L'expérience bloquiste

L'une veut donc moins de PQ et plus de péquisme, et l'autre, plus de PQ et moins de péquisme.

Chronique de Nic Payne


La période de flottement que traversent actuellement les deux partis
souverainistes traditionnels, le PQ et le Bloc, donne parfois lieu à
d'étonnants enchevêtrements idéologiques.

Ainsi, dans la campagne à la chefferie du Bloc, si peu médiatisée qu'une
forte proportion de Québécois n'a même pas conscience qu'elle a lieu, nous
avons, d'une part, Maria Mourani qui prône l'ouverture à l'égard des
souverainistes hors-PQ, tout en proposant une stratégie de demandes
constitutionnelles qui s'accorde bien avec l'autonomisme péquiste. Et
d'autre part, Daniel Paillé, lui, préconise un lien plus étroit avec le PQ,
tout en rejetant l'idée de nouvelles négociations constitutionnelles. L'une
veut donc moins de PQ et plus de péquisme, et l'autre, plus de PQ et moins
de péquisme. On tourne en rond, et le candidat Fortin ne semble rien amener
qui brise l'impasse.
Paillé reprend donc, essentiellement, la posture de Gilles Duceppe, celle
de la " défense des intérêts du Québec ", assortie d'un souverainisme de
complémentarité, à travers lequel la pertinence de Bloc se trouve mise à
mal par le désengagement péquiste. On connaît déjà le portrait.
Quant à Mourani, elle emboîte le pas au souverainisme de gouvernance
provinciale tel que présenté par le PQ, et dont les nombreux vices profonds
sont toujours les mêmes; ils ont été énumérés en long et en large et sur
tous les tons possibles sur Vigile et ailleurs, mais revenons-y un
instant.
***
D'abord, en faisant du souverainisme une affaire de demandes
constitutionnelles, on laisse croire que la pleine souveraineté n'est pas
faisable, et/ou pas souhaitable, et on entretient l'inextinguible mythe du
Québec souverain dans un Canada uni. Ensuite, on fait porter au
souverainisme l'odieux qui, en fait, est celui du fédéralisme canadien, et
devrait le rester : chicanes, gossage, taponnage, humiliations, impasse.
Ces tares sont précisément celles dont on veut s'extraire quand on est
indépendantiste. Par quelle folie voudrait-on les reprendre à son compte ?
Troisièmement, quand on se dit souverainiste, et qu'on propose à la fois
des réaménagements du fédéralisme, on ne peut que s'attirer une image
d'hypocrisie et de manipulation. Même si d'aucuns refusent de le voir,
cette odeur d'astuce plus ou moins franche plombe les politiciens
souverainistes depuis plusieurs années. Cela remonte, au moins, à la
question de cinquante pieds de long du référendum de 1980. Il serait temps
d'en prendre acte, et d'arrêter de se dire que ce sont là des prétentions
malhonnêtes de nos adversaires.
Quatrièmement, ceux qui tiennent quand même à jouer ce jeu, dans l'espoir
plus ou moins avoué de provoquer une crise, oublient que chaque fois que
des souverainistes en exercice du pouvoir provincial ont voulu démontrer
les affres du fédéralisme, ils ont prêché dans le désert, tout simplement
parce qu'il est beaucoup trop facile de les soupçonner d'être eux-mêmes la
cause de telle ou telle impasse qu'ils dénoncent. Les frictions
Québec-Ottawa n'ont profité au mouvement indépendantiste que quand elles
furent subies par des gouvernements libéraux, et quand l'indépendance était
simultanément défendue vigoureusement par le PQ. Sinon, dans les cas de la
loi sur la clarté et du déséquilibre fiscal, par exemple, c'est toujours
tombé à plat.
Au-delà de tout ça, cette course à la direction d'un parti qui,
manifestement, veut continuer d'exister, a court-circuité un débat
essentiel, qui aurait justement dû se faire autour de l'existence même du
Bloc : l'expérience bloquiste s'est-elle révélée utile à l'objectif
indépendantiste, ou ce parti a-t-il plutôt servi de paratonnerre, de
rempart servant à rendre le Canada plus confortable, plus acceptable ? Si
cette dernière affirmation est la plus exacte, y aurait-il moyen de changer
les choses, de donner une vocation indépendantiste au Bloc ?
L'actuelle
course à la chefferie n'arrive à rien qui vaille en ce sens.
Nic Payne
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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14 commentaires

  • Nic Payne Répondre

    13 décembre 2011


    " la liberté ",
    Précision : Je ne suis membre d'aucun parti politique.
    Cependant, Jean-Martin Aussant m'a consulté pendant l'élaboration de la plate-forme d'Option Nationale, et ceux qui connaissent les orientations de ce parti, et les miennes, y verront à juste titre d'importants points de convergence.
    NP

  • Archives de Vigile Répondre

    13 décembre 2011

    M. Payne,
    Vous avez sans doute raison.
    Par contre, je voyais surtout ene Mme Mourani une personne susceptible d'apporter un point de vue différent, celui d'une femme immigrante, sur la question nationale. Cela aurait été quelque chose de positif pour l'ensemble du mouvement.
    Pour le reste, ce sera encore et toujours le vieux discours de la "chouveraineté ronronnante et mollassonne".
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    13 décembre 2011

    Vous êtes un sage monsieur Payne et l'Option nationale doit être fier de vous compter parmi ses membres.

  • Nic Payne Répondre

    12 décembre 2011

    M.Richard,

    Qu'est-ce qui empêche un autre parti fédéral de contrer un discours comme celui de M.Paillé, en disant : Nous ne sommes pas Stephen Harper, nous sommes une alternative valable et nous allons être davantage à l'écoute du Québec ? ( ça ne vous rappelle pas quelque chose ? )
    Le discours de M.Paillé, même avec les accents souverainistes qu'il contient, est d'abord un excellent réquisitoire d'opposition nationaliste contre le Canada de Harper. Comme autrefois Gilles Duceppe dénonçait le Canada de Jean Chrétien ou celui de Paul Martin.
    Je dis qu'il est pertinent de mesurer les effets de ce discours, et de la démarche de " défense des intérêts du Québec " qui l'accompagne, dans une perspective indépendantiste.
    Le rôle du Bloc en 1995, il y a presque dix-sept ans, ne devrait pas être confondu, me semble-t-il, avec un bilan éclairé de la démarche bloquiste dans son ensemble depuis ce temps.
    M.Bertrand,
    J'ai l'impression que vous m'avez mal compris sur la proposition de Mme Mourani qui, selon moi, est en droite ligne avec la gouvernance souverainiste du PQ.
    Salutations à tous,
    NP

  • Archives de Vigile Répondre

    12 décembre 2011

    Paillé est l'homme de paille de Duceppe. Déjà au moment où j'écris ces lignes,on s'apprête à renverser Marois. Je vous prédis que Marois démissionne à la rentrée et Duceppe prendra sa place.Le système est très bien rodé croyez-moi!
    Je regrettre mais moi je ne joue plus dans ce film. J'annulerai donc mon vote aux prochaines élections fédérales et voterai pour l'Option nationale. Aussant est un gars honnête et transparent. Il n'a pas trempé dans toutes ces maudites magouilles de ces fonctionnaires de la chouveraineté.
    Ya plus personne qui va prendre en otage mon vote aux prochaines élections ni au fédéral et encore moins au Québec.

