En cette année marquant le centième anniversaire de René Lévesque,nombreux sont les commentaires sur les innombrables projets qu’il a réalisés au cours de sa carrière politique.Toutefois, à mon humble avis, c’est René Lévesque, l’homme, qui a marqué de façon indélébile l’imaginaire québécois.
Par son empathie envers le peuple québécois, il a toujours su trouver les chemins qui menaient à leurs aspirations, et ainsi renforcer leur identité comme Québécois. Il a su leur léguer la fierté et la confiance, et j’ajouterais le goût de faire de la politique autrement. On se souviendra de la célèbre phrase que le chef a prononcée au soir de la victoire de novembre 1976 : «Je n'ai jamais été aussi fier d'être québécois... Fier d'être québécois francophone».
René Lévesque transcendait le Parti québécois qui représentait, à ses yeux, un véhicule qui permettait l’adoption de projets de loi qui devaient répondre aux aspirations des Québécois. Il a mis au monde l'identité québécoise à travers ce qu'il faisait. C'est d’ailleurs lui qui a fait le passage de Canadien français à Québécois. L'héritage principal de René Lévesque est moral, voire spirituel. Il nous a donné confiance en nous-mêmes. De peuple timoré par des décennies de défaites causées par un fédéralisme dénigrant, il a renforcé notre identité comme québécois.
René Lévesque fait certes partie du cercle sélect des grands Québécois. Une ombre au tableau, le défaite référendaire de 1980. Et le grand frère de s’adresser à ses frères : « Si je vous ai bien compris, vous me dites ‘‘à la prochaine’’ »
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé