Justin Trudeau est-il pro-islamiste ou simplement naïf ?

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L'islamisation du Canada par électoralisme

Quand on dresse un bilan provisoire de la scène politique des dernières années à Ottawa, un constat vient tout de suite à l'esprit : le ciel de l'islam n'a jamais été aussi bleu au-dessus du Canada que depuis l'accession de Justin Trudeau au siège de premier ministre.


Pour des raisons que seul lui connaît, M. Trudeau voue un attachement particulier à la communauté musulmane. Il avait d'ailleurs annoncé ses couleurs dès 2014. Dans une entrevue qu'il avait alors accordée au journal communautaire Sada al-Mashrek, basé à Montréal, il avait déclaré que s'il était élu, il allait mettre en place un programme spécial d'immigration plus ouvert aux « musulmans et aux Arabes ».


Mais voilà : par son penchant pour l'islam, Justin Trudeau a déroulé le tapis rouge à tous les musulmans, y compris aux intégristes. Un phénomène profondément inquiétant.


Proche des islamistes


La relation de confiance que le premier ministre entretient avec les intégristes est facilement compréhensible dans la mesure où il a accompli de nombreux gestes de bonne volonté à leur endroit. Il a par exemple défendu sans vergogne le droit des femmes musulmanes de porter le niqab, de même qu'il s'est rendu à plusieurs reprises dans des mosquées et des centres islamiques, dont ceux qui s'identifient au mouvement salafiste et aux Frères musulmans.


On a pu d'ailleurs le voir en 2014 dans l'une de ces mosquées. C'était à Surrey, en Colombie-Britannique, et le premier ministre, qui portait des vêtements islamiques traditionnels, participait à un service de prière. Il avait récité le serment d'allégeance à Allah et à Mohammed, ce qui avait déclenché des rumeurs sur sa conversion à l'islam. Trois ans plus tôt, il avait visité la mosquée Al Sunnah Al Nabawiah, à Montréal, un haut lieu de l'intégrisme.


Et pour mieux bloquer toute tentative de critiquer l'islam, Justin Trudeau a avalisé avec enthousiasme la motion M-103 qui a débouché sur la rédaction d'un document de recommandations visant à lutter contre « le racisme systémique et la discrimination religieuse, y compris l'islamophobie ». La députée à l'origine de cette motion était Iqra Khalid, celle que nous avons affectueusement qualifiée de « complice islamiste de Justin Trudeau ».


Complaisance à l'endroit des djihadistes


Cette proximité avec les islamistes a conduit le premier ministre à faire preuve d'angélisme dans le dossier des djihadistes de retour au pays. Sous son règne, les ressortissants canadiens partis faire le djihad en Syrie ou en Irak ont été et sont toujours autorisés à rentrer au Canada sans être poursuivis en justice. Pourtant, l'article 83.18 (1) du Code criminel est explicite : « Est coupable d'un acte criminel passible d'un emprisonnement maximal de dix ans quiconque, sciemment, participe à une activité d'un groupe terroriste, ou y contribue, directement ou non, dans le but d'accroître la capacité de tout groupe terroriste de se livrer à une activité terroriste ou de la faciliter ».


Plus personne n'est vraiment étonné de cet état de fait. Durant la campagne électorale de 2015, le premier ministre n'avait-il pas déclaré que les terroristes avaient le droit de conserver leur citoyenneté canadienne ? Or, non seulement peuvent-ils conserver leur citoyenneté, mais ils constituent même un atout pour le pays. C'est Justin Trudeau lui-même qui l'a dit. « Nous savons qu'en fait, quelqu'un qui s'est engagé dans cette idéologie haineuse et s'en est détourné peut être une voix extraordinairement puissante pour prévenir la radicalisation chez les générations futures et les jeunes dans la communauté », avait-il laissé entendre dans une entrevue à CTV en décembre 2017.


Puisqu'on y est, pourquoi ne pas faciliter leur retour ? C'était justement ce qui était prévu dans une note préparée pour le ministre de la Sécurité publique que nous avions dévoilée en mai dernier.


Financement du terrorisme


En juillet 2017, des millions de Canadiens ont été abasourdis d'apprendre que leur gouvernement allait accorder 10,5 millions à Omar Khadr, cet ancien terroriste qui a appartenu à Al-Qaida. Cela n'a pas empêché le premier ministre de récidiver quelques mois plus tard en remettant 31 millions à titre de dédommagement à trois musulmans pour avoir été torturés en Syrie sur la foi d'informations transmises par le Canada.


Si ce n'était que de ces compensations, on pourrait comprendre que le gouvernement, en voulant éviter des poursuites, a agi selon des principes purement rationnels. Il n'en est rien. Les troupes de Justin Trudeau financent indirectement le terrorisme en se montrant bienveillantes à l'endroit d'organisations islamistes dont ils savent qu'elles agissent en périphérie du terrorisme.


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