  • Luc Bertrand Répondre

    12 décembre 2011

    Merci monsieur Payne pour cet article de fond. Comme vous le dites si bien, l'élection du successeur de Gilles Duceppe n'a pas permis de résoudre le dilemme posé par l'utilité ou non du Bloc à Ottawa. Le simple fait de remplacer le chef démissionnaire a évacué, de facto, l'hypothèse de sabordage du parti. Le débat s'est limité aux idées pour rendre l'existence du Québec moins pénible tant qu'il demeurera une province canadienne.
    Moi aussi je préférais la candidature de Maria Mourani pour son ouverture aux autres partis souverainistes que le Parti québécois. Tant que le BQ restera à la remorque du PQ, il restera victime de ses atermoiments et aura toujours à justifier sa raison d'être. Rappelons-nous qu'il était conçu à l'origine pour être temporaire, le temps qu'un gouvernement indépendantiste (celui de Parizeau en 1994) prenne le pouvoir et pour faciliter la transition du Québec province vers le Québec pays. La consolation est que Daniel Paillé a déjà envisagé le sabordage du Bloc et qu'il est proche de Jacques Parizeau.
    Depuis le vol de 1995, le Bloc a été condamné à suivre les règles parlementaires canadian du fait de la démission du Parti québécois dans le combat pour faire l'indépendance. Si Bernard Landry et le PQ avaient été élus en 2003, le travail acharné du Bloc dans le dossier du scandale des commandites et d'Option Canada aurait certainement créé un momentum favorable à la réalisation de l'indépendance.
    La défaite du PQ d'avril 2003 a tout fait échouer. D'une part, l'élection d'un gouvernement majoritaire libéral à Québec a rendu impossible la récupération politique des déboires des fédéralistes à Ottawa et, d'autre part, la direction du PQ a censuré la "Saison des idées", se refusant de remettre en cause sa stratégie d'accession à l'indépendance et la définition de l'identité québécoise. Misant uniquement sur le mécontentement populaire envers le gouvernement Charest, les successeurs de Landry (André Boisclair et Pauline Marois) se sont contentés d'une plateforme électorale strictement provincialiste, adoptant des mesures de droite plagiées à l'ADQ et faisant le vide de la base militante indépendantiste, essentiellement pour des considérations électoralistes.
    Comme plusieurs l'ont dit, le prochain rendez-vous électoral provincial devra porter au pouvoir une majorité de député(e)s indépendantistes. L'horizon politique fédéral est trop loin pour investir à Ottawa des talents, des énergies et des moyens qui manquent déjà pour livrer bataille au PLQ, à la CAQ et au PQ advenant le déclenchement d'une élection précipitée au printemps prochain.
    En attendant, les quatre député(e)s bloquistes qui restent devraient concentrer leurs efforts à amasser des preuves que le NPD ne pourra jamais constituer une option valide aux Québécois(e)s indépendantistes. Quatre député(e)s devraient être en mesure d'accomplir ce travail. Rappelons simplement que, depuis le 2 mai dernier, c'est à l'opposition néodémocrate qu'incombe le fardeau de démontrer qu'elle défend le mieux les intérêts des Québécois(e)s face aux intrusions d'Ottawa. Tôt ou tard, la députation québécoise du NPD devra choisir entre les intérêts spécifiques des Québécois(e)s et la possibilité de former un gouvernement pancanadien. On sait déjà que Stephen Harper et son gouvernement majoritaire ont fait leur lit du Québec et que le PLC ne vise qu'à reprendre le pouvoir dans une perspective strictement pancanadienne.
    Le travail de conviction des nationalistes mous aux avantages d'un Québec indépendant incombe à tous les partis se disant souverainistes, pas seulement qu'au Bloc québécois. La seule véritable utilité du Bloc est d'empêcher les fédéralistes de profiter de l'autre alternative possible des indépendantistes (la stratégie de la chaise vide) pour affaiblir davantage le gouvernement du Québec.

