cesse.