Suite à la publication de votre article paru sur cette tribune le 27 janvier et à la lecture des témoignages d’appui envers la croisade que vous menez depuis le 14 décembre 2000 dans le but de réhabiliter votre réputation de citoyen intègre auprès de l’Assemblée nationale du Québec, je n’ai pu résister à l’idée d’en publier quelques uns sur cette tribune dans un triple objectif.
D’abord, en guise de motion d’appui indéfectible à votre égard. Ensuite, pour vous faire voir combien les sympathisants à la cause souverainiste reconnaissent encore en vous un homme dont les convictions, la verve et l’expérience pourraient être profitables à notre marche vers l’indépendance. Enfin, pour que vous envisagiez la possibilité que le parti Option nationale représente maintenant la meilleure voie pour apporter votre contribution sur la scène politique québécoise.
« Alors mieux vaut fonder vos espoirs en un autre parti, Option nationale par exemple, qui je l’espère, serait d’accord pour présenter une motion à deux volets ; un premier blâmant rétroactivement les trois députés qui ont refusé de s’excuser ; un deuxième consistant en la présentation d’excuses de la part de l’Assemblée nationale envers le citoyen Yves Michaud, reconnaissant aussi la faute grave commise par cette même assemblée. » Michel Laurence
« Je suis conscient que c’est triste et décevant de devoir tourner le dos à un parti que vous avez appuyé depuis si longtemps mais ce parti nous a tous déçus par ses dizaines de renoncements et de trahisons dont entre autres celle dont vous avez été victime sous l’impulsion du vendeur de gaz de schiste que Mme Marois appelle encore son ami, (ami lui-même du seigneur de Sagard)...
M.Michaud, aidez-nous et aidez-vous en joignant publiquement Option Nationale » Du Guesclin
« J’abonde dans le même sens des gens qui demandent votre appui pour Option Nationale. Jean-Jules Richard écrivait « Quand on fait dans la fidélité, parfois on s’épuise. » Vous avez fait votre part. Il est temps de quitter le bateau et se donner une vraie chance d’y arriver. » Ssauvé
« Le seul qui sort grandi de tout cela, c’est vous M. Michaud. Je fus du PQ dès sa fondation. Je vous ai vu à l’oeuvre pendant toutes ces décennies. Votre intégrité est à jamais gravée dans nos mémoires.
Quand j’ai entendu Bernard Landry dire : " Le pays avant le parti ; le parti avant les ambitions personnelles" et que j’ai vu ce qui ce trame au PQ, j’ai conclu que l’Option Nationale devenait le seul mouvement capable de nous sortir de notre sclérose. Il y a trop de carriéristes au PQ.
L’indépendance a encore besoin de vous. Vous avez énormément fait. Vous êtes un géant parmi nous. C’est peut-être pour cela que les souverainistes osent encore vous demander d’agir. » François Ricard l’inconnu
En terminant, je vous laisse sur mon commentaire personnel qui paraît à la suite de votre article :
« J’espère sincèrement que ces trois députés récalcitrants feront amende honorable concernant les événements qui ont entaché profondément votre réputation il y a 11 ans...pour qu’enfin, nous puissions toutes et tous, en tant que souverainistes, profiter de votre ferveur et de votre verve si nécessaires à notre cause ! J’ose me faire le porte-parole de milliers de Québécois pour vous inviter à vous joindre au mouvement souverainiste qui émerge actuellement des "tripes" des Québécois. »
Henri Marineau
Québec
(version personnalisée à M. Michaud et complétée par mon commentaire personnel)
Lettre ouverte à M. Yves Michaud
L'indépendance a encore besoin de vous
Tribune libre
Henri Marineau2095 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
29 janvier 2012Depuis la lâche infamie commise aveuglément par Bouchard,Simard et tous les autres suiveux péquistes de l'époque,Bernard Landry a été premier ministre,donc maître de l'agenda.
Neutralisé cependant dans ses paroles et gestes par la rectitude politique et la lâcheté qui depuis 1995 ont aseptisé le PQ,il n'a rien fait.
Ce parti a fait son temps et il importe de le remplacer au plus vite...pour cette raison et pour beaucoup d'autres que l'on peut trouver sur vigile.net ou ailleurs.