  • Claude Richard Répondre

    12 décembre 2011

    Je crois que le Bloc n'a pas peu contribué à faire en sorte que le référendum de 1995 a été (presque) gagné. Je mets évidemment "presque" entre parenthèses parce qu'une victoire peut être transformée en défaite par quelques votes à la légitimité douteuse... Passons.
    En attendant le jour J, le Bloc a pour mission de garder les meubles à Ottawa tout en faisant la promotion de l'indépendance. Ce qu'il a fait assez bien jusqu'ici. Comparons avec l'inanité récente des néo-démocrates sur les dossiers québécois.
    Je n'ai pas voté pour Daniel Paillé, mais j'ai trouvé très bien son discours d'hier. Il a attaqué Harper avec fougue et pertinence. Il a montré le fossé qui se creuse entre les valeurs québécoise et le nouveau Canada de Harper. Et on viendra dire que des discours de ce genre viennent nuire à la cause de l'indépendance? Un peu de sérieux!
    On ne peut demander au Bloc de faire le travail du PQ. Je suis très critique de l'attitude du PQ en général et sur bien des dossiers, comme beaucoup de Vigiliens d'ailleurs. Mais pourquoi vouloir se priver d'un instrument comme le Bloc qui, tout imparfait qu'il soit, peut se révéler très utile le moment venu. Pensons à une éventuelle alliance entre le Bloc et une Option nationale au pouvoir.
    Toutes ces histoires de Bloc-caution-du-fédéralisme me semblent de la bouillie pour les chats. Elles sont le fruit d'un mouvement qui fait du sur-place ou qui recule depuis quelques années: on cherche des causes et on frappe sur tout ce qui bouge. Frappons sur l'apathie du PQ-Marois, mais laissons le Bloc en dehors de tout cela: il a très peu à voir avec ce qui arrive. Son recul est une conséquence, non une cause.
    Soyons réalistes et cessons de nous en prendre à nous-mêmes.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    Bravo!!!
    Mais quoi de la suite?
    Serons-nous INDÉPEDANTS en 2015, ou lors de la prochaine élection "fédérale"?
    Chez tous, les idées, convictions, espoirs en ce sens sont multiples, sinon divergents, vous en conviendrez. Même ici, sur Vigile.
    Et alors, vers quoi ou qui, le vote des nôtres se manifestera-t-il à ce moment?
    Allons-nous, comme un seul individu, annuler ce vote que l’on sait désormais nous desservir ou, encore nous sacrifier à un nouvel Emmanuel qu’on nous aura « vendu »? Poser la question…
    Comment amener la majorité de la population de chez-nous à prendre conscience, de son immédiateté?
    Celle de l'INDÉPENDANCE!
    Pas facile! Grosse job!
    Avec notre oligarchie médiatique lavant plus blanc que blanc les cerveaux de notre ensemble et souvent GRATIS... Ouf...
    Le Bloc...
    Lors de la dernière élection, à un ami qui me disait voter NPD et à qui, je répondais, que j'allais voter Bloc, il a eu cette réponse:
    "Donc, t'é pour le statu quo? Tu veux pas que ça change"?
    La semaine dernière, je lui demandais comment il avait trouvé que "ça avait changé", il m'a répondu: "c'est vrai, on s'est fait avoir, c'est pas fort".
    Y'en-as-tu ben des comme lui, qui aujourd'hui se disent qui se sont ??? (trompés, fait fourrés) et qui regrettent?
    Nous en connaissons sans doute quelques uns, sinon plusieurs.
    L’INDÉPENDANCE.
    Souvent je lis, ici sur Vigile, la nécessité que nous avons de faire partie, en tant que nous, de tous ces organismes et institutions que, par ailleurs, nous décrions comme étant noyeautés par les possédants. Je vous en passe la liste, vous la connaissez aussi bien que moi.
    Le Bloc, qui sera encore dans notre paysage politique, sera-t-il, comme avec Duceppe « favorable » à une intégration du pays du québec dans une Union Nord-Américaine?
    Voir à ce sujet : http://infodudecodeur.wordpress.com/ .
    C’est quoi pour lui, être souverain ? Vont-ils nous en parler ouvertement que ce soit oui ou non pour que l’on sache là où ils crèchent? J’en doute.
    On en revient toujours à : l’INDÉPENDANCE dans tout ça.
    La proposer, avec les moyens pour y accéder et leurs conséquences dans le vécu, le quotidien. La politique autrement, pour vrai.
    Il y a une flamme, trop souvent anémique pour ne pas dire contrôlée, qui nous rend fier de notre différence et de ce qu'elle signifie pour nous.
    Comment l'attiser, la réveiller, qu'elle soit agissante par et malgré nous.
    Voilà le défi à quiconque s'en veut promoteur (dans le sens noble du terme): ancrer la notion d'indépendance, malgré la lourde et insidieuse lutte de nos "faiseux d'opinion" qui déjà, ont non seulement le champs libre, mais qui ont déjà aussi leur grosse mainmise sur tout ce qui régit!
    Pas facile! Grosse job!
    Et pourtant, comment ne pas continuer? Comment s'empêcher de poursuivre la lutte. Surtout alors que tout s'effondre, partout et bientôt ici-même.
    Souvent on entend dire qu'ici, le peuple ne souffre pas assez.
    Qu'il n'en pas assez, assez.
    Malheureusement, j’en arrive à penser, comme d’autres, que ce sera peut-être la chance au réveil.
    Tabarnak, pourquoi qui faut que tout descende aussi bas pour que nous nous réveillions? Et, le pouvons-nous, le voulons-nous?
    Quand serons-nous prêts à être enfin fiers de not’premier apart?
    Tsé comme quand, ado, j’ai décidé que j’allais maintenant laver mes bas moi-même et, chez-MOI.
    Des fois, j’en arrive à penser qu’ensemble, nous sommes un jeune de trente ans qui est quand même bien chez pôpa et môman, malgré les contingences et les disputes.
    Pas libre… mais… quand même… sasse-toffe.
    Pas facile! Grosse job !
    Encore une fois merci pour ce texte que j’aurais aimé avoir écrit.
    André Lemay

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    @ Nic Payne
    Excellente synthèse de la posture politique des mous. Ils sabotent avec sans doute beaucoup d'inconscience (ignorance, opportunisme, les deux ?) la lutte d'indépendance nationale qu'ils ont convertie en lutte parlementaire au sein du régime. Avec l'intégration de la composante québécoise souverainiste en son sein, le fédéralisme canadien triomphe. Il peut se vanter à travers le monde et à juste titre d'être un modèle d'ouverture, un modèle d'unité dans la diversité. Voilà de quoi rehausser à peu de frais l'image du Canada ! Avec le Bloc, le fédéralisme a de beaux jours devant lui car le Bloc l'irrigue de la diversité dont il est si friand, comme le vampire aime le sang. Avec le Bloc, les souverainistes siègent dans le parlement qui oeuvre à l'assimilation de leur nation et ils en retirent de la fierté plutôt que de la honte. Ces parvenus ont mis au point ce discours de justification bidon pour leurs électeurs. Mais on sait très bien que contre leur rente ils avilissent la lutte pour l'émancipation nationale du Québec. Ils défendent le Québec en loyaux sujets de sa Majesté, ne s'intéressant qu'aux joutes parlementaires et effets de manche que peuvent leur inspirer les «Bill» toujours présentés à l'initiative de l'autre nation, ils sont d'ailleurs toujours avides de réagir car ils sont l'exemple même de la réaction. Y en a marre de ces exemples de collabos de haut niveau qui posent en patriotes modèles! Mauvais exemple pour le Québec, mauvais exemple pour la jeunesse !
    À bas le Bloc !
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    Êtes-vous intéressés à voter aux élections italiennes,grecques,allemandes, portugaises, espagnoles,belges? Non n'est-ce pas? Alors, les élections canadiennes; on en a désormais rien à cirer!
    Pourquoi vouloir participer au bon fonctionnement du Canada quand on prétend que le Québec est notre pays? Alors si le Québece est notre pays, laissons les canadians s'occuper du Canada et occupons nous, nous les québécois, de notre pays le Québec.
    On a assez perdu de temps, d'énergie et d'argent comme cela!

  • Nic Payne Répondre

    11 décembre 2011


    Merci " la liberté ", de vos bons mots.
    Les lecteurs auront compris que ce texte, que j'ai envoyé en retard à Vigile, a été écrit avant que les résultats de la course à la chefferie du Bloc ne soient connus.
    NP

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    Nous allons laisser la chance au coureur.
    Qu'il nous démontre qu'est qu'il a dans le ventre.
    Nous ne voulons plus de poutine souveraniste.
    Nous voulons la vérité et l'indépendance du Québec
    afin que nos enfants et petits enfanfs puissent vivre
    en Français et que leurs impôts servent ici au Québec
    au lieu d'aller détruire dans d'autre pays comme l'afghanistan.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    Nous devons à partir de maintenant faire en sorte que le gouvernement fédéral canadien devienne rien de moins aux yeux des québécois,qu'un corps étranger, qu'un virus, qu'une bactérie sur notre territoire national.Une pathologie au service du complexe militaro-industriel canado-américain.Nous avons quatre ans pour exliquer à nos compatriotes qu'on est jamais mieux servi que par soi-même.Que l'on fera l'indépendance avec l'argent, notre argent, l'argent des québécois parce que nous sommes l'une des sociétés parmi les plus riches du monde et aussi avec les groupes ethniques dont les membres choisiront de faire un bout de chemin avec nous.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    ... ou ce parti a-t-il plutôt servi de paratonnerre, de rempart servant à rendre le Canada plus confortable, plus acceptable ?
    Je crois que c'est ce que fut le Bloc et pourquoi je pense qu'il est temps de fermer les livres et de passer à la bataille finale pour le pays québécois. Même Lévesque s'objectait à ce qu'on envoie des députés souverainistes à Ottawa.Il sentait d'instinct le piège.
    Au fait monsieur Payne, je me trouvais au Théatre National vendredi dernier et vous félicite pour votre prestation complètement capottée surtout lorsque vous vous êtes servi de votre guitare comme d'un tam-tam. Ouf! Je suis époustouflé!Je voudrais souligner la présence de beaucoup de gens de Québec qui s'étaient déplacées pour entendre Jean-Martin Aussant, Curzi, Lisette Lapointe.C'était électrisant!Je les salue..
    Pour revenir à la course à la présidence du BLOC. Nous avons maintenant les résultats. C'est une véritable catastrophe! Encore une fois les bloquistes nous font la démonstration qu'ils n'ont absolument tiré aucune leçon du 2 mai dernier.Ils ont élu le candidat de l'establishmen plutôt qu'une femme d'expérience et de coeur qui inspirait. Elle avait initié des rencontres avec les immigrants nouvellement reçus citoyen canadien pour en faire des québécois. Elle était issue elle-même d'une communauté ethnique faisant mentir les fédéralastes qui nous accusent de xénophobie depuis toujours.Il y a de fortes chances quye celui qui vient d'être élu nous servent la même poutine de la défense des intérêts du Québec. Et bien les intérêts du Québec; ça passe désormais par l'indépendance nationale et pas par autre chose.
    Que pensez du taux de participation de 38% sur un membership famélique de 36,000 soit 14,000 électeurs. Ya pas de quoi à s'énerver le poil des jambes bien au contraire!
    Je pense que les indépendandistes québécois doivent dès maintenant envisager un boycott total des prochaines élections fédérales. Ils nous restent quatre années pour nous mobiliser. Quatre années pour faire en sorte que le NPD fassent élire une forte députation au Québec avec 12% de l'électorat ce qui signifie une légitimité nulle.